Lucky or not ?

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CHAPITRE VI

    - Quoi attend tu l'as connais cette fille toi ? Lui demandais-je presque en criant

- Attend je suis plus rien là, de qui tu parles ? Me dit- Gustus

- Euh toi de qui tu parles ? Lui dis-je ne comprenant plus rien non plus.

Il me fixait étrangement à demi-sourire, il ria nerveusement et dit :

- Clarke...euh tu te souviens d'hier soir ou ?

- Qu'est-ce que tu insinue Gustus ? Bon d'accord je l'avoue j'ai sans doute un peu trop bu et...

Gustus fit les gros yeux...

- Roh ça va hein..et je l'admets pleinement je n'ai pas tous les souvenirs de cette soirée en tête mais certains sont restés gravés, dis-je fièrement

- Je vois bien oui, me sourit Gustus malicieusement

- Ooooh mais Gustus je le vois bien que tu sais quelque chose ! Bon aller dit-moi ce que j'ai bien pu faire de honteux hier soir dont je n'ai pas le souvenir !

Je mis mes mains sur le visage pour cacher mes joues roses de honte en pensant à tout sorte de scénario que j'aurai pu faire en étant éméchée en dehors de ce slow...

- Je  te l'ai dis Clarke, reprit Gustus, tu n'as rien fait de... de particulier disons

- OH VOILA ! Tu sais quelque chose !

- Clarke je ne suis qu'un barman innocent !

- Tu es mon ami, lui dis-je en faisant une moue triste pour le faire craquer et qu'il me dise tout.

- Oui, un ami qui t'as fait un bon café et acheter de bons pains au chocolat, tiens regarde. Il me tend le paniers rempli de ces pains.

- Oh si tu me prend par les sentiments ... dis-je vaincue en prenant un pain.

- Bon je retourne au lit moi je suis encore crevé, dit Gustus.

Il était en train de se diriger vers sa chambre quand je lui dis :

- Tu as des nouvelles de Lexa ? Je ne lui ai pas parler hier soir et elle semblait...elle ne semblait pas bien.

Le regard de Gustus changea étrangement, il ne répondait pas et continuait de me regarder comme si lui savait quelque chose dont je ne prenais pas conscience.

- Non Clarke, non je n'ai pas de nouvelles de Lexa. Peut-être que tu devrais lui envoyer un message, son numéro est affiché sur le tableau du frigo si tu veux.

Et il partit. Hésitante je restais là à prendre mon petit-déjeuner en silence et en pensant à elle. Je culpabilisais, j'avais peur qu'elle m'ait réellement vue avec mon inconnue. Si c'était le cas,et je pense que ça l'est en voyant le comportement de Gustus, Lexa avait dû lui dire quelque chose. Je l'avais perdue avant même d'avoir pu tisser des liens avec elle. Je me levais et me dirigeais en direction du frigo et pu voir écrit au marqueur rouge  « Commander Lexa : 088 745 653 998 ». Je décidais de l'enregistrer dans mon portable au cas où l'envie de lui envoyer un message me prendrait.

La suite de la journée se passa normalement, Gustus au bar, moi servant les clients. Notre routine reprenait son cours. Durant tout mon service, je ne voulais qu'une chose, qu'une brunette aux yeux verts passe la porte, mais ce ne fut jamais le cas.

Les journées passèrent rapidement, et c'était toujours en suivant le même rythme que je voyais les journées se terminer sans jamais voir Lexa franchir le pas de la porte. Cela faisait déjà trois semaines que Gustus et moi n'avions aucune nouvelle d'elle. Je continuais de me faire tous les films possibles et commençais à prendre conscience de mes sentiments pour elle, du fait que ne plus la voir avachie sur le bar me manquait, ses vannes, ses regard noirs, ses sarcasmes et son ironie, tous me manquaient à présent. Je crois bien que Gustus se doutait de mes sentiments envers elle car, il agissait vraiment comme un grand-frère et essayait de me réconforter, il me disait qu'elle devait être sûrement être occuper avec ses cours, ou Aiden et qu'elle ne tarderai pas à réapparaître. Il voyait que mon mal-être était dû à l'absence de Lexa. En effet, je n'avais plus la tête à rire ou à faire la fête. Je commençais même à en vouloir à ma douce inconnue d'avoir partager cette dernière danse, car cela m'avait fait perdre Lexa. Je m'en voulais à moi-même d'être comme ça, j'étais vulnérable, affectée, faible... Le soir, je retrouvais Gustus sur le canapé et nous passions notre soirée devant un film ou une série, cela m'évitait de penser à Lexa, et de pleurer.

Le temps d'un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant