Chapitre 4

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-Vous n'aviez pas le droit d'emprunter le passage secret ! Je vais me faire virer ! Qu'est-ce qui vous a pris ?!

Les filles qui se préparaient alors, poussent des cris d'effrois.

-Qu'est-ce que tu fous Emma ?! Tu ramènes des clients dans les loges maintenant ? T'a perdu la tête ou quoi !! Lui lance une grande blonde peroxydé, vêtu seulement d'un bikini rouge scintillant.

Pendant qu'Emma essaie de s'expliquer, le tueur se précipite pour voir si la sortie des loges est dégagée puis ferme la porte.

- Mesdames, je vais vous demandez de prendre sur vous et de ne faire aucun bruit ! La première qui tente quoi que ce soit, je lui colle une balle entre les deux yeux c'est clair !? dit-il en agitant son arme.

Le silence se fait en un instant, plus personne n'ose bouger. Emma est horrifiée et ne peux réfréner sa colère. Elle vient se planter devant lui en lui lançant :

-Vous ! Vous ne m'avez pas tout dis !

- Je n'ai pas de compte à te rendre mon ange ! Au contraire c'est toi qui dois parler ! Maintenant par contre, tu t'asseyes et tu la mets en veilleuse, c'est compris ?!

Il lui saisit violemment le bras droit et la fais s'assoir parmi ses consœurs. Il retire ensuite un portant de costumes posé contre le mur et se met à étudier la paroi tout en jetant des coups d'œil à la porte principale. Il s'empare d'une chaise assez lourde et se met à cogner rigoureusement contre le mur. Un pan du mur se détache, révélant une porte, menant sur l'arrière-cour. Emma en reste bouche bée. Toutes les filles sont abasourdies.

-Emma !

Emma ne sait pas si c'est parce que c'est la première fois qu'il l'appelle par son prénom, mais cela lui fait l'effet d'une décharge électrique dans tout le corps. Elle se lève, de façon un peu trop obéissante à son goût, et lui lance un « quoi ? ! » exaspéré pour équilibré son attitude. Il l'arrache violemment à ses compagnes.

-Je t'ai dit que ta carrière étais finis ! Tu viens avec moi ! Et vous mesdemoiselles vous feriez mieux de vous tirer, il ne va pas tardez à y avoir une descente de flics ici.

Les filles se mettent à décoller de leurs chaises en criant de façon horripilante et en s'agitant dans tous les sens. L'homme en profite alors pour sortir Emma hors de ce guêpier. Il étreigne son poignet de manière un peu brusque.

-Lâchez-moi, de quel droit oser vous ? Vous débarquez à mon travail, vous me faite virez en me forçant à le quitter, de façon abracadabrantesque, et vous croyez que je vais vous suivre ?!!

Emma essaie de se dégagé de son étreinte, en vain. Il l'ignore et s'arrête au coin de la rue.

-Mettez ça !

Il lui offre son long manteau noir. Elle l'accepte avec amertume. Elle ne peut tout de même pas se promener dans la rue en sous-vêtements affriolant. Quand il s'occupe de surveillé les alentours, elle en profite pour partir seule de son côté. Il aperçoit la manigance et la rattrape aussitôt.

-Suivez-moi plutôt dans cette direction, mon ange, sans faire d'histoires.

Il lui colle son silencieux dans le dos, le sourire aux lèvres.

Emma a un hoquet de frayeur, mais continue d'avancer raide comme un piquet, dans la direction qu'il lui oblige à prendre.

-Qu'est- ce que vous me voulez à la fin ? Me tuez ?

- Ca j'en sais rien, princesse, ce n'est pas moi qui décide.

-Quoi ?! Mais...

-Moi je veux juste t'interrogé ! Reste tranquille en attendant qu'on trouve un autre endroit, plus sûr.

Il s'arrête face à un abri bus. Emma tente de se faire la belle à nouveau en se mêlant à la foule sortant du car, mais il parvient à la rattraper une fois de plus in extrémiste par le bout de son manteau.

-On attend le prochain sagement, lui dit-il d'un ton sec en l'a tirant vers lui.

Au bout d'un moment, Emma arrive à s'écarter de lui. Elle, qui porte toujours ses talons hauts, tente de lui décoché un coup de pied mal placé. Malheureusement, avant qu'elle n'est réussi à le toucher, le tueur plus vif qu'elle et l'ayant vu venir, lui attrape le pied. Emma se retrouve la jambe à la perpendiculaire, et son pied solidement entouré des mains du tueur.

-Eh bien le moins que l'on puisse dire, c'est que t'es souple gamine !

-Non, vous croyez ?! Ironise-t-elle

Il lui serre la cheville, et fait pivoter son pied. Emma gémit. Les quelques personnes qui passaient alors par-là les observe curieusement.

-Lâchez-moi ! Gémit-elle.

-Je te lâcherai quand t'auras finis tes gamineries !

-Ca va ! J'ai compris arrêter !

Il la lâche, mais la colle contre lui.

-Ou m'emmener vous ? Ce n'est pas la bonne direction pour aller à mon appartement.

Ils s'assoient sous l'abri bus.

- Mais il n'est pas question d'aller à ton appartement! Ils y sont déjà sûrement à l'heure qu'il est, marmonne –t-il.

- Quoi ? Qui ça ? Mais...et Cléo ?

-C'est qui Cléo ?! lui demande-t-il avec une légère pointe de panique.

-C'est mon chat !

-Ah ! dit –il avec soulagement. Tu as un chat ? dit-il avec une sorte de jugement dans la voix.

-Oui ! Qu'est-ce ça peut bien vous faire ?! Et qui est à mon appartement ? Qu'est ce qui va se passer ? Et la question à un million de dollars, où est-ce que vous m'emmener ? Bordel !

Le tueur prend un air exaspéré. Emma le fixe énervé et attend ses réponses avec impatience.

-Alors ?!!!

Le tueur l'ignore toujours. Il regarde autour de lui, ils sont désormais tout seuls sous l'abri bus. Il prend son arme dans la main, Emma se recule au fond du siège, les yeux écarquillés. Le tueur la regarde, lui sourit narquoisement, en étouffant un rire. Il change alors simplement l'arme de place. Emma se détend.

-Les femmes et les armes..., dit-il exaspéré.

-Les hommes et les armes ! réplique-t-elle. Vous allez me répondre un jour ou...

Il se tourne vers elle et lui dit avec un sourire énigmatique:

-Et toi ?

-Je vous ai déjà répondu tout à l'heure, c'est à votre tour de m'en dire un peu plus.

- On ne peut pas dire que j'en ai eu pour mon argent, fillette.

-C'est pas de ma faute moi, si vous vous êtes mis à paniquer comme un gamin !

-Je te demande pardon ?! demande-t-il d'un air sérieux.

-Pardon, je heu... C'est-à-dire que...je ne comprends pas vraiment tout ce qui se passe aujourd'hui et heu...j'arrive plus à réfléchir.

Elle se lève du banc et commence à marcher le long de l'arrêt de bus en se prenant la tête. Il la suit.

-Et surtout, je ne connais même pas votre nom !

- C'est Jay, annonce-t-il d'une voix claire.

-Jay ? C'est pas un surnom ?

-En effet. Je m'appelle Jake, Madame ! Contente ?

- Pour tout vous dire non ! Jake !

-Je préfère Jay.

Le prochain bus arrive et se gare le long de la voie qu'il lui est réservé.

-Allez c'est le nôtre, lui annonce-t-il en montant les marches.

-Je...je ne suis pas sûr de...

Jay ne la laisse pas finir et la tire par le bras d'un coup sec.

- Je ne te demande pas ton avis princesse.

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J & EmmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant