Chapitre 13

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Comme une furie, je rentrai dans la chambre de Jackson, les joues rouges de colères et les nerfs à cran.

-Quand ?

Il était dans son lit avec une blonde, en pleine action, mais quelle importance ? Rien d'autre ne m'importait, je voulais savoir comment mon propre frère avait put se taper ma meilleure amie.

-Adele? Dégage, tu déranges !

-Ah oui ? Je dérange ? Mais mon petit gars, toi aussi, tu me déranges, tes addictions aux femmes me dérangent.

-Mais putain, je peux savoir ce que tu me racontes là !

-Demande à ta putain de pute de blondasse de dégager et je te dirais après !

Sur mes mots, la petite blonde prie la porte les seins à l'air comme si cela était normal.

-Julia est enceinte, et il se pourrait que tu sois au courant, tu m'expliques ?

Il se leva, lui aussi nu et plutôt mécontent que je l'ai dérangé pendant sa partie de sexe habituel et surtout quotidienne.

-Je ne comprends pas, j'avais bien pris mes précautions, je te promets Adele que je ne voulais pas ça. Ce n'était pas un coup d'un soir, c'était plus que ça, mais le problème avec vous les filles, c'est que vous ne savez jamais ce que vous voulez.


Flash-back point de vue de Jackson

-Alors si je veux dire je t'aime, je dis "te quiero"?

-Si, muy bien.

Je savais qu'Adele ne me pardonnerait pas si elle savait ça, mais je m'en fichais comme je me fichais souvent de tout. Je me trouvais en sous-vêtement qui était mon pyjama quotidien, elle semblait gênée de me voir ainsi et éviter de porter attention à mon corps pourtant bien musclé. Je décidai de franchir le cap, nous étions censés réviser l'espagnol pour mon bac, mais je ne pouvais pas me concentrer sur deux choses à la fois, surtout si la deuxième chose est une magnifique mexicaine aux gros seins et aux belles fesses. Nos bouches se frôlèrent, nos langues s'entremêlèrent délicatement, elle sentait bon la fleur et la cerise. Une odeur qui me rendait fou, elle me rendait fou tout simplement. Je descendis vers son cou tout en lui caressant la poitrine, elle semblait hésitante, pas sûre d'elle. Je la fis basculer sur le lit avant de la déshabiller complètement, je me releva pour fermer la porte à clef, je ne pouvais pas prendre le risque qu'Adele débarque sans prévenir. Je crois qu'aucune autre fille ne m'avait fait un tel effet, pour une débutante, elle s'en sortait très bien.

Retour au présent point de vue Adele

-Oh ! Tu te décides de me répondre ?

Jack semblait ailleurs, il était fixe comme une statue et n'osait plus faire un seul mouvement.

-Bon, si tu pouvais avoir la gentillesse de mettre au moins un caleçon ça serait bien aimable pour mes yeux !

Il revenait lentement à la réalité et enfila un sous-vêtement avant de prendre la parole.

-Je m'occupe de ça... Ne dis rien à maman s'il te plaît.

Je lui dis oui de la tête avant de repartir dans ma chambre, je ne savais pas comment il souhaitait arranger les choses, mais je pense que j'étais bien fatiguée et que j'avais d'autres problèmes à régler pour le moment. Je réalisai à minuit que je n'avais pas fait mes devoirs et qu'il était grand temps de m'en occuper, je sortis mon classeur de science avant de réviser désespérément pour le contrôle de demain. Les événements du moment ne m'aider pas à me concentrer et j'étais souvent distraite par n'importe quoi, ce soir, c'était mes posters sur mon mur qui attiraient mon attention et entre deux lignes, je pensais sois à Julia, sois à Jackson ou même à Alexander. Mon portable sonna, au début, je pensais à une mauvaise plaisanterie, car il était bien tard et que le numéro était inconnu, mais suite à l'insistance de celui si je me décidai de répondre.

-<<Allô?>>

-<<Salut Adele, j'ai vu se qui c'était passé avec ta copine, je pensais pas t'appeler mais ça me tracasse...>>

-<<Alexander? Mais comment as tu eu mon numéro?>>

-<<Ce n'est pas important du tout Dorogoy, je voudrais te demander si tu vas bien?>>

-<<Je... Oui, la colère est descendue un petit peu, mais avec toutes ses histoires, je vais rater mon contrôle de science et je ne voudrais pas avoir en dessous de quinze sur vingt et le problème, c'est que je n'arrive pas à retenir une seule phrase. Enfin, je ne sais pas pourquoi je te raconte ça, c'est vrai, tu dois t'en moquer, mais je vais un peu mieux merci d'avoir téléphoné.>>

-<<Ouvre ta porte, je suis devant je reste dormir et je t'emmène au lycée demain, même si tu es très chiante ça fait beaucoup de chocs d'un coup pour une petite fille comme toi !>>

-<<Non, je me suis fait avoir une fois, mais pas deux ! Aucun garçon ne dormira avec moi avant un long moment !>>

-<< Très bien, à demain>>

Je fermai les yeux, pourquoi je n'arrêtais pas de penser à lui ? Pourquoi il était aussi adorable et aussi insupportable ? Je me demande si finalement ce n'est pas moi qui ai un problème.

Le réveil se fit difficile, je n'avais fait que somnoler de toute la nuit. Une douche s'imposa tout comme un ravalement de façade. Je n'étais pas en retard, mais je n'étais pas en avance non plus. Un klaxon me fit renverser mon verre de jus d'orange sur le sol que ma mère venait de laver, qu'elle chance ! Je regardai discrètement par la fenêtre pour savoir qui était le crime du magnifique carrelage blanc. Furieuse, je posai mon pain au lait encore dans ma main pour ouvrir la fenêtre et réprimander ce petit insolant.

-Tu n'as jamais appris qu'il était interdit de klaxonner dans des villes ? Tu as provoqué un accident !

Il regarda autour de lui avant de me faire son sourire habituel insupportable.

-Le seul accident que je vois ici, c'est toi Dorogoy !

Je refermai la fenêtre, pris mon sac et mon pain avant de partir. Je décidai de marcher pour me changer les idées et aussi parce que je n'avais pas envie de voir Julia dans le bus.

-Dorogoy ! Je suis venu exprès alors que j'avais prévu d'autre occupations, alors tu es sympa, tu rentres dans la voiture et tu mets ta ceinture.

J'hallucinais, jamais Alexander ne se déciderait de me lâcher seulement une petite journée. Je continuai mon chemin comme si je ne l'avais pas entendu, ce qu'il ne lui plut pas du tout. Il arrêta sa veille voiture, me courra après et me porta pour m'installer à côté de lui.

-Je ne te laissais pas le choix.

-Oui, j'ai remarqué que tu n'es pas du genre à laisser tomber. C'est très agaçant, parfois, il faut se rendre à l'évidence, je ne suis pas intéressée !

Il rigola et me fixa comme si j'avais dit la plus grosse connerie.

-Tu plaisantes ? Tu es tout sauf attirante, tu n'es vraiment pas mon style, trop... Trop comment je pourrais dire ça ?

-Très bien, j'ai compris. Trop grosse c'est ça ? Abrutis !

Heureusement pour moi, nous étions sur le parking du lycée, je n'ai donc pas eu de mal à m'échapper. Il m'emboîta le pas, énervé que je parte encore une fois avant qu'il ne finisse ça phrase.

-Ce n'est absolument pas ce que je voulais dire Adèle... Tu n'es pas grosse... Au contraire, tu es plutôt pas mal.

Je me retournai pour voir son visage, toujours parfait, ses yeux toujours sombres et sa veste en cuir toujours sur ses épaules.

-Écoute Alexander, je ne sais pas ce que tu me veux, mais arrête. Je sais que tu essaies de m'aider, mais je ne comprends pas pourquoi, et pis, je n'ai pas besoin de toi. Je n'ai jamais eu personne pour m'aider, c'est moi qui aide les gens, ça changera jamais. C'était sympa de me raccompagner après la fête, mais ça s'arrête là, ici, maintenant.

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