Aime-moi si tu peux. T2

» Chapitre 37.

Point de vue de Rayan.

La fin de semaine est arrivé excessivement vite. Abigail passe son oral dans une demi-heure. Elle m'a évité depuis le moment dans la salle de conférence. Elle n'a même pas récité son oral devant moi, j'espère que ça ira. Abigail et moi, on se fuit à la moindre petite couille dans notre relation. On ne parle jamais, on s'esquive et cette relation m'insupporte. Ce n'était pas comme ça au lycée. Qu'est-ce qui a bien pu changer depuis ?

Je suis assis, déjà prêt à écouter Abigail alors que son oral n'est que dans dix minutes. La salle se remplit, les jurés sont là eux aussi. Je suis sûre qu'Abigail les trouvera indimidant. Elle a toujours détesté les oraux, si je me souviens bien.

_ Bonjour Rayan, la voix de mon père résonne, je tourne la tête et le voir s'asseoir à côté de moi.
_ Père.
_ Tu as tenu ta part du marché.
_ À toi de tenir la tienne. Je le regarde, méchamment.
_ Rayan... Un jour tu comprendras que j'ai fais cela pour toi, pour ton bien.
_ Je suis désolé mais non, je ne comprends pas comme un père peut faire cela à son fils unique. Le déménagement à LA, mon retour à Newcastle cinq ans après et comme par hasard, Abigail travaille dans l'entreprise familial, mon mariage forcé pour m'éloigner d'elle. Je ne comprends pas, papa. Un père qui aime son fils est censé tout faire pour son bonheur, pas faire le contraire. Je respire après avoir avouer.
_ Ce lieu n'est pas approprié pour en parler, Rayan.

Je soupire en secouant la tête. Quelqu'un d'autres s'assoit à côté de moi, à l'opposé de mon père. Je tourne la tête vers cette personne, c'est Coopney. À ce que je sais et ce que je vois au bureau, elles sont très proche avec Abigail.

_ Coopney.
_ Monsieur Parker.
_ Comment va Abigail ? Je murmure.
_ Elle est très stressé mais elle va réussir, j'ai confiance en elle.
_ Oui, moi aussi, j'en suis sûr. Je dis confiant.
_ Je peux vous poser une question ? Elle se penche à mon oreille.
_ Oui ?
_ Abigail, vous l'aimez ?
_ Qu'est-ce qu'il vous donne cette impression ? J'écarquille les yeux, elle est culotté.
_ On ne donne pas une affaire à un milliard de dollars sur un terme de dix ans à une stagiaire, Monsieur Rayan. Elle dit sincèrement. À la minute où vous êtes arriver dans cette entreprise vous vous êtes grillé. Elle avoue et je respire.
_ Et bien alors, tout le monde l'a vu sauf elle... Je murmure lorsqu'Abigail fait son entrée.
_ Mais l'amour rend aveugle, Monsieur Parker... Elle murmure à mon oreille et mon coeur palpite.

Abigail se présente, sa voix tremble déjà. Je crois que je stress autant qu'elle. Elle est vêru d'une robe noir qui dessine parfaitement ses formes. Elle est vraiment belle. Je trouves cependant qu'elle a prit un peu de ventre mais elle reste magnifique, ça fait un petit charme en plus. Elle porte des escarpins de la même couleur et ses cheveux sont serrés dans son fidèle chignon banane. Faites qu'elle réussisse. Je veux qu'elle est son MBA.

Point de vue d'Abigail.

J'achève mon discours, je m'autorise à souffler. J'ai finis.

_ Bien Mademoiselle, vous pouvez disposer. Merci beaucoup. Me dit l'un des jurés femme.

J'hoche la tête, je ressemble mes feuilles me retourne. Mon regard croise celui de Rayan devant moi avant que je ne marches vers la sortie de l'amphithéatre. Je colle mon dos au mur, je respire profondémment. J'ai passé le plus dure, plus qu'à attendre le résultat.

_ Félicitations ! Thea me saute dans les bras.
_ Attends les résultats avant de me féliciter, je ricanne en l'enroulant de mes bras.
_ Elle a raison, c'était vraiment bien. Je suis fière de toi ma chérie.
_ Maman ! Je la prends dans mes bras, je lâche un soupir de soulagement.
_ Ta mère et moi sommes fier de ce que tu es deveue.

Mon père m'embrasse le front lorsque la famille Parker sortent de l'amphithéâtre à leurs tour. Mon regard croise une nouvelle fois celui de Rayan mais je ne m'attarde pas.

_ Mademoiselle Burton, très belle prestation. Monsieur Parker senior m'offre une poignée de main, j'accepte.
_ Merci beaucoup, je souris timidement.

Rayan lui ne dit rien. Il a les mains dans les poches de son pantalon d'homme d'affaire.

_ Dommage que votre séjour parmis nous s'achève, vous faisiez un excellent travail. Il me sourit.
_ Oh, je ne faisais que mon travail.
_ Vous êtes la seule assistante que mon fils est pu gardé plus d'un mois. Il rit. On se demande pourquoi.
_ Je ne le savais pas.

Il hoche la tête et se tourne vers Rayan, comme s'il attendait qu'il dise quelque chose. Mes parents, eux, sourient face au deux hommes d'affaires.

_ Oui, bravo Mademoiselle Burton ! J'espère sincèrement que vous aurez votre dîplome et la vie dont vous méritez. Sa voix se brise sur la fin, ses yeux brun brillent.
_ Merci Monsieur Parker.

J'hoche la tête. Je ne comprends pas pourquoi ça le boulverse autant. Même s'il sait parfaitement caché ses sentiments, je le connais mieux que personne.

_ Nous allons prendre congés maintenant, déclare son père. Monsieur et Madame Burton ! Il salue mes parents d'une poignée de main. Mademoiselle Burton. Il me serre également la main.

Rayan fait la même chose que son père, hormis pour moi, il s'approche, passe une main dans mon dos et me prend la main en faisant mine de la serrer. Je ressens une décharge éléctrique dans tout le corps. J'aime tellement être près de lui, je ne veux que ça. Mais c'est impossible. Il me quitte et une vague de fraicheur me submerge, il part sans se retourner. Je le surprends à passer une main dans ses cheveux et secouer la tête avant qu'il ne sorte.

_ Rentrons chérie. Déclare mon père.

J'hoche la tête. J'embrasse Thea puis Coopney. Je suis mes parents jusqu'à la voiture.

_ Quand auras-tu les résultats ? Me demande ma mère sur la route.
_ Lundi, normalement.
_ D'accord.

Je regarde par la vitre. Je sors mon téléphone de ma poche, difficilement. Je vais sur le contact de Rayan. Supprimer ou envoyer un message ? J'hésite. Mon pouce jongle de l'un à l'autre. Envoyer un message. J'écris.

« J'aimerais te voir une dernière fois avant ton départ en voyage de noces... »

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Abigail va-t-elle avouer sa grossesse à Rayan ?

Coucou eheh, c'est encore moi. Inspiration est là ! ✍🏼✍🏼✍🏼

Bisous bisous,
Manoooon💖