Je me réveille, il est dans les environs de 13h30, je me lève et le premier réflexe que j'ai est de regarder mon téléphone. Je n'ai aucun message.
*Éclipse du weekend*
Il est six heures trente, mon réveil sonne, retour à l'internat. J'ai passé un super weekend avec ma famille, ça m'a fait du bien, mes côtes me font toujours un mal de chien, mais je survis, de toute manière, je n'ai pas le choix. Je me prépare et en route pour l'internat. Arrivé à l'internat, directement Aria me pose des tonnes de questions. Elle me dit alors qu'aucun d'entre eux n'est sortie durant les jours qui sont passés.
*Éclipse de la journée*
Je rentre enfin après cette longue et interminable journée. Une journée affreuse d'ailleurs.
*Message de Sneazzy*
-On a prévu une soirée entre potes ce soir, ça te dit ?
"Entre potes", ils me considèrent alors comme leur amie ?
-Que veux-tu dire par "entre potes" ?
-Bah en petite comité quoi.
-D'accord.
-Jade ! me dit Aria en criant.
-Oui ?
-Tu vas à la soirée .
-Si tu y vas.
-Bah oui j'y vais, me dit-elle en souriant.
Je la regarde se préparer, je ne me change pas, et ne m'apprête pas non plus. Arrivée à l'appartement, bizarrement, l'appartement n'est pas rempli de fumer, et il est bien rangé.
-Vous avez embauché une femme de ménage ? dis-je.
-Non figure-toi qu'on a rangé, Doums me répond.
-Quel exploit, dit Aria.
-Ta gueule.
Cette voix qui sort de nulle part, et celle que je reconnaîtrai par mille.
-Ça t'arrive à être poli ?
-Fait pas la princesse toi non plus.
C'est repartie.
-Wesh, euh vous voulez faire quoi les gars ? dit Doums.
-Un petit pouilleux ? balance Sneazzy.
-Sneazzy ? dit Aria timidement.
-Appelle-moi Momo beauté, depuis le temps c'est agaçant. d'entendre Sneazzy de la part de mes potes.
-D'accord, dit elle en rougissant.
Ils décident de jouer a un jeu de carte. Un jeu bidon qui consiste à jeter les cartes en double de son jeu et celui qui a le valet de pique se fait "pouiller la main". Je décide de ne pas jouer, juste de regarder.
-Tu voulais dire quoi Aria ? demande Fonky.
-Rien, ne laissez tomber, dit-elle.
-Tète de cul tu joues pas ? me balance Doums.
-Tu veux encore l'esquinter plus qu'elle ne l'ait déjà ? fait Ken en roulant des yeux.
-Peux-tu cesser de répondre à ma place à chaque reprise ?
-Bah va te faire foutre alors.
-Non merci, Doums mais ça ira, dis-je avec un sourire niais.
Quel culot.
Ils décident alors de se rouler un joint, qui finit par atterrir vers moi. C'est Aria qui me le donne après avoir tiré une taff, je sens son regard posé sur moi, l'adrénaline me prend, je veux le surprendre et paraître moins "coincée" à ses yeux, je tire une taff, et ça a un goût extrêmement dégueulasse, ma tête tourne déjà et je n'aurais peut-être pas du après les médicaments que j'ai ingurgités.
Je me sens partir.
J'entrouvre les yeux, je suis dans un lit, je sens que je ne suis plus vêtu dès mes affaires que j'avais mises mais seulement d'un grand tee-shirt et de mes sous-vêtements. Je reconnais cette chambre, celle de Ken. Je suis seule dans son immense lit baldaquin.
-Tu n'aurais pas dû en fumer.
Mais je ne suis pas seule dans la chambre. Bien évidemment.
-Je les déjà dis et je te le répète encore, tu n'es pas mon père.
-C'est minable, j'ai horreur de ce genre de fille.
Boum, je n'ai pas tapé dans le mille mais plutôt à coter, voire derrière.
-Je ne cherche pas à te plaire, ni à être de ton genre.
-Tu mens, je le vois.
-Non.
-Qui peut me résister ?
-Tu es vraiment un idiot de prétentieux.
-Non c'est faux.
-Si tu te crois fort et grand mais tu n'es qu'un petit mec aussi minuscule qu'un grain de sable dans ce monde. Tu n'es personne Ken.
-J'aime bien quand tu dis mon prénom.
-Qui m'a mis dans cette tenue ?
-Moi.
-Tu plaisantes ?
-Je ne plaisante pas, ai-je l'air de plaisanter ?
-Arrête de te payer ma tête, tu m'as vue... nue ?
-Non j'ai réussi à te déshabiller les yeux fermer, bien sur que je t'ai vue imbécile.
-Comment ose-tu ?
-Bah ça va je t'ai pas maté non plus, tu n'es pas une bombe détend toi.
On appelle ça comment Jade ? Du recalage, me conte mon subconscient.
-Ou sont mes affaires ? quelle heure est-il ?
-Rendort toi, il est trois heures du mat et ils sont tous défoncer en bas.
Ce n'est pas vrai, dis-je en soupirant.
Je me plonge dans ses draps, et me mets du coté gauche, j'essaye de m'endormir mais je sens la couette bougée, il rentre dans le lit à cet instant même. Je ne dis rien, pas un mot. Je le sens s'approcher de moi, je suis dos à lui, il se positionne en sorte que nos deux corps ne fassent plus qu'un. Je sens sa respiration dans mon cou, ce qui me donne des frissons. Je finis par m'endormir. Il a une façon de m'apaiser, je ne sais comment, il me détend, mais je sais bien que ce n'est que de courte durée, demain il recommencera à être infâme.
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"Elle m'a dit si tu me quittes je pars avec toi"
FanfictionElle, issue d'une famille bourgeoise, un papa médecin et une maman avocate, elle est en pleines études pour devenir journaliste. Elle a 22 ans, et habite Paris. Lui, issue d'une famille aisée, un papa fonctionnaire dans l'action sociale et une mama...