Chapitre 11: Fin de journée.

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Chapitre 11:

Précédemment:
"-Euh, bonsoir. Qui êtes-vous ?"

Je levai la tête d'un geste brusque lorsque que je vis une femme plutôt grande me scruter avec étonnement.
Elle mesurait dans les 1m75 je dirais, la trentaines peut-être. Elle avait les yeux de Rayan, noirs sombres et de cours cheveux bruns. Quelques rides prenaient place sur les coins de ses yeux.

-Je... J'ai....

Je ne trouvai rien a dire. Ça doit être bizarre de rentrer chez sois et voir une parfaite inconnue lire une histoire à sa petite fille.

-C'est ma copine.

Je tournai la tête à gauche et je vis Rayan adossé sur le coin de la porte.

-Quoi?! Mais non! Criai-je.

Il me lança un regard noir.

-Enfin... Si. Finis-je par mentir.

La femme qui était sûrement sa mère nous regarda tour à tour. Elle était apparement étonné.

-Hum. Viens je te dois te montrer un truc. Dis Rayan en se remettant droit et en me fixant froidement.

Je me levai et marchai limite en courant vers la sortie de la chambre.
Le grand brun m'attrapa brutalement le bras et me sorti de chez lui et claqua fortement la porte.

-Tu peux faire attention non? Je suis pas un objet bordel ! Criai-je dans le hall.

-C'est bon, ta gueule.

Je lui jetai un regard noir avant de lui dire.

-Le sachet.

Il mit sa main dans sa poche et e sortir un sachet en plastique noir.
Je le pris et descendis les escaliers, qu'il ne s'attend pas a ce que je lui remercie.

Une fois dehors, j'entendis crier.

-Je peux savoir où tu vas comme ça?

Je me tournai et vois Rayan les mains dans les poches me dévisageant avec un sourcil en l'air.

-Je rentre chez moi ça se voit pas? Demandai-je agacée.

Je n'avais qu'une seule envie, le gifler. Depuis tout à l'heure il me tape sur le système nerveux et j'ai du faire un effort considérable pour ne pas le claquer.

-Je viens.

-Pardon? Rétorquai-je interloquée. Je peux rentrer toute seule tu sais.

Il sourit, un sourire moqueur sur ses lèvres, il s'approcha de moi et se mit en face me dominant.

-Tu ne sais même pas où nous sommes chérie. Rigola-t-il en me regardant amusé.

"Rayan: 1/Amy: 0"
Oh ta gueule toi.

Je soufflai et continuai à avancer, je ne savais même pas où j'allais.

-C'est à gauche. Me prévient-il en rigolant.

Je serai mes poings et tournai à gauche comme le l'a si bien dit Rayan.

-Tu sais quoi, on va prendre la voiture a un pote sinon on va arriver à minuit chez toi, et je risquerai de te violer.

A la fin de cette phrase, son ton avait baissé et je viens de me rappeler que j'étais en compagnie de celui qui m'a fait vivre ma première fois.
Celui qui m'a fait crier de douleur au beau milieu de la rue. Qui m'a fait pleuré à chaude larmes en le suppliant.
Il m'a fait pleurer et saigner.
Il m'a laissé sur le trottoir après s'être soulagée sur une pauvre vierge comme moi.

A ces pensées, mon corps se durci et me visage se ferma. Je contractai la mâchoire et serrai très fort le sachet de drogue que j'avais dans la main.

Je me mis à marcher, je courais à la recherche d'un arrêt de bus où d'un taxi.

-Amy !

Je l'entendais crier mais rien n'était important, sa voix devenait soudainement lointaine et ma vie se brouillât à cause des larmes qui refusait de couler.

"Non bordel, Amy pleure pas. Pleure pas !"

Je courais de plus en plus vite, je ne réfléchissais plus où j'allais jusqu'à à ce que je vis un arrêt de bus complètement sales. Je m'y assis et j'attendais avec impatience le prochain de bus priant pour que personne ne vienne me parler.

Après quelques minutes d'attente, un bus fit son apparition, je montai et me laissai conduire.
Je regardai l'heure sur mon téléphone et je vis: 21h40. Bordel de merde je venais le rater le boulot. Bon je dirai que j'avais eu un gros empêchement ce qui n'était pas vraiment un mensonge.

J'étais devant chez moi, les mains moites, la gorge sèche, mes jambes tremblaient, si j'arrivais à rester une minute de plus debout, je serai championne du monde.

Je pris mon courage à deux mains et entrai brusquement chez moi, mon père regardais la télé une bouteille à la bière à la main.

-Ah t'es là toi! J'ai failli attendre. Dit-il d'une voix pâteuse.

"Connard."

-Tiens. Répondi-je froidement en lui balançant le sachet de drogue sur le canapé.

Je montai dans ma chambre avant qu'il ne se lève pour me frapper par pur plaisir. Ce soir il n'était pas bourré ce qui est souvent rare dans son cas mais maintenant il me bat par plaisir, sobre ou ivre.

Je me mis en pyjama et ne pris même pas le temps de faire mes devoirs. Je me mis délicatement sous la couette frustrée par tous les événements de cette journée.
Je repensais à ce qui s'était passé et au fur à mesure que mes pensées dérivaient, mon esprit parti dans un lointain sommeil. 

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Excusez moi pour ce cours chapitre mais je voulais vraiment souligner la fin de la journée.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Bisou !❤️

Bad love. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant