Point de vue d'Abigail.
Après que Rayan m'est supplié de passer la nuit dans ma chambre, je me suis endormie. Il faut dire que cinq round, c'est assez fatiguant. Mais je m'étais bien reposer dans l'avion. Je ne sais pas comment Rayan a fait pour tenir toute la nuit.
Nous nous sommes endormis à quatre heures du matin, nous avons dormi à peine trois heures. Je suis fatiguée, et remarque les poches énormes qui tombent de mes yeux quand je me regarde dans le miroir de la salle de bain en me préparant. Rayan se prépare dans sa suite, en face de la mienne.
Aujourd'hui nous allons passer la journée devant le stand de l'entreprise à parler à d'autres hommes important pour la boîte. Je sais déjà que ça va me gonflé.
Mon téléphone vibre sur la petite table ronde, en or, de ma chambre. Je vais le chercher, c'est un message de Rayan.
« Tu es prête ? On part dans cinq minutes bébé. »
Je souris à son bébé. Ça me fait bizarre de voir ça par message, lui qui était toujours si professionnels ces derniers mois. Par message, évidemment. Parce qu'au bureau, c'était bien autre chose. Entre partie de jambe en l'air dans son bureau, dans l'ascenseur... Je n'appelle pas ça une relation professionnelle.
Mon coeur se serre et je me rends compte que je suis vraiment en train de faire une connerie. Rayan est mon Patron. Mais aussi ton ex petit-ami. Et nous sommes ici pour le travail, et il est fiancé, et il va se marié. Putain ! Il faut vraiment que tout cela cesse. Mais je n'y arrive pas... Des bruits sourd contre ma porte se font retentir dans ma chambre et ça me fait sursauter. Je vais ouvrir, c'est Rayan. Il est en costume, il a soigneusement plié son manteau sur son bras. Il me sourit, le menton baissé.
_ Bonjour babe !
Il m'atrappe par la taille et me colle à lui avant d'embrasser le bout de mon nez. Je m'écarte et regarde aux alentours. Je redescends mon tailleur et la plisse. Quand je relève la tête, je remarque qu'il fronce les sourcils. Il n'a pas l'air de comprendre et d'être encore dans l'euphorie de la nuit passée.
_ Je suis ton assistante, Rayan... Je dis à voix base et il se redresse. Je l'ai blessé.
_ Je vois, Mademoiselle Burton !
_ Rayan... Je.. Ma voix se brise.
_ Tout est clair, allons-y !
Il se tourne et fait appeler l'ascenseur. Mon coeur se serre. Je n'ai peut-être pas bien agit avec lui. Mais je ne sais jamais comme agir quand je suis avec lui, je m'emmêle les pinceaux. Les portes de l'ascenseur s'ouvre et nous entrons dedans. Il descend et mon coeur se soulève, j'ai comme une envie de vomir subite. Je me retiens. Une fois au rez de chaussée, les portes s'ouvrent et je cours au toilettes pour Dames les plus proches. J'extrais tout mon petit-déjeuner de ce matin dans l'un des toilettes luxueux de cet hôtel. J'ai honte de moi. Ça ne me ressemble pas de vomir pour si peu.
Point de vue de Rayan.
Je ne comprends pas sa réaction avant de monter dans l'ascenseur et je comprends encore moins celle quand on en est sorti. Après une minute de reflexion devant l'ascenseur, je suis ses pas et me plante devant la porte des toilettes Femmes avant d'ouvrir. Je souffle de soulagement quand je vois que c'est vide.
_ Abigail ? Je tente.
_ Disparaît.
_ Non.
Elle sort d'un toilette en s'essuyant la bouche avec du papier. Elle le jette dans la poubelle et se lave les mains. Je m'approche d'elle avec méfiance.
_ Tu vas bien ? Je demande bêtement et elle se contente d'hocher négativement la tête. Tu veux rester à l'hôtel aujourd'hui ? Elle hoche à nouveau la tête négativement. Mais tu as peut-être la gastro...
_ Non, j'ai juste dû manger quelque chose de mauvais ce matin.
_ Dans un hôtel comme celui-là ? J'en doute. Je marque une pause. On est pas obligé d'y aller, tu sais.
_ Ne soit pas idiot ! Bien-sûre que si, tu es obligé d'y aller.
_ Non. Ta santé m'importe beaucoup plus que mon entreprise. J'avoue et elle se mord la lèvre inférieur.
_ Je vais rester ici, d'accord. Mais toi, vas-y s'il te plaît.
Elle s'approche de moi et pose ses mains sur mon torse, puis sa tête. Elle gémit, je lui caresse le dos de haut en bas. Elle se blottit contre moi, j'adore la sentir contre moi. Ça me fait un bien fou.
_ Tu vas pouvoir remonter seule ? Je demande.
_ Oui, ne t'inquiète pas.
_ Je rentrerai à midi, si je peux.
_ On se voit ce soir, Rayan. Ne t'inquiète pas pour moi.
_ Je m'inquièterai toujours pour toi, Abigail Burton.
Elle redresse la tête et me regarde dans les yeux. Je relève la petite mèche de cheveux qui lui retombe dans l'oeil. Elle est si belle. Elle pose un baiser sur le coin de ma bouche et sort des toilettes. Je fais de même et la regarder s'enfoncer dans l'ascenseur. Elle disparaît quand les portes se ferment et je pars, un peu inquiet pour elle.
Vers dix heures, j'en n'ai déjà marre d'être planté devant ce stand à parler de ma société à ces millions de Buisnessman. Je jette un oeil à mon téléphone lorsqu'ils me laissent une minute de répits.
« Tout va bien ? »
Bien-sûre, ce message est pour Abigail. Qui d'autres ?
Il sonne quelques secondes après, j'espèrais que ce soit elle mais imaginez ma déception en voyant le nom de Rachelle s'affichait sur l'écran.
_ Allô ? Je réponds sans joie.
_ Chéri, c'est moi.
_ Que veux-tu Rachelle ?
_ Je prends l'avion cette nuit, j'attérirai demain matin.
_ Mais c'est ridicule, Rachelle ! Je rentre après-demain.
_ J'ai besoin d'être avec mon fiancé ! Tu me manques !
Foutaise. Elle a seulement besoin d'être sûre que je ne me rapproche pas d'Abigail. Trop tard !
_ Je t'assure que ça ne sert à rien. Je travaille en plus, alors on ne se verra pas.
Elle fait la moue. Je décide de la prendre dans le sens du poils pour ne pas la voir débarquer ici, demain matin. Je veux mes deux derniers jours avec Abigail, seul à seul, j'en ai besoin.
_ Je reviens bientôt et je te promets qu'en rentrant, je te baise comme une chienne dans la piscine. Je dis assez bas pour que personne ne m'entendent.
_ Mh, d'accord mon amour. Je t'attendrai dans ces cas-là.
_ À plus bébé.
_ Bye chéri.
Je racroche. Beurk ! J'ai des frissons dans le dos. Ça me répugne. J'aimerai tellement ne plus avoir à faire à elle.
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Que va-t-il se passer pour les deux amants ?
Bonjour, enfin une suite j'ai envie de dire. Il était pire que temppps ! Je m'excuse encore pour cette absence monstre de trois semaines.
Mauvaise nouvelle : je pars Lundi pour trois semaines (encore) à Sanary, et je serais avec ma cousine. Je doute que je puisse écrire !
Bisous, je ferai mon possible,
Manon💕
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Aime-moi si tu peux. T2
Romance« Rien n'est plus marquant qu'un premier amour. » Même les buisnessmans les plus puissants ont leur faiblesse. Ils en ont toujours une. Chaque homme à sa faiblesse. C'est à peu près toujours la même chose : Les femmes. Alors comment réagira Rayan...
