Chapitre 16

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Note de l'auteur: Hello mes petits chats ! Je reviens avec un nouveau chapitre un peu plus long cette fois. En tout cas, je vous remercie d'être là, et je vous souhaite de joyeuses fêtes, et une bonne lecture. 

Point de vue Will 

J'entendis la sonnette retentir dans toute la maison, et les pas de ma mère, sur le carrelage du couloir au rez-de-chaussé. J'étais assis sur mon lit, un cahier de maths sur les genoux, en train de réviser, ou devrais-je dire de tenter de réviser pour le contrôle que j'avais la semaine suivante. Mais en réalité, je pensais plus au concours qui avait lieu le lendemain, et un peu, ou beaucoup à Rob, qui venait justement d'arriver. J'abandonnai mon cahier de maths, et sortis de ma chambre, toujours pieds nus. Déjà, j'entendais ma mère l'accueillir, j'entendis son sourire dans sa voix, je crois qu'elle l'aimait bien, ça tombait bien, moi aussi. La voix douce et grave de Rob lui répondit, et résonna dans les escaliers, me donnant un petit frisson dans le bas du dos. De là où j'étais, je ne l'apercevais que de dos, et je ne voyais que ses cheveux blonds légèrement en bataille, et assez long pour venir chatouiller la peau claire de sa nuque. A mesure que mes pieds nus descendaient les escaliers en bois froid, mon regard descendait, lui, sur Rob, devenant de plus en plus brûlant. Son corps que je commençais à connaître par cœur, se révélait peu à peu, de ses cheveux en batailles, à ses longues jambes dans son jean foncé, en passant par ses hanches, à moitié couvertes par son manteau noir. Je finis par arriver à ses pieds, où je ne voyais qu'un morceau de ses  baskets blanches, mais mon regard ne trouva pas cela intéressant, et instinctivement il dériva vers ses hanches, s'y attardant un peu trop longtemps. Assez longtemps en tout cas pour que j'imagine mes mains s'y posaient, ressentant la chaleur de son corps sur ma peau, à travers le tissus épais du jean.

-Oh,Will ! Rob est là.

Ma mère m'interpella, en levant le regard vers moi, un sourire doux sur les lèvres, je pense qu'elle l'aimait bien. Ça tombait bien, moi aussi, et je tournai mon regard vers lui. Un sourire éclairait son visage, et il avait l'air encore plus beau que d'habitude, et quand mes pieds touchèrent le carrelage froid du rez-de-chaussée, je dus me faire violence pour détourner mes yeux de sa bouche, et de coller la mienne contre la sienne. Je ressentais une douce chaleur sur mes lèvres, comme si mes cellules s'étaient mis à trembler à la vue de Rob, attirées, telles un aimant par du métal.

-Oui, je vois ça. Je répondis en me tournant vers elle.

-Je vais au salon, à plus tard les garçons. Et elle partit dans le couloir, et je la quittai des yeux, me tournant lentement vers Rob.

-Salut. Il murmura, la voix grave et sexy.

Je pris sa main dans la mienne, elle était froide à cause de la température hivernal de ce début d'année. Je l'entraînai dans les escaliers, sans même attendre qu'il pose son manteau et ses chaussures, et j'ignorai ses protestations concernant ses chaussures mouillées, savourant la pression de sa paume contre la mienne. Arrivés en haut des escaliers, je le plaquai doucement contre le mur juste à côté des escaliers, nos mains toujours collées l'une à l'autre, ses doigts caressant les miens, les réchauffant doucement, faisant bouillir une à une mes cellules. Je plongeai mes yeux dans les siens, son visage à quelques centimètres du mien, ses iris si près que je voyais les éclats plus foncés dans ses yeux gris, qui tout à coup glissèrent vers mes lèvres. Et il n'en fallu pas plus pour que j'efface l'espace qui nous séparait. Quand ses lèvres gelées se réchauffèrent contre les miennes, j'eus l'impression de respirer à nouveau, comme un homme à la mer qui s'accrochait à une bouée de sauvetage. Son autre main se glissa dans mon dos, sur mon pull, et malgré le tissus, une chaleur se répandit sur ma peau, comme s'il passait un baume magique, qui touchait mon âme et la sublimait fibre après fibre. Doucement, nos langues se donnèrent le signal et se caressèrent doucement, comme deux plumes dans le vent, et mon ventre se retourna, nos mains s'enfoncèrent l'une contre l'autre, et les larmes montèrent dans mes yeux fermés. J'avais l'impression d'être arrivé au paradis, d'être exactement là où était ma destinée. Lentement il se recula, je croisai son regard qui s'était assombri, sous l'effet du désir, ses pupilles s'étant dilatées, et quand je le serrais très fort dans mes bras, il fit de même. J'avais l'impression de me fondre dans sa chaleur, doucement et lentement, comme dans un bain, portant son odeur. Mon nez dans sa nuque, chatouillé par ses cheveux, respirant l'odeur douce de sa peau et me donnant envie de me rapprocher encore plus de lui. Mais il se recula doucement, pressant sa main qui s'était maintenant réchauffée, sur ma joue légèrement rugueuse à cause de ma barbe, le bout de ses doigts s'enfoncèrent dans mes cheveux, caressant mon cuir chevelu, et instinctivement mon visage se pressa contre celle-ci, tel un chat.

I love a boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant