Chapitre 11

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Note de l'auteur : Hello mes petits chats ! J'espère que vous allez bien. Je voulais déjà tous vous remerciez pour vos lectures et vos votes, vous êtes adorables. Je vous souhaite une bonne lecture, je vous retrouve à la fin du chapitre, bisous <3

Point de vue de Will

-J'avais cru que ce moment n'arriverait jamais. Je murmurai contre son oreille.

Je sentais ses mains chaudes à travers le tissus de mon pull léger, dans mon dos. Il me serrait un peu plus fort, et mon nez se frotta contre la peau toute douce, derrière sa mâchoire. Une vague de son odeur, de thé vert, et de lui même, s'écrasa dans mes poumons. Je sentis sa peau frissonner sous mon contact, ce qui a eu pour effet de faire trembler la mienne. Il se décolla légèrement de moi, ses mains, descendirent le long de mon dos, effleurant mes hanches au passage, avant de se poser sur mon torse. J'avais l'impression qu'une traînée de braise avait été déposée sur tout le haut de mon corps, les muscles de mon dos s'étaient contractés sous son passage. Il me faisait un drôle d'effet, et pourtant, je rêvais juste qu'il recommence encore et encore, qu'il arrache mon pull, et que je sentes ses mains chaudes et légèrement rugueuses contre ma peau. Ses doigts pianotaient doucement sur ma poitrine et je relevai la tête, croisant son regard gris. Il pétillait, il avait l'air content, mais aussi un peu hésitant, je lui souris doucement, et ses lèvres roses s'étirèrent en un sourire. Je ne pus empêcher ma main de se poser sur sa joue, je le caressai doucement, les poils courts de sa légère barbe râpant légèrement ma peau. Mais c'était agréable, j'avais l'impression que chaque picotement prouvait qu'il était là, dans mes bras, sa main chaude contre mon cœur, menaçant de sortir de ma cage thoracique. Il passa rapidement sa langue entre ses lèvres avant de déglutir. Il rougit, et je compris que ça le gênait, mais regarder ses lèvres, me donnait juste envie de l'embrasser, encore. C'était un besoin intempestif, et pourtant, si intense que je n'aurais pas pu y résister plus longtemps. J'avais l'impression que j'étais en apnée dans de l'eau glacée depuis qu'il m'avait embrassé. Et là, depuis qu'il était contre moi, l'eau se réchauffait peu à peu, mais j'avais besoin de plus, j'avais besoin de respirer à travers sa bouche.

-Tu veux rentrer ? Je lui demandai soudain.

Parce qu'avant d'écraser littéralement mes lèvres contre les siennes, il fallait que je sache, ce qu'il voulait lui. J'espérais qu'il me dirait qu'il ne regrettait pas, surtout après avoir éloigné la vendeuse de pizzas. Il se recula et hocha la tête, j'attrapai sa main, avant de l'entraîner à ma suite dans l'entrée. Je l'avais pris, par habitude, par désir, sans vraiment réfléchir, et il serra la mienne en retour. Je souris en fermant la porte, derrière moi, j'avais l'impression que mes cellules allaient exploser les unes après les autres tellement tout ce que je ressentais me sembler fort. Je nous dirigeai vers la cuisine, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que c'était la pièce la plus proche, et que je n'en pouvais plus d'attendre, de rester dans le doute. Je tournai mon regard vers lui, et je voyais le sien fuir, ou plutôt scruter chaque recoin de la pièce sauf moi. J'avais l'impression que j'étais en train de le perdre, rien que cette idée me faisait paniquer. Je resserrai ma main un peu plus autour de la sienne, douce et chaude, et son regard s'encra dans le mien. Je retrouvai cette sensation de bien-être, de douceur, comme si on flottait sur un nuage, que plus rien était réel, sauf ce que je ressentais. Il me sourit, et montra le plan de travail de la main.

-Je peux m'asseoir là ? Il demanda, la voix légèrement rauque, mais très sexy.

J'éclatai de rire, avant de hocher la tête, il me sourit. Un grand sourire, qui dévoilait ses dents blanches et qui illuminait son visage, lui donnant tout à coup un air, un peu plus jeune. Il lâcha ma main, et je serrai le poing pour m'empêcher de rattraper la sienne, jetant un léger regard sur son dos, recouvert par un gros pull gris foncé, et ses hanches couvertes d'un jean. Il s'assit sur le plan de travail, et ses jambes se balancèrent dans le vide, en faisant bien attention à ne pas cogner contre les placards. Et je trouvai ça juste adorable, mais je détournai à regret le regard, et m'assis sur la table, en face de lui. Je regardai ses jambes se rapprochaient dangereusement des miennes immobiles, je ne savais pas si je devais le regarder, ou bien fixer mes jambes. Mais tout à coup, je n'osai plus, regarder le mec en face de moi, le mec à qui je pensais nuit et jour depuis que je lui avais ouvert la porte, ma chemise tâchée de café. Parce que maintenant, je l'avais embrassé, et que si ça se trouve tout allait se finir maintenant, moi assis sur la table de la cuisine, quelle décadence. En fait, j'étais tellement stressé, que j'avais l'impression que ma poitrine s'était déchirée en deux, et qu'à part une violente douleur je ne ressentais plus rien.

I love a boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant