Cela fait maintenant 5 jours que je ne peux pas bouger du lit. Les chaines me font mal à force de tirer dessus. Ils me détachent seulement deux fois par nuit:
La première pour aller en cours et la deuxième, pour que je puisse me soulager au p'tit coin.
Raito adore venir me rendre visite depuis que je ne peux plus l'envoyer paitre et ça l'amuse au plus au point. Je ne peux pas m'empêcher de lui lancer un regard aussi noir que de l'encre à chaque fois qu'il entre comme si c'était tout à fait normal de s'introduire chez les autres comme ça.
Un autre inconvénient: je ne peux plus leurs échapper si l'un d'entre eux a subitement une petite soif donc je dois me laisser faire en serrant les dents. Je serais bien tentée de les mordre, moi aussi juste pour voir leurs jolies frimousse grimacer sous le coup de la surprise puis sous le coup de la douleur. Eh oui, le sadisme me tient compagnie en ce moment même, j'ai du l'accepter si je veux tenir tête à ces ordures de psychopathes.
Je suis allongée sur le lit en train de me dire que de la compagnie autre que mes idées noires ne me ferait pas de mal, même si Akylium réapparaissait sans prévenir, je serais hyper contente de pouvoir parler avec lui, même si cela voudrait dire l'écouter m'apprendre comment dépecer une proie, ça m'éviterait de m'ennuyer à mort.
Je n'ai pas le temps de me plaindre une énième fois que la porte s'ouvre sur Ayato . Je me redresse subitement.
Il me pose ensuite une question de but en blanc assez déconcertante:
- Dis moi, m'aimes-tu?
Prise de court, je commence à rougir à une vitesse hallucinante donc je tourne la tête de côté pour qu'il ne le remarque pas et lui réplique:
- Le baiser........le baiser d'il y a 5 jours, était-il sincère?
- A ton avis? Je ne t'aurais pas posé cette question sinon.
Je le regarde, surprise de ce qu'il vient de dire. Il vient s'asseoir sur le lit et me regarde d'un air sérieux, plongeant ses iris dans les miennes.
- Je viens de te le dire, je t'aime, c'est très bizarre de le dire pour moi vu que c'est la première fois que je tombe amoureux d'une humaine. Mais toi, tu es spéciale.
Je fronce les sourcils, pas si sure de comprendre.
- Alors, tu m'aimes juste parce qu'il y a quelque chose, en particulier, chez moi, qui t'attire?
Au lieu de répondre par des mots, il me répond par un baiser auquel je répond après une hésitation de moins de 10 secondes. Après tout, mes sentiments pour lui sont réciproques, non?
Je reste collée à lui, maintenant, j'en suis sure, je veux rester avec lui.
En fait, je ne m'en suis pas rendue compte mais depuis le début, je suis attirée par lui et maintenant qu'il est là, son corps touchant le mien, je n'ai qu'une envie:
L'embrasser encore et encore, jusqu'à ne plus avoir de souffle. Mais on finit par se séparer puis je le regarde dans les yeux une nouvelle fois, croisant son regard vert émeraude.
- Je t'aime aussi, Ayato.
Il me renvoie un regard plein d'amour puis soudainement, la lueur de joie qui brillait dans son regard s'éteint et je m'aperçois qu'il fixe quelque chose, sur le haut de mon bras droit dont la manche le cache à demi.
- Depuis quand as-tu cette marque?
- Oh, ça? Je l'ai depuis toute petite, c'est une tâche de naissance, lui répondis-je en relevant ma manche pour qu'il la voit en entier.
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Des élèves pas comme les autres
FanfictionJe suis une lycéenne comme les autres, et mon prénom? Il n'a pas vraiment d'importance. Je passe en première cette année avec ma meilleure amie Cynthia, on vit une vie tout ce qu'il y a de plus normale jusqu'au jour ou est annoncé l'arrivée de 6 n...