» Chapitre 38.

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Point de vue d'Abigail.

Étrangement j'ai donné rendez-vous à Rayan devant notre ancin gymnase de lycée. Mon coeur s'est serré à la seconde où je l'ai revue. Je n'avais plus remit les pieds dans ce gymnase depuis qu'il m'a dit. Je l'attends, je fais les cent pas. Je veux lui parler mais je ne sais même pas quoi lui dire. Je crois que j'ai besoin de tourner la page une bonne fois pour toute.

_ Abigail. Je me retourne c'est lui.

Il me rejoint au milieu du terrain, les mains dans les poche encore une fois. Il a quitté son fidèle costume pour opter pour un jeans et un tee-shirt. C'est un peu le même style qu'au lycée mais en plus classe. Je me mords la lèvre, il sourit. Je crois qu'il a remarqué que je le détaillais, je tourne les yeux.

_ Tu voulais me voir, continue-t-il.
_ Oui, je... J'ai besoin de savoir.
_ Quoi donc?
_ Si... Si ça ne serait pas si compliqué toutes les choses autour de nous, est-ce qu'on serait ensemble aujourd'hui ? Je croise les bras sur ma poitrine, j'ai peur de sa réponse.
_ Je.. Il passe une main nerveuse dans ses cheveux. Non.
_ Non ? Je répète.
_ Oui, on ne serait pas ensemble.
_ Alors pourquoi à Paris tu m'as fait toute ses confidences ? Pourquoi est-ce qu'on arrête pas de coucher ensemble depuis ton retour ? Je m'énerve et il se contente d'hausser les épaules. Ah, non, tu ne vas pas t'en tirer comme ça mon vieux. Je veux une explication, tout de suite et maintenant.
_ Pourquoi tu fais ça, Abigail ?
_ Parce que tu m'as... Ferme-là, Abby.
_ Parce que quoi ?
_ Laisse tomber, je soupire. Je n'aurai jamais dû t'envoyer ce foutu message.
_ Écoute... Un silence se passe puis il reprend. Tout ce que je veux, c'est ton bonheur. Je veux simplement que tu sois heureuse.
_ Ce que tu ne comprends pas, c'est que sans toi je ne pourrais pas l'être.

Je m'approche un peu plus de lui, les larmes aux bord des yeux. Il baisse la tête et souffle. Lorsqu'il relève la tête, ses traits sont pliés, il grimace.

_ On peut tout simplement pas être ensemble.
_ Pourquoi ? J'aggrippe son tee-shirt, les dents sérrés. Donne-moi une bonne raison. Donne-moi une raison de t'oublier.
_ Parce que je ne t'aime pas, Abigail. Il crit et ses paroles raisonne comme un bomerang dans ma tête.

Mes larmes montent, mon menton tremble. Il n'a pas dit ça ? Si, c'est ce qu'il a dit. Je recule, mes jambes tremblent et menace de me lâcher.

_ La dernière fois que je me suis retrouvée ici... C'était avec toi... Et tu m'as annoncé que... J'avale difficilement ma salive à cause de la boule qui s'est formé dans ma gorge.
_ Que je partais. Il termine pour moi.
_ Au final rien n'a changé. Il fronce les sourcils et je continue. Tu es toujours le salaud que j'ai rencontré au lycée. Je n'aurai pas réussi à te changer...

Il contracte la mâchoire, ses yeux pétillant transpercent les miens. Je pensais qu'avec lui j'avais vécu le pire mais l'entendre dire, de lui-même, qu'il ne m'aime pas me brise. C'est le pire sentiment, pire que l'abandon.

_ A Dieu Abigail... Il murmure.

Il s'approche, il tend le bras et pose sa main dans ma nuque. Je ferme les yeux et le laisse m'embrasser le front. Je n'ai plus la force de le repousser, je n'ai même plus la force de bouger. C'est simple, si je parle ou bouge, j'éclats en sanglot et je ne veux pas. Pas devant lui. Il me lâche et se recule. Il me tourne le dos et s'en va sans la moindre hésitation. Je tombe à terre et m'éffondre.

Point de vue de Rayan.

Je monte dans ma voiture, je reste quelques minutes sans bouger. Je ne démarre pas, je ne fais rien. J'essaie de réaliser ce qu'il vient de se passer mais je n'y parviens pas, c'est trop dure. J'hésite une minute à descendre de cette foutue voiture et aller lui dire que tout ce que je viens de dire mais je ne peux pas. Je fais ça pour elle, pour lui rendre service. Je ne suis pas bon pour elle, elle mérite mieux que ça, mieux que moi. Je rentre finalement chez moi, retrouver ma femme et l'aider à préparer nos valises pour notre voyage de noces.

_ Rayan, c'est toi ? Rachelle m'appelle alors que je viens de claquer la porte d'entrée.
_ Qui d'autres veux-tu que ce soit ? Je lui souris lorsque je la rejoins.
_ Personne. Tu me suffit. Elle m'embrasse. Tu m'aides à monter les valises vide à l'étage s'il te plaît.
_ Bien-sûr.

Nous montons puis nous allons dans le dressing. Je l'aide à remplir les valises.

_ Et si tu me disais où on va ? Elle demande. Ça m'aiderait à savoir quoi mettre dans les valises.
_ Comment ça ?
_ Des affaires d'hiver ou d'été.
_ Tu n'as cas mettre un peu des deux. Je pousse un rire et l'attire vers moi par la taille. Bien joué Madame Parker, mais vous ne parviendrez pas à connaître notre destination.
_ Pourquoooooi ? Elle prend sa mine boudeuse et je souris.
_ Parce que c'est une surprise.

Elle enroule ses bras autour de mon cou et j'embrasse le petit coin auprès de sa bouche pulpeuse. Elle sourit.

_ Bien, Monsieur Parker, je m'incline.
_ Parfait.
_ On part demain matin à quel heure ?
_ De bonne heure.
_ Train, avion, voiture ?
_ Avion.
_ Il me tarde de savoir ! Elle rit.

J'espère seulement qu'elle ne sera pas déçue. C'est vraiment l'endroit parfait pour une lune de miel l'endroit que j'ai choisis alors j'espère que ça lui plaiera. Ce qui est bien avec Rachelle c'est que lorsque je suis avec elle, j'arrive à oublier mon histoire avec Abigail et c'est ce que je préfère dans notre relation.

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Et si Rayan jouait des sentiments d'Abby depuis le début ? 😨

C'est encore moi ! Je déborde d'inspiration là, en même temps j'écris la nuit parce que je dors mal😛

Bisous,
Manooooon chérie💕

Aime-moi si tu peux. T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant