Chapitre 3

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Mais quand je fermais les yeux prête à mourir j'entendis l'arme tomber au sol et un cri strident retentir, ca me fit ouvrir les yeux pour voir ce qui venait de se passer, ce qui venait de me sauver la vie. Ce que je vis me figea d'autant plus.

Une flèche venait de se planter dans la main armée du tueur, une flèche! Une vraie flèche en bois. Mon corps ne voulait toujours pas bouger, j'étais pétrifiée. Le tueur s'éffondra à terre, il observait sa main un instant puis cherchait l'origine de la flèche, le tireur.

-Qui a fait ça ?! Qui est le batard qui a fait ça?! cria t-il de rage.

Il s'apprêtait à retirer la flèche de sa main. C'est à ce moment là que mon corps se décida enfin à bouger, je me précipitai alors à ses côtés. Il releva la tête et en me voyant arriver, il eut un mouvement de recul.

-Ne m'approche pas salope! cracha t-il avec un ton méprisant.

-Ne retires pas la flèche, pour le moment c'est elle qui empêche le saignement. Si tu la retires tu ne va pas t'arrêter de saigner tu vas perdre pas mal de sang et tu auras un trou dans la main.

-C'est pas un peu de sang qui va m'arrêter, répondit-il dans un grognement.

-Non ne touches pas à la flèche!

Il me poussa avec son autre main, non touchée. Je tombai alors dans les poubelles, pour une fois depuis un long moment je me sentais impuissante et complètement inutile. Je restais là dans un tas de poubelles très odorantes pendant que, de son côté, le tueur s'apprêtait à faire une bêtise qui pourrait lui coûter la vie. Alors que le tueur prenait sa flèche et commençait à tirer dessus, une autre flèche vint se planter a quelques centimètres du tueur et au passage, lui fit une légère égratinure sur la joue. L'instant d'après, un homme venait de sauter de la passerelle au dessus de nos têtes. L'homme n'était autre que l'homme aux cheveux verts qui m'avait indiqué dans quelle direction partait le tueur quelques minutes auparavant. Il avait un arc en bois dans la main droite et un sac rempli de flèches dans le dos. Où avait il mit tout ça quelques minutes avant? Comment est il monté aussi rapidement sur le toit d'un des deux immeubles qui nous surplombaient? Sa voix, toujours aussi agréable à l'oreille me tirait de mes pensées.

-Tu devrais écouter la fille. Tu risques de perdre beaucoup de sang en faisant ça, annonça le jeune homme aux cheveux verts. Enfin je te laisserais faire parce que tu n'es rien à mes yeux mais si tu tiens à la vie tu ferais mieux de laisser ma flèche où elle est.

-Batard! C'est toi qui a tiré cette flèche?! cria le tueur en furie.

-Bien sûr que c'est moi. Tu penses que les flèches et l'arc c'est pour décorer?

-Salopard!

Le tueur se leva et fonça vers l'homme aux cheveux verts du mieux qu'il put. Je regardais la scène, toujours couchée sur les poubelles pétrifiée. L'homme aux cheveux verts envoya un puissant coup de pied dans le torse du tueur, celui ci s'écrasa contre le mur et poussa un gémissement de douleur.

-Espèce de- , voulut crier le tueur.

-Chut, interompit le jeune homme à la chevelure verte en tendant l'oreille.

Même si de base nous ne voulions pas obéir à un inconnu, des bruits innabituels venaient piquer notre curiosité, c'est pour cela que nous nous tûmes pour essayer d'entendre d'où venaient ces bruits. Je tentais d'analyser ces bruits qui me parraissaient familiers.

-Oh non, soupira le jeune homme à la chevelure verte, pas eux.

Je reconnus enfin la nature de ces sons et me mis à sourire. Pendant ce temps, l'homme commença à escalader le mur pour remonter sur la passerelle, et retourner de là où il venait, c'est-à-dire : le toit. Alors que je m'apprêtais à me lever pour l'en empêcher, les bruits de pas se rapprochèrent de nous et un énorme son vint d'au-dessus de ma tête. Je levai la tête et vit l'homme aux cheveux verts à terre sur le dos, il venait de chuter, un autre homme se tenait à ses côtés mais le soleil m'empêchait de voir son visage.

-Tu ne vas quand même pas t'enfuir alors que tu viens de sauver, un être qui m'est cher? dit une voix douce que je connaissais tellement bien.

-Oppa, est ce que c'est toi? demandai-je.

-Lé- enfin je veux dire Ulène. Depuis quand tu ne sais pas te défendre?

-Myungsoo oppa!

Je placai une main sur mon front pour empêcher le rayon de soleil de m'aveugler et voir le visage de mon ancien chef de section et pseudo grand frère. Lorsque mes yeux furent enfin habitués à la luminosité je reconnu le visage de mon interlocuteur et vis le sourire dessiné sur son visage.

-Pardon. Je me suis précipitée pensant que j'étais assez forte pour me débrouiller seule.

-C'est pas grave, tu dois juste apprendre à avoir l'esprit d'équipe. Oh mais je crois que quelqu'un est en train de s'enfuir, me fit-il remarquer.

Trop concentrée sur mon ainé que je n'avais pas vu depuis tellement de temps je ne vis pas que le tueur s'en allait petit à petit.
Tout à coup tout une troupe d'agents de Krimson corp nous entouraient et barraient la route du tueur par la même occasion à mon plus grand soulagement et à son plus grand desespoir.
Myungsoo descendit de la passerelle d'un saut suivi par la plante sur pattes, ouais la plante sur pattes. Je ne connais pas son nom il faut bien lui trouver un surnom en attendant.

-Faites place à monsieur Jang.

Une voix retentit, elle annonçait l'arrivée du directeur de Krimson corp, l'arrivée de mon père. Tout le monde s'écarta pour laisser mon père venir à nous. Lorsque que je l'aperçu, mon sang se glaça, et je commençai à trembler. Pitoyable, non?

-Myungsoo, Jeune homme, la pourriture de meurtrier et la fille, suivez moi.

La voix de mon père n'était pas aggressive mais intransigeante.
La fille? C'était moi. Sa fille. Je suivai mon père, la tête baissée, le regard posé sur mes pieds.

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Voila pour le troisieme chapitre. 1000 mots pour décrire un si court moment. Je suis un peu déçue de mon troisième chapitre mais "l'action" commencera surement dans le cinquième chapitre.

●Alors Relation LéaMyungsoo?
●Léa/son père?
●Myungsoo/le père?

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Comme un Papillon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant