"Elle m'a dit si tu me quittes je pars avec toi"

"Chapitre dix"

Mon alarme sonne, signe qu'il est six heures trente. Je me lève en vitesse et toute en sueur. Nous n'avons pas changé de position depuis que j'ai fermé les yeux. Je vais dans la salle de bain et ne trouve que mon satané jean, je cherche un tee-shirt de fille dans sa commode, avec toutes les filles qu'il ramène il y en a au moins une qui en a oublié un. Par malchance je n'en trouve pas, je garde donc le tee-shirt que je porte et le rentre dans mon jean, je mets mes chaussures, prend mon sac et par en vitesse, j'ai le temps de jeter un coup d'oeil dans le salon, seuls Aria et Sneaz s'y trouvent, déshabillé, bien évidemment. J'assiste au cours et les deux seuls rapports de stage que j'ai fait pour le moment ont échoué, il faut que je reprenne mon stage à fond et ne pas oublier de m'y mettre à fond. La journée passe et je rentre dans ma chambre et je me mets au boulot, je dois faire 12 rapports pour les uns ans et demi que je dois passer ici. Et si plus de la moitié est mauvaise, je refait une année, donc non merci. J'ai plus passé ses derniers jours à "m'amuser" et à faire ce que la plupart des jeunes font plutôt que de bosser, et il faut que je m'y remette et vite.

 Il doit être vingt et une heures, je lis mon bouquin et j'entends Aria qui passe le seuil de la porte en soupirant.

-Oh mon Dieu, je suis morte, dit-elle.

-Hum j'imagine, dis-je tout en restant concentré.

-Tu vas pas me faire croire que tu lis Roméo et Juliette ? 

-Pourquoi pas ?

-Tu m'exaspères.

-C'était bien cette nuit ? Surenchérit-elle.

-Pourquoi dis-tu ça ?

-Tu es genre tombé dans les vapes deux secondes après avoir pris une taff, Ken t'as porté jusqu'a la chambre et on vous a plus revus.

-Il n'est pas redescendu ? 

-Bah non, donc on a pensé que vous aviez fait des choses, dit-elle avec un regard et un sourire en coin.

-Tu me donnes la gerbe.

-Attends, tu vas me dire que vous n'avez rien fait !

-Bah non.

-Mais vous avez fait quoi ?

-Bah je me suis réveillé vers quatre heures je crois, je ne sais plus, et je me suis rendormie.

Tu mens petite cachotière, me dit mon subconscient. 

-Vous êtes chelou.

-On est normal.

-Enfin, Ken est chelou, dit-elle d'un ton interrogateur.

-Comment ça ?

-Crois-moi bien, sur parole, depuis que je le connais, il n'a jamais... Elle marque un temps de pose, jamais fait ça depuis que je le connais.

Intéressant.

-Ah, dis-je comme ci cela m'était égal.

-Je suis sûre qu'il y a moyen entre vous deux, dit-elle en pouffant de rire.

Tu voudrais hein ? me dit mon subconscient en se moquant de moi.

-Tu racontes n'importe quoi, occupes-toi de toi et Sneaz plutôt de ce qui n'existe pas.

-Bientôt.

-Et qui n'existera pas.

-Bon, tu as quel cours demain ? me dit-elle pour changer de sujet.

-Je commence à onze heures pour finir à dix-sept heures, il me semble.

-On mange tous ensemble demain midi en terrasse ? Il paraît qu'il fait super beau.

-Si vous voulez, tu fis quelles heures toi ?

-J'y vais pas flemme.

Je l'applaudis et nous finissons par éteindre la lumière et nous endormir comme des bébés.

Le lendemain, je vais en cours, rien très fabuleux et extraordinaire puis arrive le midi, j'arrive à la terrasse où tout le monde c'est donné rendez-vous sauf que, il n'y a que Ken qui attend devant.

-Euh... Salut. dis-je timidement.

-Les autres nous ont plantés.

Salope, elle en a fait exprès.

-Tous ?

-Tous.

-Tu veux dire qu'on se retrouve que tous les deux ? je suis à présent devenue aussi rouge qu'une tomate.

-Tu peux repartir.

-Non c'est bon, ce n'est pas grave.

Un serveur nous installe en terrasse, et c'est vrai qu'il fait vraiment beau.

Ken prend une bière et pour ma part je prends de l'eau, le serveur a pris nos commandes et nous apporte nos boissons.

-C'est embarrassant, dis-je.

-Pourquoi ? On est déjà arrivé à cette situation.

-Tu fait tout pour que ça arrive.

-Bien au contraire.

Bim.

-Tu m'as déshabillée.

-Tu avais tes sous-vêtements, tu n'étais pas complètement nue.

-Heureusement.

-Tu sais à propos d'hier, pourquoi tu n'es pas redescendu ? dis-je d'un ton interrogateur.

-Je ne voulais pas.

-Ta place était pourtant en bas.

-Les Bedos, ça va deux minutes, et j'ai apprécié.

-Apprécier de me regarder défoncer entrain de dormir .

-Tu étais mignonne.

Oh.

-Tu es venu me rejoindre.

-Fallait que je dorme.

Le jour et la nuit.

---------------------

Bisous, je vous laisse avec ça, je pense commencer à écrire la suite dès demain.