Epouse du Prince TOME 1

Couple princier, oui, mais couple.

-Tu penses que c'est bien ? Demandai-je à Mohammed en défilant devant lui.

-Non, c'est trop... me dit-il en rigolant.

-Encore ! M'exclamais-je en levant les bras au ciel et en lançant le voile sur lui.

Je reparti dans le dressing pour retirer mon énième tenue et je ressorti en sous-vêtements.

-Et comme sa alors ? Soupirai-je.

Il leva les yeux de son téléphone et le lâcha de surprise. Il sourit de côté et se leva du lit. Arrivé à ma hauteur il passa ses bras autour de ma taille et m'embrassa dans le cou, me faisant frissonner de toutes parts, ce qu'il remarqua.

-Et si on faisait une petite sœur ou un petit frère aux jumeaux ? Me chuchota-t-il.

-Nous allons diner avec le président et sa femme, tu penses vraiment que c'est le moment votre altesse royale ? Lui dis-je en rigolant tandis que je m'échappais de son étreinte.

Je courus dans le dressing et pris le tailleur noir fait sur mesure à la maison Givenchy. Je le mis, ainsi que les escarpins noirs allant avec, les discrets bijoux en diamants et le tour été jouer. J'ouvris les grandes penderies avec des miroirs opposés pour me regarder sous tous les angles. Le tailleur été bien ajuster et j'ai réussi à retrouver mon corps d'avant grossesse, quoi de mieux ? Quelques gouttes de parfum, fait spécialement pour moi par Olivia Giacometti.

A dix-neuf heures trente nous étions installées en compagnie du président Barack Obama, de son épouse, du conseiller du président et de mon beau-frère, le prince Khalid.

-Je suis vraiment heureuse de vous recevoir, me dit la première dame, cela fait plusieurs mois que je voulais vous rencontrer princesse !

Nous venions de finir de diner et nous étions installées dans un salon.

-C'est un honneur pour moi de vous rencontrer Mrs Obama !

On discuta longuement sur la dernière sortie faite par la première dame a laquelle je me trouvais également, la flashions geek de new York. On parla également des associations de bienfaisance dans laquelle elle était impliquer et de celle que je venais de fonder dont la création officielle se fera à mon retour en Arabie Saoudite. Je discutais également avec le président qui est aussi drôle qu'à la télévision. Il était plus de vingt-trois heures lorsqu'on quitta la maison blanche.

-Princesse Shahrazade ! me fit le prince Khalid, tu as fait tomber ta bague !

Il me tendit la bague en or blanc sertie de diamants trop grande pour moi.

-Oh ! Merci ! Heureusement que tu l'as vu !

-Je t'en prie, me dit-il en me tendant la bague.

Après nous avoir souhaité une bonne nuit il rejoint sa voiture et nous la nôtre et le cortège se mit en route. Nous étions désormais toujours accompagner par la police, l'armée dans certains pays et par une cinquantaine de garde du corps en occident et des une centaine en Arabie Saoudite.

Une fois dans la suite de l'hôtel Four Season on pris chacun une douche avant de se retrouver dans le salon. La télévision américaine me donnant envie de vomir on n'alluma pas la télévision.

-Je me demande si les jumeaux se portent bien, dis-je une fois allongée sur les jambes de Mohammed.

-Que peut-il leurs arriver ?

Nos enfants, Abdullah et Salamane avaient désormais six mois. Ils sont nés prématurément alors que j'étais enceinte de sept mois, ce qui n'est pas très prématuré pour des jumeaux. C'était même prévisible. J'ai dû passer deux mois à New York, ou j'avais accouché, pour que les enfants puissent voyager en toute sécurité. Ils sont adorables, ils ont tous les deux les yeux bleu très clairs, comme ceux de ma mère et la peau plus foncée que la mienne, plus vers leurs père. Ils grandissent vite et bien, ils sont en parfaite santé et c'est le plus important. J'ai dû accoucher par césarienne, mode d'accouchement préférer des américains. Les jumeaux sont totalement fous de leur père et de leurs deux grands-pères. Il suffit qu'ils passent près d'eux sans les porter pour qu'ils s'étouffent de larmes et il ne supporte pas qu'on les retire de mes bras quand je les tiens.