Contrat avec le surnaturel - TOME 1

Chapitre 68: Touché Coulé.

Chapitre 68

J'ouvre doucement les yeux en sentant des léchouilles sous mes pieds, très désagréable...

Moi(d'une voix cassée): Oh nan, Rudy dégage c'est dégueu!

Il me regarde en remuant la queue, je souris bêtement en le regardant. Je me lève de mon lit en prenant soin de bien remettre la couette puis pars déjeuner en vitesse, oui... je suis encore en retard. Hier je me suis couchée tard, nous avons passé la journée à parler de tout et de rien avec Virginie, à lui raconter tout ce qu'il nous est arrivé jusqu'à aujourd'hui. Elle nous a aussi parlé d'elle, ça fait mal au cœur ce qui lui arrive, je voudrais pouvoir l'aider mais c'est impossible malheureusement... Je reprend mes esprits après avoir repenser à son visage. Je me dépêche et réussis à avoir le bus. Lou est au fond, je pousse un peu les gens pour l'atteindre.

Moi(encore essoufflée d'avoir couru): Putain encore en retard.

Lou(en riant): Pour changer tiens!

Elle enlève son sac de la place pour que je puisse m'asseoir.

Moi: Heureusement que ce débile de chien lèche les pieds le matin!

Lou: J'te jure...

Arrivés au lycée, nous rejoignons les triplets ainsi que mon adorable Jules.

Moi(en enlaçant Jules): Ça va? 

Jules(souriant): Bien et toi? 

Moi: Virginie va bien? 

Jules: Très bien, elle reste avec les garçons pour l'instant.

J'hoche la tête, soulagée. Nous marchons vers le lycée pour entrer en cours. Le chemin est maintenant dégagé car toute la neige à fondu, l'hiver se termine. La journée se passe très bien, les triplets se sont habitués à l'établissement et à leurs nouveaux amis. Je suis très heureuse de les avoir trouver, de leur avoir offert une nouvelle vie, bien meilleure que celle qu'ils avaient avant. Je quitte le bahut accompagnée par les autres, direction le repère. Tout le monde là-bas, nous buvons un coup et rions. C'est tellement bon de passer des journées "normales". Généralement ça ne dure pas longtemps...

*Click* *Click* *Click*

Quelqu'un essaye de forcer la porte d'entrée. Pourquoi je parle toujours trop vite? Nous nous ruons vers l'entrée, préparant nos griffes. La porte cède, un type entre en pointant une arme étrange. Virginie hurle avant de courir se cacher. Le chasseur, est-ce lui? Je me transforme suivie par le reste de la meute. L'homme s'avance le sourire aux lèvres et commence à tirer. Mathieu, Jules, Rosalie, Diego et Arthur sont touchés et n'arrivent plus à se lever, ils redeviennent humains. Ma rage triple, même plus que ça. Je saute sur le chasseur en déployant mes ailes. Lou le distrait avec une de ses boules magiques. Je tente de planter mes griffes dans son crâne mais il est rapide, il m'évite et me titre dessus en se retournant.

Rosalie(en hurlant): NON! 

Les autres sont faibles, les triplets tentent quand même quelque chose et lui saute dessus à trois en même temps. Il... il n'a plus de balles, pas le temps de recharger, les triplets s'acharnent dessus en le dépouillant, arrachant ses vêtements et éloignant son fusil. Je suis au sol, suffoquant, quel est cette douleur qui circule en moi? Je ne peux plus rien faire. La balle est logé dans ma poitrine, heureusement qu'elle n'a pas touché le cœur. Lou, Evan et les triplets se dispersent pour nous aider. Toujours aucun signe de Virginie. Lou s'approche de moi.

Moi(en tenant ma plaie): Il... il faut... re.. retirer... la balle... 

Lou: D'accord, euh, attend, je fais comment?

Je la regarde, je n'ai pas la force de parler, c'est comme-ci cette balle détruisait mon pouvoir... et ça doit être le cas...

Lou: Ok, écoutez moi, il faut qu'on leur retire ces balles, occupez vous des autres!

Les autres se mettent au travail, je sens que ça va faire mal. Lou se positionne bien à côté de moi, serrant les poings. Elle souffle un grand coup et approche une main de ma poitrine en tremblant.

Lou(en reculant): Je peux pas...

Moi(m'efforçant de parler): S... si... je vais... mourir.

Elle me regarde à la limite de pleurer puis se reprend. Elle fronce les sourcils et écarte la plaie de ses deux mains, j'entend les autres hurler, c'est mon tour. J'hurle à la mort en sentant la balle se déloger et sortir de ma poitrine, Lou tremble tellement. Je respire à nouveau mais toujours avec mal. Je me penche vers le chasseur et le regarde avec haine. Il est à terre, son corps sans vie se vide de son sang. Je me retourne maintenant vers les autres, ils sont toujours allongés, tout comme moi, toujours faibles. Ceux qui n'ont pas été touchés nous traînent jusqu'à nos chambres. Lou reste avec moi.

Lou: Vous allez vous en sortir.

Moi:Oui... 

Je souffle en fermant les yeux, droite comme un I dans mon grand lit à côté de Jules.

Lou(en me caressant les cheveux): Il dort.

Moi: J'ai peur...

Lou: T'inquiète pas je m'occupe de vous, tu veux que j'appelle ta mère?

Moi: Non surtout pas, envoie juste un message pour dire que nous dormons chacune chez une amie, moi et Rosalie.

Lou: D'accord.

Elle se lève pour prendre mon téléphone.

Moi(en toussant): Attend, où est Virginie?

Lou: Aucune idée.

Elle referme la porte après être sortie. C'est le noir complet, j'ai mal partout. Jules ronfle à côté de moi, ce qui me rassure, au moins je sais qu'il n'est pas mort. Par contre, je m'inquiète pour ma sœur... Et les autres, j'espère que tout le monde se remettra correctement, je ne peux même pas me déplacer pour aller chercher les potions chez Eva. Je suis faible. Très faible. Mes yeux sont lourds, je les ferme et m'endors.

******

???: Réveille toi! Allez Amy!

J'ouvre les yeux avec difficulté, Jules toujours à côté de moi, endormi. Je tourne la tête vers la voix, c'est Rosalie. Je la regarde en deux fois. Quoi? C'est Rosalie? Elle me prend dans ses bras.

Moi(tremblant): Tu vas bien merci seigneur.

Rosalie: Lucie c'est occupé de moi.

Moi: Tant mieux, tu es forte! Vraiment t'es incroyable, te remettre de ces balles en peu de temps, ouah...

Rosalie: Tu vas te remettre aussi vous tous! Repose toi.

Elle part en fermant la porte, j'aperçoit un verre d'eau sur la table de chevet. J'ai soif. Je m'assois pour boire quand Jules se réveille.

Moi: Enfin.

Jules(en se redressant): Tu vas bien? 

Moi: Oui ne t'inquiète pas!

Jules: Mais je t'ai vu prendre la balle en plein cœur!

Moi(en souriant): Il a tiré à côté.

Jules: Dieu merci.

Il me prend dans ses bras. Je souffle un grand coup, soulagée.
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~Désolé pour la longue attente, j'ai été pas mal occupée pendant les vacances .. je vais me rattraper ne vous inquiétez pas! :) ~

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