Point de vue de Rayan.
Je retourne dans mon bureau, assez fier de moi. Je lui aurai donner une bonne leçon en ne lui donnant pas l'orgasme qu'elle attendait, l'orgasme de ses rêves.
J'entre dans mon bureau en me passant la main dans mes cheveux. Je suis surpris d'y trouver ma mère, elle regarde par la grande fenêtre du sol au plafond qui donne sur la ville entière. Elle se retourne brusquement en m'entendant entrer.
_ Maman, dis-je surpris.
Elle sourit et se jette à mon cou. Elle m'embrasse et je la prends par les mains. Je lui embrasse la joue en lui souriant.
_ Mon chéri.
_ Mais que fais-tu là ?
_ J'ai pris le premier vol pour Newcastle.
_ Mais pourquoi maman ?
_ Je me sentais affreusement seule à Los Angeles sans toi.
_ Mais... Et papa ?
_ Il travaille beaucoup, il enchaîne conférence, dîner important... Je ne le vois pas beaucoup... Il ne remarquera même pas mon absent.
_ Parce que tu ne lui as même pas dit que tu étais parti ?
_ Non. Elle détourne le regard.
_ Quand il ne te verra pas ce soir, il va...
_ J'ai déjà essayé de l'appeler en atterissant ici mais il ne m'a pas répondu alors tant pis pour lui.Je soupire en contournant mon bureau et m'asseyant. Elle s'asoit en face de moi.
_ Je savais que tu n'étais pas très bien alors j'ai voulu venir, se justifie-t-elle.
_ C'est donc ça ! Je bats des bras en roulant des yeux. Maman, je ne suis plus un petit garçon, je peux me débrouiller tu sais.
_ Je sais mais je suis ta mère et c'est normal que je me fasse du soucis, non ? De plus, je ne travaille plus alors je veux passer du temps avec mon fils pour ratrapper ce temps perdu.Je sais qu'elle fait référence à mon enfance et mon adolescence. Elle sait aussi combien je déteste en parler. Ça me rapelle de mauvais souvenir mais ça me rappelle aussi Abigail.
_ Alors, où est Abigail ? Elle sourit.
_ Dans son bureau, elle... Elle travaille.À la minute où je parle elle doit encore avoir les nerfs en boule de ne pas avoir eu ce qu'elle désirait tant et elle doit aussi être à la recherche de sa petite culotte.
_ Bon, je t'invite à déjeuner. Je propose à ma mère en me levant, enthousiasme.
Elle se lève en riant. Elle pose sa main sur ma joue et m'embrasse. Nous sortons de mon bureau après qu'elle est prit son sac et son manteau. De mon bureau à l'ascenseur, il y a le bureau d'Abigail. Je ne peux m'empêcher de jette un coup d'oeil vers celui-ci. Hélas, la porte est fermée. Je l'imagine en train de ruminer et ça me rend joyeux. Il ne fallait pas me chercher après tout.
Point de vue d'Abigail.
Que Diable vient-il de se passer ? Et où est passée cette maudite culotte ? Je ne la trouve ni sous le bureau, ni dessus. J'ai cherché dans chaque recoin de cette pièce et elle n'y est pas. Je m'assois sur ma chaise, j'ai vraiment la tête qui tourne. Je ne peux pas croire que j'ai encore céder à Rayan. Bordel, qu'est-ce qu'il m'a prit ? Et pourquoi je n'arrive pas à lui tenir tête ? J'y arrivais tellement bien avant. Je m'assois lourdement sur ma chaise, je mets ma tête entre mes mains en soupirant. La porte de mon bureau s'ouvre brusquement. Les gens n'ont jamais appris à toquer ? Je relève la tête, c'est Coopney.
_ Oh, pardon, je te dérange ? Elle demande.
_ Non, non. Ne t'inquiète pas, ça va.
_ Tu es sûre ? Non, parce que tu as vraiment la tête d'une fille qui vient de se faire baiser.J'écarquille les yeux et rougis. N'est-elle pas sérieuse ? Et elle me sort ça comme ça, sans gêne. Elle explose de rire, je ne comprends véritablement pas.
_ Détends-toi Abby, je plaisantais.
Je me détends et soupire. J'ai eu peur, je croyais vraiment qu'elle était sérieuse moi. Bon sang !
_ Tu n'es vraiment pas drôle, Coopney. Revois tes blagues ! Je lui mets un coup dans l'épaule et elle rit encore.
_ Bon, tu viens ? On descend déjeuner.
_ Déjà ?
_ Oui, c'est déjà l'heure. T'es dans la lune aujourd'hui ou quoi ?
_ Non, je perds la notion du temps à être enfermer entre quatre murs, c'est tout. J'exclame en marchant près d'elle.
_ Peut-être que des vacances te ferait du bien, tu es vraiment bizarre en ce moment. Elle dit en appuyant sur le bouton pour appeler l'ascenseur.
_ Ce n'est véritablement pas le bon moment pour prendre des vacances, Coopney. J'en prendrai quand j'aurai mon master en poche.Elle roule des yeux lorsque nous montons dans l'ascenseur. Coopney pense que je prends trop les choses au sérieux. Elle a peut-être raison, je ne sais pas, mais il y a une chose dont je suis sûre : Je veux ce dîplome. Ça pourrait m'ouvrir beaucoup de portes et je gagnerai bien ma vie. Je pense que ça peut m'aider.
Nous entrons dans la cafet et achetons notre repas avant d'aller nous asseoir à une table libre. À peine assise, je cherche Rayan du regard, mais il n'est visiblement pas là. Oh, que c'est désagréable d'être sans petite culotte. Je suis sûre et certaine qu'elle est en sa posession. Je me demande bien où il est s'il n'est ni dans son bureau, ni à la cafet. Peut-être que notre petit coup de baise sur mon bureau ne lui a pas suffit et qu'il a besoin de plus. Peut-être est-il avec une secrétaire d'un autre étage ?
_ Allo la Terre appelle Abby ? Coopney agite une main devant mon visage et ça me sort de ma rêverie.
_ Pardon, tu disais ?
_ Tu es vraiment pas dans ton état normal, ces temps-ci Abigail.
_ Mais si ! Je roule des yeux en commençant à manger. Vivement le week-end, c'est tout.C'est vrai que la semaine a été éprouvante et longue. Mes retrouvailles avec Rayan n'ont pas été d'un grand remède, ça a été le pire je crois.
_ Bon, et bien si tu le dis. Elle s'incline.
J'espère qu'elle me laissera tranquille ma "bizarrerie" et moi, au moins jusqu'à ce soir et que lundi matin, j'arrêterai d'être constamment dans la Lune.
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Rien de bien grandiose dans ce chapitre... Je rame, je rame... Ça manque d'inspiration !😒
Manoooon🙄💕
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Aime-moi si tu peux. T2
Romance« Rien n'est plus marquant qu'un premier amour. » Même les buisnessmans les plus puissants ont leur faiblesse. Ils en ont toujours une. Chaque homme à sa faiblesse. C'est à peu près toujours la même chose : Les femmes. Alors comment réagira Rayan...