Péripétie #10 ( 3 de 4)

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Maintenant, on est rendu en juin. On a presque fini le secondaire cinq et une ambiance de fête règne déjà dans les classes. Dans la tête des élèves, on est déjà gradué avec les examens de fin d'année dans la poche arrière. Cette journée-là, je n'allais pas super bien. J'avais le coeur gros. Mon silence pesait. Je pouvais juste en parler à une seule personne, tu devineras que je parle de notre Tom, mon ami d'enfance. Il y a juste lui pour me redonner le sourire, pour venir m'éliminer dans ma noirceur. Je sort mon cellulaire et je lui envoie trois-quatre mots pour lui dire de venir me rejoindre chez moi après les cours. Il accepte seulement si je fais du café glacé, fidèle à lui même et à son addiction pour le café. Au cour de la soirée, en comprenant que je cache quelque couse, on s'est mis à parler de mensonges et pour déliré d'une théorie sur le mensonge au objet. Soudainement, il lance qu'on devrait dire la vérité tout simplement. Je le reconnaissais plus. Un humain, ça ne peux pas vivre dans la vérité tout le monde c'est ça. La vérité n'apporte rien. Il continue à me contredire et dire que la vérité apporte un sentiment de gratitude et de bien être. Je l'ai fixé dans les yeux, ses beaux yeux bleus , le teint mielleuse qui rappelle ses cheveux blond et je lui ai craché le morceau: "T'avouer que je t'aime depuis qu'on est tout petit m'apporte quelle gratitude ?" Pendant de longue minutes, aussi longue que des heures, Tom est resté là, assis au pied de mon lit, m'observant. J'ai eu une vague impression que je ne peux pas décrire. Je me suis mise à pleurer, intimidé par le silence qui s'était installé. Il allait répondre, mais je l'ai coupé sec en lui demandant de rien dire parce que c'était déjà assez difficile comme ça. Il est partis sans plus jamais me reparler. ---L'information que j'ignorais quand je lui ai annoncé, m'as détruis de l'intérieure. --- Tu aurai du me le dire que tu sortais avec Tom, je t'en n'aurais jamais voulue.

En l'apprenant, je lui envoyer des bêtises sur un coup de tête, exactement les mots que je n'avais plus la force de crier. Si seulement tu comprenais comment j'ai le mal de vivre en ce moment. Éli, toi qui aime tant les questions de logique : dit moi lequel d'entre nous à le plus honte ? Aurais-t-il honte de m'avoir fait autant de mal sans s'en apercevoir ou peut-être celle d'avoir tuer quelqu'un de l'intérieur ? Malheureusement, je ne crois pas. C'est moi qui a honte de lui avoir tendu le couteau qu'il m'a planté au coeur. C'est moi qui a honte de lui avoir montrer ma faiblesse pour qu'il puisse mieux l'écraser par le suite. Le pire, c'est surement qu'il me manque. On dit justement que le manque est une over dose de vide. C'est logique. Ça l'expliquerais pourquoi je me sent vide intérieurement. Comme si j'avais plus de raison d'être, je me suis vidé devant lui et il a garder mon âme dans sa main pour jouer avec et me faire regretter chaque mot que j'ai pu dire ce soir la. Il m'as anéantie pendant que je brulais petit par petit bout. Il m'as volé ma joie de vivre, mon bonheur, mon coeur, mes trips tout ce qui me fessaient marcher. J'ai tout perdu ce soir la. A tous les matins, j'ouvre les yeux pour découvrir que je vis encore que tout cette mascarade est devenue ma fucking réalité, celle dont je tente de m'évader.

Le malheur à le don de frapper à ma porte. J'étais morte depuis quelques semaines quand l'été à sonner les cloches de l'église pour annoncer qu'elle repartais bientôt pour laisser place à l'automne. J'avais passer la pire période de ma vie. En quelques semaines, j'avais tellement maigrie. Je ne fessais plus attention à moi. J'oubliais de manger, de respirer, de vivre par contre, je ne l'oubliais pas lui. J'avais l'aire malade, pâle et affaiblie par la vie.

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