» Chapitre 36.

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Point de vue d'Abigail.

Étrangement, cette semaine Rayan est là. Mais ça ne change rien pour moi, je l'évite je le fuis. Je pensais qu'il serait en lune de miel avec Rachelle mais non, il faut croire qu'il a quelque chose de plus important. J'aimerais bien savoir quoi. Quant à moi, je révise toujours mon oral, mais le problème c'est qu'il faut que je le repésente à Rayan pour avoir sa confirmation et son avis. Je m'estime prête, et si j'ai des choses à rectifier, j'ai encore deux jours pour m'en occuper. Je me lève de ma chaise en inhalant. Il faut que j'aille le voir, je n'ai vraiment pas le choix là. Je marche jusqu'à son bureau et toque timidement contre celle-ci.

_ Entrez. J'entends sa voix rauque et ça me fait des frissons dans le dos.

J'entre comme il me le dit, mon dossier dans les mains. Il lève la tête et semble surpris de me voir, moi, Abigail Burton.

_ Monsieur Parker. Je le salue. Avez-vous une heure à m'accorder ?
_ Tu devrais le savoir mieux que moi, c'est toi qui est sencé gèrer mon emploie du temps. Il semble en colère et pourtant son ton est calme.
_ J'aimerais vous présentez mon oral. J'ignore ses propos pour ne pas m'énerver contre lui.
_ D'accord. Allons dans la salle de conférence.
_ Pourquoi là-bas ? J'écarquile les yeux.
_ Parce qu'il y a un réctro-projecteur. Pas ici. Il tourne les yeux et je me mords la lèvre, quel cruche.
_ Et bien, allons-y.

Il ouvre la porte et m'invite à passer la première, tel un vrai gentleman. Nous entrons dans la salle de conférence, qui n'est pas bien loin. Rayan s'assoit au bout de la grand table. Je branche ma clé USB à l'ordinateur et étale mes fiches sur la table dans le bonne ordre. Je tremble, j'ai toujours détester les oraux. Aussi bien au lycée qu'en études supérieur. Je commences après qu'il m'est dit que je commençais quand je voulais. Ma voix tremble, je tente de me contrôler. Ça ne va pas du tout, je n'arrête pas d'avoir les yeux rivés sur mes fiches. Je les regarde plus elles que mon patron. Je m'arrête spontanément, je retire mes lunettes et me frotte les yeux. Je recouvre mon visage de mes mains, j'ai honte. Je me mets à pleurer sans en savoir la raison. Putain d'hormones. Je sens sa chaleur tout près de moi. Il me prend les mains et relève mon menton.

_ Tout va bien, Abigail. Ce n'est rien ! On peut recommencer, si tu veux. Il me dit tendrement.
_ Je n'y arriverai pas ! Je braille.
_ Mais si, voyons.

Il atrappe mes joues et me sourit, je lui rends. Je me mords la lèvre, son toucher m'avait tellement manqué. J'avais oublié le bien fou que ça me procure quand je suis si prête de lui. Ses lèvres retroussent chemin jusqu'à ma bouche. Le baiser qu'on échange est pulsionnel, violent mais tendre. Je tire sur sa cravate et déboutonne sa chemise. Il enlève tout le haut et se retrouve torse nu. Il fait descendre la fermeture de ma robe et celle-ci glisse le long de mon corps pour s'écrasser sur le sol. Il pivote puis me retourne. Il m'oblige à m'allonger sur la table. Il met un coup dans mon talon, j'écarte les jambres. Il tire sur le tissu de ma culotte et celle-ci se déchire sur le coup. Je mouille tellement déjà que je n'attends plus qu'une chose, qu'il me pénètre.

Point de vue de Rayan.

On peut se faire surprendre à tout moment mais je m'en fou. J'ai besoin de ça. J'ai besoin de la sentir. J'ai besoin de l'entendre jouir mon nom encore une fois. Je tripote son clitoris avec mon index et caresse ses lèvres. Je me baisse et pose ma bouche sur son sexe. Ma langue part de son clitoris, passe sur ses lèvres ouverte puis continuer jusqu'à son anus. Elle gémit. Je pénètre son vagin de mon index, elle gémit encore. J'entreprends des vas-et-viens tout en titubant son anus avec ma langue.

_ Rayan... Elle soupire.

Je veux l'entendre encore. Je sens mon caleçon se tordre. Ma bite me fait mal tellement j'ai envie d'elle. Je me redresse, je descends mon boxer sur mes genoux et j'attrappe fermement ses hanches de mes mains. Je lui pénètre son vagin et elle soupire de désir. Je fais des vas-et-viens lent. J'attrappe sa chevelure et l'enroule autour de mon poing, je lève sa tête.

_ Plus vite... Elle me supplie et je ne peux qu'obéir.

Clap. Clap. Clap. Je soupire, je suis déjà tout près d'atteindre le septième ciel. La table bouge, elle s'agrippe, elle serre les dents pour se retenir de crier. Mes jambes tremblent, je m'enfonce un peu plus en elle et j'explose. Je murmure son prénom.

_ Abigail...
_ Oh...
_ Dit mon nom. J'ordre et dès qu'elle atteint l'orgasme elle jouie mon prénom.
_ Rayan...

Je me retire et elle s'écroule sur la table. Je penses qu'elle essaie de reprendre ses esprits, tout comme moi. Je me rhabille vivement en me rendant compte que je venais de déraper. Elle fait de même. On a fait une connerie et on en est tout les deux conscients. On se regarde une seconde. Elle recupère ses fiches chiffonnés et sa clés USB, elle tente de m'échapper mais je la retiens par le bras. Je n'avais rien dit jusque-là mais je veux en parler avant que ça devienne trop compliqué.

_ Abigail.. S'il te plaît.

Elle se dégage de mon emprise et se retrouve vers moi, elle remet ses lunettes.

_ Non, Rayan. Il n'y a rien à dire, ça n'aurait jamais dû se passer. C'est une erreur.

Je ne sais pas quoi dire. Trouve quelque chose, crétin. Je baisse la tête, les bras le long du corps. Elle a raison. Il n'y a rien à dire et c'était une erreur. Elle sort et referme la porte derrière elle. Je vais m'asseoir dans le fauteuil, au bout de la table, là où j'étais il y a trente minutes. Je m'écroule, le regard perdu dans le vide. Je viens de me rendre compte que j'avais réellement fait une connerie. Je ne me pardonnerai jamais d'avoir tromper, Rachelle.

Je suis marié, putain de merde.

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Que va-t-il se passer maintenant ? 😳

Coucou, c'est moi. L'inspiration m'est venu d'un coup là alors voilà un petit chapitre assez.. Hardcorp ahah. J'espère qu'il vous plait quand-même.

Kiss,
Manoooon💘

Aime-moi si tu peux. T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant