Comme un Papillon.

Chapitre 1

Le Lapidoptera, plus communement appelé Papillon est un insecte très répandu dans le monde. Il a quatre phases dans sa vie, de l'oeuf au papillon. Imaginons un instant que je soit un Lapidoptère. Je vais vous conter ma vie à partir d'un jour de la seconde phase, lors de la dix-septième année de ma vie.

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Nom: Jang Léa.
Nom de code : Ulène.
Age : 17 ans.
Je suis la fille du directeur de Krimson corp, une organisation de protection des civils. Contrairement à ce que tout le monde semble penser je n'ai pas été aidée par mon père pour arriver à la section deux. Ah pardon, je n'ai pas expliqué le fonctionnement de l'organisation : Il y a trois sections. La première celle des débutants, sur 1000 employés près de 800 se trouvent dans cette section. Ensuite, il y a la deuxième section ou section intermédiaire sur les 200 qui restent à peu près 180 s'y trouvent et j'en fait partie. Enfin, la dernière section si l'on ne compte pas les 3 chefs de sections , seul 17 s'y trouvent.
Chaque section a un rôle, la première se charge de rendre service aux civils, des services comme aider une personne âgée à traverser la rue. Durant la formation de cette première section, il y a un entraînement journalier avec des petites armes à feu, chargées à blanc. La deuxième section, elle, aide les civils comme la première section mais contient une formation avec des armes chargées plus poussée. Elle gère généralement les problèmes de voyous et autres missions peu ou moyennement dangeureuses. La dernière section, ou élite s'occupe des affaires à risques moyens et gros risques, elle necessite un entrainement extrême. Seule la moitié de la première section aura la chance de passer dans la deuxième et seule un centième de la deuxième section aura la chance de, un jour, passer dans la dernière. Celà fait maintenant un mois que je suis dans la seconde section j'en suis à ma dixième mission qui consiste à-

Je reposais mon stylo et fermais mon journal. Mon oreillette grésillait, signe que quelqu'un m'avait parlé. J'appuyais sur le bouton de l'oreillette et commençai à parler:

-Ici Ulène, veuillez répéter. Terminé.
-Ulène , ici Mickey. La cible arrive juste en face du café où tu te trouves. D'ailleurs, pourquoi tu es dans le café alors que moi de mon côté-

Je coupais mon oreillette et le discours de mon collègue par la même occasion. Je rangeais mon journal et mon stylo dans mon sac en bandoulière, déposais l'argent sur le comptoir du café et me précipitais à l'exterieur. Une fois à l'exterieur, je regardais autour de moi pour voir la cible. Je rallumais mon oreillette.

-Ulène à Mickey, cible à deux heures. Terminé.
-Ah! Pourquoi tu as coupé ton oreillette ?! Ah et attends moi j'arrive bientôt.
-Ulène à Mickey, le coupais-je. C'est une occasion à ne pas laisser filer, j'aurais fini dans trois minutes. Terminé.
Je coupais une nouvelle fois l'oreillette. Et commencais à suivre la cible qui s'éloignait peu à peu dans une ruelle sombre. Lorsqu'il s'engageait enfin dans la ruelle, non sans se retourner à plusieurs reprises, je m'engageai à mon tour dans la ruelle. Une fois assez éloignés de l'entrée de la ruelle, je balancais mon sac sur la cible. Cette dernière se le prit en plein milieu du dos, cette action ne le fit pas chuter mais le déséquilibra assez pour que je puisse le rattraper. Une fois à la hauteur de ma cible, je lui assenais un coup de pied dans le dos pour la faire chuter avant qu'elle n'ait le temps de se retourner. Une fois la cible à genoux, toujours dos à moi, j'avançais pour me planter devant elle. Comme je m'y attendais, la cible ne se laissait pas faire, ce qui avait le don de m'agacer. Il levait d'un coup son bras pour m'entailler avec le petit couteau qui se trouvait dans sa main, fermement tenu. En une seconde je réagissais, je reculais et envoyais mon genou dans le poignet de sorte à lui faire lâcher le couteau. Ce dernier tomba à terre, je pris le bras tendu de la cible et lui bloqua derrière le dos, ce dernier immobilisé, je retroussais sa manche de sweat et planta ma seringue dans son bras.

-Aïe! cracha t-il. Sal*pe !
-Cette insulte est aussi méprisable que tes actions. Dors comme un bébé, tu seras surement moins agaçant, lui répondis-je.
-Qu-
Il n'eut pas le temps de terminer qu'il dormait déjà dans un profond sommeil. J'observais la cible attentivement, je retirais la capuche du sweat noir de cette dernière. Lorsque le visage d'un jeune homme d'une vingtaine d'années se dévoila, je poussais un soupir agacé. Pourquoi des jeunes comme eux finissent comme ça?
-Vous êtes en état d'arrestation! Levez les bras !
Voyant mon collègue détaller dans la rue les bras tendus, l'arme dans les mains et les yeux fermés, je me mis à rigoler interieurement.
-On dit "les mains en l'air", idiot! Et j'ai déjà fini le boulot il dort comme un bébé.
Mon collègue, alias Mickey, ouvrit les yeux doucement et soupira apparement de soulagement.
-Ah Léa... J'ai eu peur! Et pourquoi tu coupes constemment ton oreillette quand je parle? demanda t-il, d'une mine boudeuse.
-Tu parles trop, répondis-je simplement.
-Léa! s'énerva t-il.
-Ulène. U-L-È-N-E. Quand ca va te rentrer dans le crâne que quand on est sur le terrain c'est le nom de code qu'il faut utiliser?
-Pardon.
-Bon il est temps de rentrer.

Je connectais mon oreillette à la base pendant que Mickey mon collègue menottait la cible.

-Ulène à la base. Cible neutralisée. Nous rentrons à la base. Terminé.

Je coupais à nouveau mon oreillette.

-Tu vas tout le temps à l'essentiel quand tu parles, toi dis donc, fit remarquer Minho alias Mickey.
-Rentrons, répondis-je.
-Ah! Tu m'ignores à nouveau!

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