La mutilation, c'est une drogue, je te le jure ... Ça ne va pas : ça ne va plus. Ça fait trois jours que je pense à la mutilation. Ma tête me rends folle comme si j'avais besoin d'attention, c'est un appel à l'aide que je lance. J'ai recommencé ... Je me suis mutilée les hanches avec une lame. Je l'ai simplement glisser sur ma peau. Tout mon corps me criait de le faire. Mais, j'ai des minis cicatrices que je regrette. Je suis quand même chanceuse, je ne saigne pas, mais ça fait mal. Ça fait tellement mal, mais ça me fais du bien en même temps. C'est ça qui me fais peur... Je me sent bien quand je fais mal. Est ce que je suis la seule à ressentir ça ? Ce besoin abstrait d'avoir mal physiquement quand la douleur mentale est trop grande. J'ai besoin de crier, mais je sais pas ce que je dois crier. Que je suis pas heureuse ? Je croyais l'être avant. Tu aurais du me voir chercher une lame, un ciseau ou même une aiguille ! Je voulais me couper, me piquer, me faire saigner, faire sortir un mal que j'ignore et surtout que je ne comprends pas. C'est tellement abstrait ... on dirait une pression que je retiens depuis trop longtemps. Je ne veux pas aller en médecine, je ne veux pas aller en science naturel, je ne veux pas être celle que je suis. Je n'ai plus la force, plus le courage de me relever. Et pourtant lorsque je souris, tout le monde y croit. Je suis tannée de moi même, de cette noirceur et de cette dépression. Ça fait trois jours que je me couche au petite heure du matin et que je me lève vers en début d'après midi pour éviter la vie et le soleil. Il y a certain jour où je voudrais mourir parce que j'ai peur d'affronter mon future ou juste le futur en générale. Je sens les démons et les ténèbres me reprendrent tranquillement, une marque a la fois. Je me sens comme si je faisais une crise d'angoisse, les mains qui picotent, les couteux dans le ventre, les voix dans la tête qui hurlent. Aaaaaaaaaaaah !. J'entends mon coeur qui palpite dans ma poitrine, je sens que je vais vomir. Une lumière, il est la. Il me parle. Je ne suis plus seule. À deux, je suis plus forte. Je vais m'en sortir sans sang cette fois ci. S'il te plais ... Je panique, j'ai peur, je ne veux pas retourner la, je suis déjà marqué a vie. Mais ce soir, j'en ai envie de cette lame sur moi ... Il est maintenant 3:11. J'ai parler avec lui. Je me sent mieux la. Je ne me suis pas coupe et je trouve ça important de le mentionner. Ça va aller, je sais que je peux compter sur lui.
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Comment vivre ... ?
PoesiaJ'aimerais te faire une description très précise du contenue de cette création, mais je l'ignore moi-même. Je sais juste que j'ai envie d'être vraie et par dessus tout, j'ai envie d'écrire. Bonne lecture ! Sincèrement et cordialement, X.Z.