Chapitre 24

55 4 3
                                    

Point de vue de Will 


Quand on descendit de l'avion, la première chose qui me frappa, c'était la lumière du soleil, elle était si claire, si éclatante. Puis ce fut sa brûlure sur mon visage et mes bras. Contrairement à Paris, ici il faisait chaud et beau, et à voir le sourire sur le visage de mes amis, ce voyage tombait au bon moment. Je me tournai vers Rob près de moi, il me sourit et pressa discrètement ma main dans la sienne. Quand on entra dans la bâtiment principal, tout le monde était silencieux, observant l'aéroport, il était grand, et magnifique. L'architecture était assez moderne et autour de nous, les gens marchaient dans tous les sens et parlaient dans toutes les langues, j'avais l'impression d'être dans une centrifugeuse.

-Oh les gars ! Leo s'exclama en passant devant une boutique de vêtements.

-Quoi ? Je lui demandai, surpris qu'il s'arrête en plein milieu des allées bondées.

-Viens avec moi !

Il m'entraina à l'intérieur de la boutique, le brouha de la foule fut remplacer par une chanson de rap en espagnol, et un homme en chemise et jean, s'approcha de nous, une pile de vêtements dans la main.

-Hola ! Il nous salua, en espagnol.

-Hola. Leo, tu sais parler à espagnol couramment ? Je le questionnai, en lui jetant un regard, mi-figue mi-raisin.

-Ben ouais.

Il sortit un minuscule guide de conversation, et commença à feuilleter les pages. Je regardai le vendeur qui me jetait un regard amusé, avant de déposer ses vêtements sur les étagères.

-Je parle français, un peu. Il expliqua en se tournant vers nous, voyant Leo se débattre encore avec les pages.

Son accent était à couper au couteau, et il avait l'air adorable, avec son large sourire, et ses cheveux noirs, tombant dans sa nuque. Je lui souris, et donnai un petit coup de coude à Leo.

-Quoi ?

-Le monsieur, il parle français.

-Oh ! Il ferma son livre, et se tourna vers lui. C'est génial. On est un groupe de musique, avec 2 autres amis, il fit un signe en direction de l'entrée. On aimerait avoir des t-shirts assortis.

Le vendeur hocha la tête, et je me demandai si il avait vraiment compris ou s'il ne voulait juste pas passer pour un idiot. Mais, il partit vers l'arrière de la boutique, et je regardai autour de nous. Il faisait frais dans la boutique, et des centaines de vêtements s'accumulaient, çà et là, dans un gout sûr, qui donnait l'impression d'un grand choix, mais pas d'une friperie.

-J'espère qu'il a compris ce que tu cherchais. Je murmurai, de sortes que le vendeur ne m'entende pas.

-S'il parle français, il comprend, dit Leo de sa voix tranquille, mais au fond je le soupçonnai d'être contrarié de ne pas avoir pu utiliser son guide de conversation.

Le vendeur refit son apparition, et nous proposa un polo blanc, avec une inscription à écrire en noir, sur la poitrine à gauche.

-Ici, il présenta l'emplacement sur la poitrine, on peut écrire le nom du groupe ou autre chose.

-C'est une bonne idée oui. Tu veux écrire quoi ? Je demandai à Leo.

-Je sais pas.

-Vida musical ? Le vendeur nous proposa, en on échangea un regard entendu que le vendeur interpréta mal. Ou en français ?

-Non, en espagnol, c'est parfait. Répondit Leo.

Le vendeur s'en alla avec Leo, pour choisir le style du message et les tailles. Je me promenai dans la boutique, et j'aperçus un petit étalage, rempli de bracelets pour homme. Il y en avait un assez discret mais plutôt joli, en cuir tressé. La fermeture était en acier, et assez large pour y inscrire quelque chose.

I love a boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant