Chapitre 12

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_Je t'emmène faire du roller!"

Heu... sur le coup j'eus du mal à mettre mes idées en place:

_Pardon?

_J'ai dis: je t'emmène faire du roller, c'est la surprise d'aujourd'hui!

_Quoi? Mais nan! On a l'article à finir...

_Oh mais tu veux pas te détendre un peu Emy! T'as le temps de le faire plus tard ton article!"

Il commença à se lever. En remettant sa veste en cuir. Il posa deux, trois pièces dans la coupelle où se trouvait le ticket de caisse.

J'essayai de protester..

_Mais....

_Il n'y a pas de "mais" envisageable Mlle Bowenn! Vous venez avec moi."

Il était à présent debout et me tendit la main en faisant son plus beau sourire. Je soupirai tout en aquiescant et je fis un léger sourire en coin. J'attrapai sa main et des frissons me parcoururent... On commença à marcher, vers je ne sais où.

_Ah bah voilà! Tu vois quand tu veux!

_Pff! Tu sais très bien que je ne peux rien refuser à un beau blond!

Sur ce je luis fis un petit clin d'oeil et il sourit.

_Même si il fait peur?

_Même si il fait peur."

On ria tous les deux à cette évocation de l'interview... de notre toute première avec les autres acteurs du Labyrinthe.

On marcha encore deux minutes avant que Thomas s'arrête.

"_On est arrivés."

Mais pas la moindre vue d'un skate park ou d'une avenue ou même d'une paire de roller. Tout ce que je voyais en face de moi était une moto.

Je questionnai Thomas du regard. Ce dernier ria.

"_ Tu pensais qu'on allait aller à l'avenue verte à pied?

Je begayais.

_Bah heu... oui?

_Et bah non! Je te présente Betty!

Il fit de grands gestes pour désigner la moto noire.

_C'est la tienne?

_Non non, je l'ai volé."

Je me mis à rire de ma stupidité, et il ria aussi.

Il se dirigea vers sa moto et en sortit deux casques. Il en posa un sur le siège et garda l'autre en main en se redirigeant vers moi. Il me degagea quelques cheveux du visage, ce qui me fit frissonner. Il déposa ensuite le casque sur ma tête visière ouverte. Puis il se pencha pour attacher le casque au niveau du cou. Il allait repartir vers sa moto mais je l'appelai:

"_Thomas, il se retourna.

_Oui?

_Je... j'ai jamais fait de moto.

Il se reavança vers moi.

_Et?

_Bah... j'ai un peu peur quoi...

Cette fois il se rapprocha de moi et ferma ma visière.

_T'inquiète princesse!"

Et il repartit. Il m'avait appelé comment là? Princesse?... Et pourquoi ça me faisait des choses bizarres dans le ventre? Encore une fois mes joues commencèrent à rougir et pourtant cette fois le casque me protégeait du froid.

Il chevaucha sa moto et mit son casque sur sa tête, visière encore ouverte. Moi, je n'avais pas bougé d'un poil.

_"Alors tu viens?"

Il me sourit et j'arrivai du côté droit du cheval de fer. Je me tenu à l'arriéré du siège et posais mon pied droit sur le repose pied. J' essayais de me hisser sur la bequane sans grand succès. Thomas me poussa alors par la taille.

"_Accroche toi à moi.

_Ok.

Je mis alors délicatement les mains autour de sa taille en gardant les mains accrochées ensemble devant son abdomen.

_T'inquiète pas ça va aller. Je suis sûr que ça va te plaire!

_Ouais... j'espère aussi..

Il se retourna, et me regarda droit dans les yeux.

_T'as confiance en moi?

Je scrutais le noisette de ses yeux avant de répondre.

_Oui Thomas. J'ai confiance en toi.

_Dans ce cas tout se passera bien. Je te le promets."

Sur ce il demarra son engin à moteur et demarra doucement. Il tourna légèrement à gauche pour rejoindre la route. Mon coeur batait à mille à l'heure. J'avais tellement peur!

Il roulait tout doucement, donc pour le moment ça allait. On arriva alors à un feu rouge et lorsque ce dernier devint vert, Thomas prit à gauche et commença à un peu accélérer: on arrivait sur une autoroute.

Je fermai alors les yeux et je resserai mes mains et Thomas le remarqua. Sans quitter la route des yeux il me dit:

_J'accélère un peu j'ai pas le choix, mais surtout ne t'inquiète pas,  tout va bien."

Sa voix douce me rassurait. Et puis au bout de quelques minutes, il n'y avait eu aucun problème alors je me permis d'ouvrir les yeux. Et ce que je ressentis me laissa dans voix. Je voyais toute la campagne, la nature sur les côtés droit et gauche à une vitesse inimaginable. Je sentais le vent sur tout mon corps, il ebouriffait mes cheveux se trouvant épargner par le casque. Je me sentais si libre!

Je relachai donc un peu ma prise sur Thomas sans le lâcher pour autant. Je profitais juste de ce moment hors du temps.

Et j'eu l'envie soudaine de crier. De hurler au monde que j'étais là, que j'existais, que j'étais moi. Alors c'est ce que je fis. J'élevai ma voix à m'en cracher les poumons.

Je ne pouvais que sentir d'ici, le large sourire de Thomas se dessiner sur son visage.

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Hey petites araignées!

Prochain chapitre avec le point de vue de Thomas!😉

Pleins de bisous!😘

Mon extraordinaire vie banaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant