Contrat avec le surnaturel - TOME 1

Chapitre 72: Changement de décor.

Chapitre 72

Nous avons atteins les 16K c'est énooooorme! Je vous remercie du fond du coeur, c'est vraiment incroyable la vitesse à laquelle le nombre de vue grandit! Un grand merci à ceux qui suivent, commentent, et votent pour mon histoire, je ne vous remercierais jamais assez! Bonne lecture et des gros bisous! ♡

Point de vue de Jules

Moi: Arrêtez de me dire de me calmer, c'est impossible!

Mathieu: On aurait dû lui dire, certes, mais dans tous les cas elle serait rester ici et aurait combattu quand même.

Moi(criant): Sauf que là elle n'a pas pu combattre, elle ne pouvais que s'enfuir!

Rosalie(en pleurant): S'il te plait, arrête de crier...

Moi: Désolé...

Je la prend dans mes bras. Tout le monde reste silencieux à présent. Les parents d'Amy ne vont pas tarder à arriver. Le médecin lui, est toujours dans la chambre. Vous l'avez compris, nous sommes à l'hôpital.

Après qu'Amy soit sortie du lycée, Lou a tout de suite envoyé un message a tout le monde pour nous prévenir. J'ai couru le plus vite possible vers la forêt mais en entendant les premiers coup de feu, mon corps fût pris d'une tel angoisse que je ne savais pas que je pouvais courir encore plus vite que je ne le pensais. Ces foutus chasseurs l'avaient déjà touché quand je suis arrivé. Le reste de notre meute est arrivé pour combattre pendant que moi je m'approchais d'elle, comme ci le temps s'était arrêté pour moi. Le sang qui coulait le long de ses jambes et la marre de sang autour d'elle m'avaient provoqué un terrible haut-le-cœur, je cru mourir. J'ai cru qu'elle était morte, mais ses doigts bougeaient encore, et en m'approchant de son visage, je vis que ses yeux étaient ouverts. Elle avait un énorme trou dans le ventre, je ne sais pas comment. Elle avait sûrement dû la prendre dans le dos mais la puissance de la balle l'a transpercé. Elle essayait de parler, je voyais ses lèvres bouger sans laisser sortir de son, sa bouche remplie de sang. Mes doigts tremblaient en la touchant, à ce moment là, j'étais perdu. Je regardais les autres qui venaient de finir le combat et de cacher les corps. Je restais là, comme un sourd, à regarder Mathieu porter le corps de ma louve, entre la vie et la mort, à voir Rosalie et Lou verser toutes les larmes de leurs corps. J'étais divisé entre la haine et la peur, comment réagir? C'était la première fois que je ressentais ça, mes griffes ne voulaient pas rentrer, mes yeux ne voulaient pas redevenir marron. Sur le chemin de l'hôpital, Rosalie avait prévenu ses parents, pendant que tout le monde se posait des questions et verser des larmes. J'étais anéantis.

Le bruit le la porte grinçante de la chambre me sortit de ce mauvais souvenir. Le docteur sort lentement et s'approche de nous à pas de souris. Nous sommes tous là, bouches baient et tremblants, à attendre son verdict.

Le docteur: Eh bien... je dois vous poser certaines questions...

Moi: Est-ce qu'elle va bien au moins?

Le docteur: Pour pouvoir repondre à cette question, je voudrais parler à une seule personne, de la famille si possible.

Nous nous tournons alors tous vers Rosalie qui est en pleure.

Rosalie(sans s'arrêter de pleurer): Je... je suis... sa... sœur...

Le docteur(embarrassé): Bien mais... je voudrais parler à quelqu'un de plus âgé, ses parents ne sont pas encore là?

Mathieu: Non, mais... je suis son oncle, je peux?

Le docteur: Bien ça fera l'affaire, suivez moi.

Les deux se dirigent maintenant vers le fond du couloir blanc, je veux savoir ce qu'il veut demander, j'utilise donc mon ouïe pour écouter leur conversation.

Le docteur: Voilà, j'ai... des choses à vous demander.

Mathieu: Je vous écoute.

Le docteur: Amy avait-elle un comportement étrange ces temps-ci?

Mathieu: Pas spécialement...

Le docteur(en prenant des notes): Est elle distante? Moins souvent chez elle?

Mathieu: Je ne vis pas avec elle, je ne sais pas.

Le docteur: C'est bien pour cela que j'aurais voulu parler à ses parents.

Mathieu: Ils ne vont pas tarder, je pense...

Le docteur: Sinon, avez-vous remarqué des changements sur le corps d'Amy?

Mathieu: C'est à dire?

Le docteur: Des yeux anormaux ou des marques quelconques?

Mathieu: Non, pas spécialement.

Le docteur: Vos réponses sont hésitantes, quelque chose ne va pas?

Mathieu: Amy vient d'avoir un accident, je suis assez déboussolé comprenez-vous?

Le docteur: Je comprend, bien, vraiment aucun changement de comportement? une agressivité? Un soudain manque de confiance envers vous ou même ses parents?

Mathieu: Pas avec moi en tout cas.

Le docteur(toujours en notant dans son carnet): Très bien...

Mathieu: C'est tout?

Le docteur: À vrai dire... j'ai moi-même remarqué quelques chose d'étrange...

Mathieu(stressé): Qu'insinuez-vous?

Le docteur: Les yeux actuels d'Amy en disent beaucoup, et... je sais que les personnes qui sont derrière vous m'écoutent attentivement.

Il me fixe. Je baisse le yeux rapidement et me tourne vers les autres. Mais comment sait-il ça? Les autres et moi nous regardons perplexes, ne sachant pas quoi faire. Soudain les doubles portes de l'entrée du couloir s'ouvrent en se claquant contre les murs, les parents d'Amy arrivent en courant, paniqués.