Comment vivre ... ?

Péripétie #8

Dernièrement, j'ai entendu une personne dire : « On est comme le jour et la nuit ». Deux complémentaire complètement différent. Ça m'as fait réfléchir à me demander, moi, qui suis-je. Le jour ou la nuit ? La lumière ou la noirceur ? Le bien ou le mal ? Tout est noir ou blanc, aucune zone grise n'est permise. La nuit est tout ce qui mauvais. L'incarnation de la nuit par excellence est sans surprise le diable étant lui-même la représentation du mal. Dans cette catégorie rentre tout ce qui est sombre et les sentiments les plus profonds comme la haine et la colère. Le jour est tout à l'opposé. La représentation du jour est évidemment dieu et par la même occasion la lumière. Tout le monde veut être dans cette merveilleuse lumière qui éclaire les bons chemin de la vie. J'ai une théorie sur la vie en lien avec le bien et le mal. En résumer, elle dit qu'une vie complète dans le mal est impossible et qu'une vie entièrement dans le bien est infaisable aussi. Tu ne peux pas être parfaitement blanc ou noir. C'est impossible. La perfection n'existe pas.Tu n'as pas compris. La perfection n'est pas un concept crée pour être compris, c'est une simple illusion pour nous rendre plus forts. Nous créons notre propre perfection. Nous transformons les défauts des gens en qualités pour les rendre parfaits à nos yeux. Souvent, lorsqu'on regarde quelqu'un et qu'on dit qu'elle est parfaite, elle l'est rarement. Cette personne a seulement ce que tu n'as pas, ce que tu voudrais êtes, ce qu'il te manque pour t'aimer. La perfection n'est qu'une illusion. Pourquoi se détruire pour une illusion ? Pour revenir à la question de départ, suis-je le jour ou la nuit ? Comme une évidence, je vais vous dire que j'en suis aucun des deux. Moi, qui suis-je que tu n'as pas vue en me regardant tout simplement. En surface, je suis une bonne fille, un enfant modèle. La petite première de classe qui a les réponses à tout. Celle qui est toujours là pour les autres, prête à faire tout les projets. Dit comme ça, je serais classé dans la lumière. Derrière ce masque, je suis différente. Ce que tu ignore, c'est qu'en dessous de ce déguisement, j'en suis totalement différente. Je n'ai jamais accepter les limites, je peux devenir mon propre bourreau, parfois celui des autres. Je n'aime pas qu'on impose un cadre du quelle je ne peux pas sortir, mais j'aime que ce soit organisé. Juste là, on peut voit comment je suis complexe. Je fais tout pour les autres mais rien pour moi. J'ai développé un sentiment de culpabilité de ne jamais être " assez ". Je suis rendu tellement fragile que j'ai peur de tout, de m'ouvrir, d'aimer, de l'amitié, peur de ne pas être parfaite. J'ai l'impression que je fais toujours tout, mais que tout n'est jamais assez. Faut que je sois forte, mais je faiblis en dedans. Je suis un crépuscule. Voilà ce que je suis. En apparence, je suis lumière, mais on peut voir que je suis aussi noirceur. Pour moi, c'est le meilleure moment de la journée. Ce moment où le jour s'achève et que la nuit commence. La nuit l'emportant tranquillement sur le jour tout comme le mal l'emportant lentement sur moi. La bonne élève qui devient une folle poète sombre. La bonne fille qui dans le fond elle même est méchante. Le moment où mon masque peut enfin tombé, où je peux m'effondrer sans le regard critique des autres.