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Pendant que je suis toujours perdue, Jeanne a arrêté ses bisous. Elle se met à mordre gentiment ma peau. Mais plus les secondes passent, plus son jeu me fait mal. Je réalise enfin ce qu'elle fait: un suçon! Je dit d'une petite voix:
- Jeanne...arrête...s'il te plait
-tu sens la vanille
- Jeanne, lui dis-je en essayant un peu plus fort
Arrête
- et voilà

Elle me lache enfîn. Je me dirige vers le miroir. Le suçon n'est pas trop marqué mais ça se voit quand même. Je la regarde. Elle me regardait aussi. Elle retire l'écharpe à son cou et me la mets. Elle est vraiment mignonne. Elle me dit :
- et voilà t'es encore plus jolie avec cette écharpe
-M..er...ci je d..ois y aller
- Maia...
- ou...oui?
Elle prend mon visage entre ses mains et pose ses lèvres au coin des miennes. Je me recule d'elle. Elle ne s'en va pas. Elle attend peut-être que je sorte la première.

Je presse le bouton du robinet et je mets ma tête sous l'eau, pour retirer la peinture de mes cheveux. Le chewing-gum c'est une autre histoire. Jeanne fouille dans son sac et sort une serviette. La peinture part assez facilement. Heureusement parce cette couleur m'insupporte.

Je sors ma tête de sous le jet d'eau. Jeanne s'empresse de mettre la serviette sur ma tête. Je veux m'essuyer toute seule mais elle est déjà en train de le faire. Elle frotte doucement. Une fois que mes cheveux ne sont plus dégoulinant, elle retire la serviette. Je mets l'élastique qui est à mon poignet dans ma bouche le temps de rassembler mes cheveux en un chignon. Je les attache, ramasse mes affaires et me dirige vers la porte. Ça sonne.
Je dis à Jeanne:
- m...erci
- derien Maia
Et je sors de cette pièce. Enfin.

Aimes-moi Quand même (Yuri)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant