Chapitre 5

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J'arrivais vers la porte lorsque je sentis une présence derrière moi. Je me retournai et vis Thomas:
"_Je vais vous raccompagner, on sait jamais vous pourriez encore vous perdre.", dit-il avec le même sourire que j'avais déjà vu à plusieurs reprises.

Après ça Thomas me suivit dans les couloirs. On arrivait à l'ascenseur. Aucun de nous deux n'avait prononcer un seul mot pas par gêne je ne pense pas... mais plutôt parce qu' on ne savait pas trop quoi dire.

Une fois à l'intérieur de l'ascenseur Thomas appuya sur le bouton "0". Puis il engaga la conversation:
"_Alors comme ça vous n'avez pas le sens de l'orientation?
_Hum... non pas vraiment effectivement..."
On émit un petit rire.

Les portes s'ouvrirent et j'entrais dans la salle d'accueil, j'allais me retourner pour serrer la main de Thomas mais celui-ci avançait déjà pour me suivre. Je passais donc le hall et arrivais aux portes en vert où je m'arrêtais pour enfin dire au revoir à mon accompagnateur mais Thomas m'ouvrir la porte. Je fus assez surprise mais sortis.

Arrivés dehors je lui dis en plaisantant:
"_Vous allez me suivre encore longtemps? ,il sourit.
_Non je m'arrête là. Et vous pouvez me tutoyer je pense que ce sera plus simple pour nous deux.
_Oui d'accord...
_Je peux également vous appeller Emy?
_Oui bien sûr!
_D'accord", il sourit.

Bon là c'etait officiel... une gêne s'était installée... Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi... Il rompit le silence:
"_Alors comme ça je fais peur? , je ris à cette remarque.
_Non c'est juste que je fais souvent ce genre de blague faut pas tout prendre au premier degré c'est tout!, il rit.
_Ah donc je ne suis pas un beau blond?
_Ah vous.. tu es blond après beau ça..." en disant cela je bougeais les mains en mimant coup-ci coup-ça. On rigola ensemble.

"_Bon il faut que j'y aille. ,lui dis-je.
_Très bien. Ce fut un plaisir en tout cas.
_Pour moi de même."

On souria puis je me retournai pour prendre ma route. Un petit vent me soufflait au visage. J'avais déjà fait quelques pas lorsque Thomas m'appella:
"_Emy!, je me retournais pour le regarder. Il cria un peu plus fort:
_Tu travailles pour quel magazine déjà!?", des passants nous devisageaient comme si on les dérangeait. Mais je m'en fichais:
_People Magazine!
_D'accord merci!
_De rien!"

On rigola encore pour changer. Et je me retournais pour rentrer chez moi. Je ne savais pas pourquoi mais je souriais...

Mon extraordinaire vie banaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant