Chapitre 69: En danger.

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Chapitre 69

Je me réveille après une longue nuit de sommeil. Jules n'est plus à côté de moi. Mon premier réflexe est de me lever mais ma tête me tourne. J'ai les bras lourds et je peine à me lever. Un fois debout je m'avance vers la porte mais quelqu'un l'ouvre avant moi. Je sursaute ainsi que Lou quand elle m'aperçoit face à elle.

Lou(posant sa main sur sa bouche): Ouah tu m'as fait peur!

Moi: Toi aussi!

Nous avançons vers la cuisine, tout le monde est rassemblé. Je m'installe à la table avec les autres en souriant.

Moi: Alors comme ça je suis la dernière..

Mathieu: Oh mais c'est pas grave, c'est toi qui a pris le plus, une balle près du cœur ça pardonne pas.

Moi: Oui... toujours pas de nouvelles de Virginie?

Lou: Toujours pas.

Jules: Elle a dû rentrer chez elle, peut être par honte ou, je ne sais pas.

Mathieu: T'as raison, elle doit avoir honte de nous avoir embarqués la dedans sans pouvoir se battre avec nous.

Moi: Sans doutes...

Tout le monde est rétablit, j'ai un peu mal au cœur. Je serais en forme d'ici demain, le temps que mon pouvoir reprenne le dessus et que je guérisse mieux. Nous passons la journée à parler et rigoler pour que notre morale revienne. Il faut que je sois vite d'aplomb pour les cours, cette année c'est le bac! Avec tout ça je n'y pense même pas! Il faut vraiment que je me mette à bosser...

******

Déjà mercredi, je me réveille avec toujours un peu de mal, mais je ne suis pas en retard! Aujourd'hui c'est concentration sur les cours. Arrivée en cours je ne parle pas, grande première! J'écris tout le cours et y participe même. Lou est très étonnée.

Lou: Ah ouais toi tu tiens vraiment parole.

Moi(en continuant d'écrire): Eh oui ma vieille!

La sonnerie retentit et le prof demande à me parler.

Le prof (en croisant les bras): Mademoiselle Amy, quel élément déclencheur vous a fait prendre conscience qu'il faut se mettre à travailler?

Moi: Je ne sais pas, ça m'est venu d'un coup en fait...

Le prof (me tapant l'épaule): Et bien, tant mieux après tout, continuez comme ça.

Moi(ressentant une grande douleur au cœur): AÏE!

Le prof (inquiet): Mademoiselle, ça va?

Moi(en prenant mon sac): Tout... Tout va bien.

Le prof: Êtes-vous sûre?

Moi(posant la main sur ma poitrine): Oui, oui ça va..

Le prof: Vous me semblez étrange en ce moment, quelque chose ne va pas?

Moi(en sortant): Monsieur Martin, tout va pour le mieux, à demain.

Jules me tend la main pour prendre mon sac. Je lui passe d'une main tout en me tenant le cœur avec l'autre.

Lou: Toujours cette douleur?

Moi(en soufflant): Toujours, j'en ai marre, pourquoi je guéris pas?

Jules: Je sais pas, c'est quand même bizarre.

Moi: J'irais chez Eva en fin de journée, je dois rester ici et continuer de travailler, c'est bientôt le bac les gars!

Ils ne répondent pas. La douleur au cœur me suit toute la journée, je suis épuisée de ressentir ce mal à longueur de temps. En rentrant, je m'allonge sur mon lit directement. Rosalie a quitté en même temps que moi, nous sommes seules à la maison.

Rosalie: Ça va?

Moi: Mais oui ça va, tu t'inquiète?

Rosalie: Un peu quand même, le cœur... c'est grave.

Moi: Pas de soucis, je m'en remettrais.

Elle me laisse me reposer et sort de la chambre. Pour être honnête, je ne me sens vraiment pas bien... Je regarde mes mains et tente de faire sortir mes griffes, je n'y arrive plus. Je n'ai aucune force. Et si mon pouvoir disparaissais à jamais? Oh non ça recommence... La douleur est de plus en plus pénible, j'ai peur. Peur de mourir. Peur tout court. Je me lève, la douleur persiste, je n'arrive pas à la calmer. Je décide d'aller chez Eva. Le chemin est très long, je ne peux pas me transformer. La douleur me suit toujours, c'est atroce. C'est comme ci chaque seconde on m'entrait et ressortais un couteau rouillé dans la poitrine. Je m'arrête quelques minutes, à bout de souffle et mal en point. Je ne devrais pas être seule... Mon cœur bat très vite, mais je suis presque arrivée, encore un petit effort. J'arrive après cinq bonnes minutes de marche. J'entre et m'installe sur le fauteuil, je me sens très mal, comme ci c'était la fin. La douleur est insoutenable. Je cherche un peu partout un livre ou quelque chose qui pourrait me donner des indices sur les chasseurs et leurs balles qui font vraiment beaucoup souffrir! J'aperçois le bon livre, je l'ouvre. Alors, patati... Patata... Là! J'ai trouvé!

Moi: Les chasseurs... blablabla... alors: "les balles utilisées sont destructrices de pouvoir. Elles sont valables pour toutes les créatures. La substance qu'elles contiennent se propage dans le corps après s'y être logées. Si la balle n'est pas enlevé avant les vingt minutes qui suivent, c'est la mort." Eh ben j'ai eu de la chance! Continuons.... "Les balles logées dans les jambes ou les bras mettent plus de temps à faire effet, c'est pour cela que les chasseur visent le cœur ou la tête pour une mort instantanée, sachant que les balles "normales" n'ont aucun effet sur les créatures car elles cicatrisent de suite. Si le ventre est touché, il est plus probable que le cœur soit atteint, si la balle atterrit dans la poitrine, c'est pire pour le cœur, la victime sera en très grand danger."

Je ferme le livre, avec encore un petit espoir de vivre et de ne pas laisser mes proches me voir mourir à petit feu. Je cherche un autre livre de potion contre cette balle, je dois trouver vite, la douleur ne fait qu'empirer. Je trouve quelque chose.

Moi: "Les chasseurs, contre-attaque." Bon... je dois trouver le remède dans ce livre.

Je l'ouvre et tourne les pages une à une en puisant toute ma force. J'observe les différentes images qui montrent les potions à utiliser puis regarde sur l'étagère si l'une d'entre elles y est posée. Effectivement il y en a une, mais c'est la moins puissante. Tant pis, je la prend quand même, au moins je suis sûre d'aller un peu mieux. Je me lève et prend la fiole. Je vérifie la quantité à prendre sur le livre qui m'indique deux gouttes seulement. Bon, je me lance.

Contrat avec le surnaturel - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant