Chapitre 9

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Attention ! Ce chapitre est le même que celui de hier, mais wattpad me le signale comme brouillon donc je le republie. Désolée pour ceux qui reçoivent de nouveau la notification, bisous. 

Note de l'auteur : Hello mes petits chats ! Le chapitre est plus court, parce que j'ai publié un peu plus tôt que d'habitue. J'avoue que je suis un peu stressée par rapport à ce chapitre. En tout cas je vous remercie de suivre la fiction, et de commenter, vous êtes justes adorables. Je vous souhaite une bonne lecture <3

Point de vue de Will

L'enterrement, était vraiment horrible. En même temps c'était pas souvent joyeux. Je crois que si je connaissais Jack personnellement, je me serais mis à pleurer. Quand j'étais arrivé là-bas, il y avait eu beaucoup de monde, mais aucune trace de Rob, je m'étais demandé un instant si je ne m'étais pas trompé, même si le lieu et l'heure correspondaient. Je m'étais glissé tout au fond, derrière tous ces gens, qui me jetaient des regards presque interrogateurs, en se demandant qui j'étais. C'était assez gênant, et je les trouvais presque impolis, peu importe qui j'étais, ils étaient pas là pour moi, si ? J'étais légèrement énervé, mais quand je le vis apparaître je me détendis immédiatement, son regard était voilé de tristesse, mais aussi de peur. Il scruta la foule devant lui, et son visage se ferma, comme si chaque visage qu'il observait l'oppressait encore un peu plus. Puis, ses iris grises rencontrèrent les miennes, et je ne pus m'empêcher de lui lancer un petit sourire, parce que je voyais qu'il allait mal, parce qu'il était beau malgré ses yeux tristes, et parce que j'étais juste content, de le voir, et que je voulais qu'il aille mieux. Il me rendit mon sourire, mais il s'effaça rapidement, avant qu'il ne se tourne vers sa famille. Pendant la seconde où il avait sourit, son visage avait été illuminé, et j'avais juste envie d'écarter la foule devant moi pour écraser ses lèvres contre les miennes. Ce qui aurait été, évidemment, la pire idée que j'aurais jamais pu avoir. A la place, j'observai les personnes qui étaient arrivées avec lui, il y en avait 3. Un beau jeune homme, qui avait l'air légèrement plus vieux que lui, ça devait être son grand frère. La beauté de la femme avec lui me frappa, elle avait les traits fins, la peau assez claire, et de longs cheveux bruns, presque roux. Elle portait une robe noire, qui la mettait très en valeur, je supposai que c'était la femme que j'avais eu au téléphone, sa mère. Et puis, il y avait un homme avec eux, avec le visage dévasté, je devinai que c'était son père. Son teint était pâle, et ses yeux sombres, mais pas de colère, non plutôt de tristesse, vide de toutes émotions positives. Tout à coup, un homme parla, d'une voix forte et commença la cérémonie. Moi qui était là que pour Rob, je ne prêtai pas vraiment attention à tout ce qu'il racontait, mais je regardais intensément mon ami. Je me demandai pendant une demi-seconde s'il sentait mon regard, puis je décidai que je m'en fichais. Parce qu'il savait que j'étais là pour lui, et que quoi qu'il lui arrive je serais là. Il ne regardait pas l'homme qui parlait juste devant lui, il avait la tête baissée, et tripotait la rose rouge qu'il tenait dans ses mains. Tout au long de la cérémonie, je n'avais rien écouté, j'avais juste passé mon temps à regarder Rob, en me demandant à quoi il pensait, parce que j'étais trop inquiet pour lui, parce que je savais à quel point il était affecté par ce décès. A la fin,  j'étais parti en avance, parce que je n'avais plus rien à faire là, mais je ne pouvais pas partir avant de lui avoir parler, alors je m'étais assis sur un banc gelé, et j'avais attendu. Puis, il était arrivé, avec sa mère, et j'avais vu son visage, il avait l'air vide de l'intérieur, épuisé aussi. Je n'avais pas pu de m'empêcher de le serrer dans mes bras, je n'avais pas entendu ses sanglots, ses larmes étaient si douloureuse qu'elles étaient silencieuses. Et moi j'avais l'impression qu'on m'enfonçait doucement un couteau en plein milieu de la poitrine, et qu'on le remuait dans tous les sens. Vous savez cette sensation quand on voit les gens auxquels on tient souffrir ? En plus de souffrir avec eux, on se sent impuissant, et on a juste envie de faire payer à ce qui leur fait du mal, mais quand il y a pas de responsable, c'est presque pire. Alors je l'avais serré contre moi, et je ne sais pas combien de temps on est resté comme ça, et puis, à un moment, il essuya ses joues mouillées, ses yeux étaient rougis mais les larmes n'en coulaient plus. Il tenta de me faire un petit sourire et il jeta un regard à sa mère, elle était toujours seule. Il me regarda dans les yeux, et murmura un merci et partit, avant que sa mère lui prenne la main, et ils s'éloignèrent, et c'est ce que je fis, du côté opposé.

I love a boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant