Chapitre 5

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Point de vue de Sophie

Pourquoi Clara ne me répond plus ? Est-ce que leur conversation s'est mal passée ? Je suis inquiète. Pourquoi Max ne répond-il plus à mes messages ? Il ne les voient même pas. Mais il ne m'a pas bloqué non plus, il m'ignore. Qu'est-ce qu'elle a bien pût faire ? Je ne comprend plus rien. Trop de questions me viennent à l'esprit. Je décide d'aller voir Clara chez elle.

Une fois devant sa porte d'entrée, je sonne et j'attend que quelqu'un m'ouvre.
Au bout de quelques secondes, sa mère, Magalie, me fait un grand sourire.

Je l'aime bien, Magalie. Comme avec Clara on se connaît depuis le jardin d'enfants, je connais également bien sa mère. Elle est gentille et sourit tout le temps.

- Bonjour, puis-je parler à Clara ? demandé-je
- Bonjour Sophie. Je t'en prie, entre. Clara est dans sa chambre mais n'a pas vraiment le moral depuis hier soir, elle ne nous donne pas d'explications. Peut-être se confiera-t-elle à toi.

Je la remercie d'un hochement de tête puis monte les escaliers, jusqu'à parvenir à la pièce au fond du couloir qui désigne la chambre de ma meilleure amie.

Je toque et elle me dit de rentrer en sanglotant, sans même se soucier de qui cela pourrait-il bien être.

- Clara ? Que se passe-t-il ?

Elle est en boule dans son lit.

- Écoute Sophie. Je t'ai menti. Maxime ne veut plus parler à aucunes de nous deux car je l'ai trop harcelé hier. Et il n'était pas parti faire quelque chose, il a juste bloqué mon numéro. Je suis passée chez lui pour lui demander des explications et la seule chose qui m'a dit c'est " je ne veux plus vous voir. ". Parce qu'il n'y a pas que ça, je ne t'ai pas tout dit. Je l'ai traité de lâche par messages et lui ai aussi dit que tu n'allais jamais le pardonner s'il ne se confiait pas entièrement à toi et qu'il risquait de te perdre. Il m'a fermé la porte au nez et je suis partie. Tu as perdu ton meilleur ami à cause de moi.

Je reste sous le choc. Un blanc s'installe entre nous et je fixe mes pieds. Je ne sais pas quoi répondre. Enfin si, mais cela ne ferait qu'empirer son état. J'aimerai lui demander pourquoi l'a-t-elle traité de lâche et pourquoi lui a-t-elle dit qu'il risquait de me perdre.
Je partis sur ces mots puis ma première réaction est d'aller chez Maxime, même s'il ne veut plus me parler à l'heure qu'il est.
Sur le trajet, je décide de préparer ce que je veux lui dire même si à chaque fois que je le fais, je me retrouve quand même à improviser une fois que je me tiens debout devant la personne. Mais ça me donne une idée sur ce que je vais dire.

Je suis désormais devant chez lui. Je prend du courage et je vais toquer. C'est d'ailleurs lui qui ouvre la porte mais je voie qu'il n'est pas décidé à me parler, mais j'y vais quand même.

- Pourquoi tu ne réponds plus à mes messages ?
- Je ne suis pas d'humeur.
- Même quand tu n'es pas d'humeur tu veux m'expliquer. J'ai fais quelque chose de mal ?
- Non. Enfin oui. Oui et non. dit-il en hésitant
- Je veux savoir pourquoi.

Alors nous montons dans sa chambre et il m'explique tout en détails. Je connais déjà toute l'histoire mais je fais semblant d'être étonnée.

- Et donc ?
- Et quoi " donc " ?
- Qui aimes-tu ?

Il se met à faire un sourire au coin des lèvres, se rapproche de moi, et m'embrasse.

D'abord je suis hésitante, puis je répond à son baiser en le prolongeant. J'ai plein de papillons dans le ventre et cette sensation d'être protégée. Je sais que plus rien ne pourrait m'arriver. Une fois celui-ci terminé, je ne savais plus quoi lui dire. Puis il reprend là parole.

- C'est toi, celle que j'aime.

Je sens que je rougis. J'ai envie de me pincer pour arrêter. Mais bon sang, arrête de rougir, c'est ton meilleur ami. me dis-je. Finalement, je réussis à faire sortir ces quelques mots :

- Je t'aime aussi, Maxime.

Il me regarde dans les yeux avec un sourire magnifique et ses yeux bruns que je ne peux cesser de regarder. Je sais que je rougis. Je le sens. Je me dis que je dois être ridicule.
Prenant conscience de ça, je baisse la tête.

- T'es mignonne quand tu rougis. me dit-il doucement.

Je ne peux m'empêcher de rougir et je rigole. Dans mon rire on peut clairement voir que je suis gênée mais il ne me dit rien à propos de ça. Finalement, je reste l'après-midi chez lui.
Avant de repartir, il m'embrasse et me chuchote à l'oreille :

- Pour toujours, Walters.

Je le regarde avec un petit sourire et il comprend que cela veut dire " pour toujours, Parkers. " puis je partis.

Un rêve de gamine Où les histoires vivent. Découvrez maintenant