Chapitre 17

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Note de l'auteur : Hello mes petits chats ! Aujourd'hui je publie un long chapitre, pour m'excuser de ma très longue absence. Je suis vraiment désolée, et je suis vous remercie beaucoup d'être encore là. Bonne lecture ! 

Point de vue de Will

Je me réveillai, engourdi par le sommeil, mes yeux papillonnèrent, et s'ouvrirent sur ma chambre sombre. Le soleil s'était couché, je me tournai vers mon réveil, il n'était que 19h. Et tout à coup, la froideur sous les draps près de moi me frappèrent. Mais où était passé Rob ? Je ne sais pas combien de temps j'avais dormi, mais pas longtemps. Après ce qu'il s'était passé, je l'avais embrassé, et serrai fort contre moi, essayant de contrôler les battements frénétiques de mon cœur. Je m'étais fondu dans la chaleur de son corps, pressé contre le mien, savourant la douceur de sa peau sous mes doigts. Je fermai les yeux, me souvenant de ce sentiment de sécurité, qui m'avait poussé à m'endormir, tout contre lui. Mais, tout à coup, j'entendis sa voix, au rez-de-chaussée. Sa voix grave portait, et s'insinuait dans mes oreilles comme un courant chaud. Je n'entendais pas ce qu'il disait, j'entendais juste son grain de voix chaud et sexy, puis la voix de ma mère lui répondant, et un frisson de panique me parcourut. Cette sensation très spéciale, que l'on éprouvait juste avant de paniquer réellement, comme si notre estomac se recroquevillait sur lui même. Mais, dans le ton de ma mère, j'entendais sa gentillesse, et je compris qu'elle aimait bien Rob, et qu'apparemment il ne lui avait rien dit de ce qu'il s'était passé, sinon sa voix, n'aurait pas cette note détendue. Je ne savais pas si elle le prendrait bien si je lui disais, mais je ne suis pas sûr qu'elle soit aussi sereine qu'elle l'était maintenant. Je réfléchis peu à peu à la situation. Avec Rob, on allait de plus en plus loin, que ce soit dans le sexe ou dans les sentiments. Je ressentais, au creux de mon corps le frisson de l'attirance. Et même si c'était pour un autre garçon, et que je ne savais pas comment réagir, je savais que plus je me battais contre cette alchimie, plus elle se renforçait. Mais, en plus de cette ça, je savais au fond de mon cœur que nos âmes étaient en train de se lier, plus on passait du temps ensemble, plus j'aimais ces moments-là, plus j'aimais en connaître plus sur lui, sur le fait qu'il ait passé son enfance dans un bar italien, et que malgré ça il déteste le café. J'avais pour but, au tout début de cette relation, de ne jamais me prendre la tête, mais quand le cœur s'emmêle, c'était même plus la peine. Je ne finis pas mon raisonnement, ne voulant pas vraiment savoir si l'amour était vraiment dans l'équation, que Rob débarqua dans la pièce. Il portait un de mes t-shirts, et un de mes joggings, et je le trouvai juste adorable. Il me sourit quand il vit que je le regardai, et il s'approcha. Il s'assit sur le lit, près de moi, et se pencha vers moi, j'avais soulevé le drap, et je ne portais qu'un caleçon. Je vis la pointe de ses cheveux mouillés, et légèrement en bataille, et je ne pus m'empêcher de le trouver super sexy. Il me fit un bisou sur le bout du nez, et je ne pus m'empêcher de sourire, même si c'était totalement niais. C'est peut-être même pour ça que j'ai souri, parce que c'était adorable. Je passai une main sur nuque chaude, enfonçant mes doigts dans ses mèches humides, et il s'écarta légèrement de moi. Je rencontrai ses doux yeux gris, et son regard réchauffa ma poitrine, comme une étincelle dans des brindilles, et je sentis mon cœur s'enflammait. C'était peut-être ridicule, mais je ressentais vraiment cette sensation de chaleur au creux de ma cage thoracique. Je me relevai doucement, me mettant en position assise, l'obligeant ainsi à se redresser. Ma main toujours dans ses cheveux, je le rapprochai de moi, et j'enfonçais mon nez dans son cou, quand il serra ses bras autour de moi, je me sentis réconforter, le froid que j'avais ressenti en découvrant le lit vide se dissipa, totalement. J'avais l'impression d'être à l'intérieur de coton, tout chaud, mais quelque chose me chagrinait. En respirant dans son cou, je compris, et je me reculai doucement de lui, le regardant dans les yeux.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Il questionna, passant ma main dans mes cheveux, les rabattant vers l'arrière au passage.

-Tu sens moi. Je murmurai, la voix rauque de sommeil.

I love a boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant