Ça fait à présentes deux semaines que nous échangions plus aucune parole entre nous deux, il me regarde d'un air de dégout et j'ai l'impression de passer pour la méchante, et cela me fatigue totalement. Mon stage se passe à merveille et les professeurs sont satisfaits de moi. Aria sait tout ce qui sait passer mais j'ai négligé un petit détail, le fait que l'on se tournait autour depuis bien longtemps. De ce que j'ai entendu, les gars on fait un genre de concert en pleine rue et qui d'ailleurs on fait fureur par leur "rap conscient". Je n'y vais plus qu'une à deux fois par semaine contrairement à tous les jours depuis l'accrochage avec Ken. Après avoir fini ma journée je décide d'aller à l'appartement, je sais que Ken est tout seul, Aria à "inviter" les gars en ville. Je toque quand même histoire de dire que je reviens avec un drapeau blanc, je ne suis dans aucun cas de ce genre, à revenir vers les personnes, je suis extrêmement rancunière à la base mais je ne sais pas ce qui me prend. Il entrouvre la porte et à ma vue la referme directement. Je décide de parler à travers la porte malgré l'agacement qu'il me procure.
Je commence à parler, les voisins dans l'immeuble vont me prendre pour une déséquilibrée.
-Je sais que tu m'entends, je suis venue m'excuser, c'est ça que tu veux . Rester tel un mur face à moi juste par ce que j'ai refusé cette relation, sérieusement . Quel âge à tut pour jouer à ces gamineries d'adolescent de 15 ans ? J'ai 22 ans et je n'ai pas envie de me prendre la tête pour ça. Faut apprécier ce qu'ont à. Réfléchie y ou pas, a toi de voir, salut.
Je pars, j'ai une once d'espoir qu'il ouvre la porte mais rien ne se passe, quand je sors la pluie et au rendez-vous et je suis venue à pied, autant dire que je ne vais pas me précipiter au point ou j'en suis.
J'ai envie de sortir.
Dans les secondes qui suivent j'appelle Aria, on sort ce soir, toutes les deux. J'ai passé une excellente soirée et j'ai rencontré un garçon extrêmement gentil et plutôt élégant.
Dans la soirée du lendemain vers vingt et une heures, je reçois un message inconnu qui doit être ce fameux garçon, qui d'ailleurs j'ai égaré son prénom.
"Bonsoir, c'est Milan, le beau Goss d'hier soir"
Plutôt prétentieux, je n'ai pas le souvenir de ce genre de trait.
"Bonsoir, tu n'es pas trop prétentieux ?"
"Oh non, non pas tellement, haha. On pourrait être amené à se voir"
Entrepreneur, beaucoup trop.
"Hum, oui pourquoi pas"
"Que fait tu demain ?"
"On est samedi, rien de prévu a l'horizon."
"Très bien alors, on se retrouve sur les quais rive droite . Vers 13h30 ?"
"Allons-si, bonne soirée, a demain"
"A toi aussi, a demain"
Pourquoi j'ai dit oui ? Mais qu'est-ce que j'ai dans le crâne ? Oh aller laisse toi tenté, il a un très joli minois, me déclare mon subconscient.
Arrive le rendez-vous avec Milan.
-Salut, ça va ?
-Très bien et toi ?
-Il faut bien, on va s'asseoir dans un petit café .
-Pourquoi pas.
-Alors, tu as quel âge parce que les jeunes filles ne m'intéressent pas réellement, rigole-il
-J'ai vingt-deux ans et toi .
-J'en ai vingt-quatre.
-D'accord, et tu fis quoi dans la vie, j'ai l'impression d'assister à un speed dating c'est gênant.
-Effectivement, sourit-il, je suis agent de mannequin.
-Oh, intéressant.
Cet après-midi avec Milan se passe à merveille, il est très intelligent, ça se sent, et très intéressant comme type.
Ce soir, une grosse soirée s'organise chez les gars. Je compte bien y aller.
-Wesh ma meuf tranquille, me balance Mo' en passant le bras sur mes épaules, et je sens les gros yeux d'Aria se poser sur moi.
-Ça va, dis-je en rigolant de toutes mes dents.
-Un verre ? me propose Framal.
-Non merci, tu sais bien que je ne bois pas.
Tout le monde boit à flot et fume des joints comme des pompiers. Je m'étais jamais attardé sur chacun d'eux. Je découvre qu'en réalité, Framal est vraiment un bel homme, et que Mekra et Framal ont beaucoup de ressemblance, on reconnaît bien qu'ils sont frères. Ils sont tous raide morts, sans exception, mais à part moi qui sirote mon coca. J'aperçois voit Ken, qui essaye tant bien que mal de monter les marches, je décide d'aller l'aider. Il refuse d'abord mon aide mais finit par accepter n'ayant pas la force de se battre. Je le passe sous mon aile et montes les marches avec son poids, pas facile à porter avec mon petit 53 kilos.
Je l'allonge sur son lit.
-Tu es vraiment dans un sale état.
-Je...m'excuse, mache-t-il ses mots.
-Je ne veux pas te croire, tu n'es pas concient. Bonne nuit.
-Reste.
-Non, bonne nuit, reposes-toi bien.
Je ferme la porte et redescend.
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"Elle m'a dit si tu me quittes je pars avec toi"
أدب الهواةElle, issue d'une famille bourgeoise, un papa médecin et une maman avocate, elle est en pleines études pour devenir journaliste. Elle a 22 ans, et habite Paris. Lui, issue d'une famille aisée, un papa fonctionnaire dans l'action sociale et une mama...