Chapitre 14

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Note de l'auteur : Hello mes petits chats !  Je reviens avec un nouveau chapitre, je l'ai trouvé difficile à écrire, mais j'espère que vous aimerez. Je vous souhaite une bonne lecture, et merci d'être là !

Point de vue de Rob

Will ouvrit la porte avec un petit sourire, et je plaquai directement mes lèvres sur les siennes. On était samedi matin, Will m'avait envoyé un message à 8h pour me prévenir que ses parents étaient pas là, et moi j'avais sauté sur l'occasion. J'étais allé prévenir James que je sortais voir Will, il m'avait d'abord crier, bon plutôt grogner de ne pas le réveiller, puis il m'avait dit de bien m'amuser avant de replonger sous la couette. J'étais rapidement parti, j'étais monté dans le bus tout joyeux, un con joyeux, parce que oui j'avais oublié mes écouteurs. Alors j'avais passé le trajet, certes court, l'esprit pris au piège d'une conversation entre deux mamies allant faire leur marché, assises derrière moi. D'un côté c'était mignon, d'avoir l'air si complices après autant de temps, ça me rappelait Will et Rafael, comme si j'avais besoin de quelques choses pour penser à Will. Mais peu importe, à présent il avait ses lèvres contre les miennes, mais il les retira rapidement. Je le regardai en fronçant les sourcils, ce qu'il ignora, observa autour de lui et soupira de soulagement.

-Les voisins. Il murmura.

Je le regardai, légèrement vexé, il était 8h30, la rue était déserte, et il pensait à ça. D'un côté je le comprenais, mais une partie de moi, était légèrement vexée, et il le lut sur mon visage.

-Je suis désolé.

Il prit ma main et m'entraîna à l'intérieur, claquant la porte derrière nous.

-Je suis désolé, je me sens tellement bien avec toi, je ne veux pas tout gâcher. Il sonda mon regard de ses yeux bleus, avant de reprendre. Et puis merde.

Il me plaqua doucement contre la porte d'entrée et embrassa mes lèvres, d'abord doucement, comme un battement d'aile de papillon, puis plus rapidement, maladroitement. Comme s'il voulait me dévorer, ou que c'était notre dernier baiser, en tout cas, moi, il me retournai l'estomac. Il mordilla doucement ma lèvre inférieure, m'arrachant un petit gémissement, et il en profita pour glisser sa langue contre la mienne. Je sentis ses mains ouvrir mon manteau et le jetai par terre, sa bouche toujours contre la mienne, il rapprocha doucement son bassin du mien, déjà brûlant d'un doux désir, un frisson me parcourut le bas ventre, et ses mains se posèrent sur le bas de mon dos. Il se recula doucement, et me regarda avec un petit sourire craquant, rien que le voir sourire attisait mon désir, imaginant ses lèvres partout sur moi. N'y tenant plus, voulant sentir sa peau contre la mienne, le cœur battant tellement fort qu'il allait déchirer ma cage thoracique et s'envoler haut, revenir à Cupidon, qui lui avait décoché sûrement une putain de flèche. Bref, Will avait cet effet sur moi, celui de penser comme une adolescente avec son premier émoi tout en ayant envie de lui arracher tous ses vêtements, et de savourer la chaleur de sa peau chaude contre la mienne. Alors, avec ce désir brûlant martelant mes veines, je lui enlevai son haut, heureusement pour moi, ou malheureusement pour mon corps, qui se consuma sous les sensations, Will ne portait rien en dessous. Mes mains se promenèrent doucement dans son dos, s'enfonçant doucement contre ses muscles fins, quand il mordilla la peau tendre de mon cou. Doucement ses mains caressèrent mes fesses, et instinctivement mes jambes s'enroulèrent autour de ses hanches. Il passa ses mains sous mes cuisses, me rapprochant encore plus de lui. Je sentais son entre-jambe aussi dure que la mienne, et je tremblai de désir sous les sensations, il recula légèrement, et me regarda dans les yeux, les siens s'étaient assombris, ses pupilles dilatées par le désir. Il bougea légèrement les hanches, et une pression s'exerça sur mon sexe déjà sensible, et je me mordis la lèvre évitant de laisser sortir un autre gémissement. Je sentais Will contre moi, dans le même état, et je lui embrassai doucement la bouche, pour lui faire comprendre que soit il me lâchai maintenant, soit il allait falloir m'en donner plus, sinon j'aurais besoin d'une douche froide, peut-être même de deux.

I love a boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant