Chapitre 8

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NDA : Hello mes petits chats ! Je voulais vraiment m'excuser pour tout ce retard, ça a été un peu compliqué de publier avant, j'avais le bac blanc et là j'ai réussi à publier. Je vous remercie de venir lire ce chapitre, je vous fais des bisous, et j'arrête de parler, et je vous laisse avec le chapitre. 

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Point de vue de Rob 

Je montais les escaliers de mon immeuble, je n'avais pas envie de prendre l'ascenseur. Je venais de marcher pendant longtemps pour revenir de chez Will, et heureusement, le trottoir n'était pas enneigé. Le froid mordant avait calmé mon esprit, comme une anesthésie. Je soupirai en déverrouillant la porte de l'appartement, et la poussai. Une vague de chaleur s'abattit sur mon visage, je sentis immédiatement mes joues rougir, et ça me rappela Will, il allait falloir que je réfléchisse à tout ça, mais plus tard. Pour l'instant, j'entrai dans la pièce, elle était faiblement éclairée, on se serait crue à une veillée mortuaire, si seulement le son de la télé devant laquelle était mon frère, ne brisait pas le silence. En fait, quand je m'avançai dans la pièce,  je pris conscience qu'il y avait d'autres personnes dans la pièce. Dans la cuisine, il y avait mes parents, assis devant une tasse, de thé,  je supposai, et un homme. Un homme que je n'avais jamais vu de ma vie, et qui se souvenait qu'on existait, juste parce que Jack n'était plus là. La politesse, quelle connerie, on a pas besoin de la pitié de ce type,  je ne le connaissais pas, mais sa présence me semblait antipathique. Je ne le saluai pas, et je m'assis sur le canapé avec James, il passa un bras autour de mes épaules, et me rapprocha de lui.  Un peu comme Will, note à moi-même, arrêter de penser à lui dans n'importe quelle situation. De plus, les vêtements que je portais, étaient les siens, et son odeur m'englobait, j'avais l'impression d'être un peu dans ses bras, c'était à la fois étrange et agréable comme situation.

-Hey, tout s'est bien passé ? Me demanda mon frère en tapotant mon épaule avec sa main qui était posée dessus pour attirer mon attention.

-Oui, très bien.

Je lui donnai un petit sourire, car je sentais que c'était vrai, et sincère, parce que même si parfois j'avais pensé un peu à tout ça, la plupart du temps non. Quand j'avais été avec Will, j'étais beaucoup trop préoccupé par les sensations que je ressentais, et j'étais tellement entouré par sa gentillesse, et sa douceur, que je n'avais fait attention à rien d'autre. Puis, John et Leo étaient arrivés, et la journée était passée super vite. C'était vraiment des mecs géniaux, et contrairement au mec qui se trouvait actuellement dans ma cuisine, c'était eux que je considérais comme ma famille. Ma famille était les gens que j'aimais, les gens pour qui j'étais là à 4h du matin et ceux qui était là pour moi à 2h. Ceux avec qui je faisais de la musique parce qu'on aimait ça, pas pour faire de l'argent ou se donner bonne conscience ou pour faire plaisir à nos parents. Ma famille était les personnes avec qui je vivais, et ces gens-là, avaient été présents aujourd'hui.

-Le mec, il est là pour Jack, je suppose ? Je demandai, en chuchotant.

-Ouais. Il répondit dans un soupir.

Il tourna son visage vers moi, et je croisai son regard, lui aussi sa présence l'irritait. James était revenu d'Ecosse pour être avec sa famille, et lui il débarquait, alors qu'on l'avait jamais vu de notre vie, et je suis sûr que la monnaie qu'il utilisait n'était pourtant pas la livre.

-On le connaît ? Je questionnai, toujours doucement.

-Non, il secoua la tête, un cousin éloigné. Il haussa les épaules, pour dire qu'il n'en savait pas plus.

-Il habite loin ?

-A 20 minutes.

Je ne pus m'empêcher de ricaner, voilà, exactement ce que je pensais.

I love a boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant