Avant qu'il parte (Histoire Vraie)

Chapitre 38

Il avait enfin finit de parler au téléphone. Salim avait l'air de mauvaise humeur mais il essayait de ne pas le montrer.

Moi: Alors c'était qui ?

Salim: C'était un collègue.

Moi: Mmh d'accord.

J'ai préféré en rester là. Je n'ai pas du tout envie de l'énerver il l'est déjà assez comme ça.

Moi: La nourriture est prête ! Venez vous installez !!!

Toute ma petite famille est venu s'installer à table. On a récité une petite prière et on a entamé notre repas.

Daniel: Papa pourquoi t'es fâché ?

Salim: Non je ne suis pas fâché !

Même Daniel Emery l'a remarqué. Il a l'air contrarié le pauvre.

(...)

Il est 21h, les enfants sont sur le point de se coucher. Je leurs lit une histoire et je vais rejoindre mon conjoint dans le salon où il regarde la télévision.

Moi: Bébé qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Je m'installa dans ses bras.

Salim: soupir Rien pourquoi vous me demandez tous ça ?

Moi: Parce que ça se voit qu'il y a un truc qui cloche chez toi !

Salim: Non c'est juste qu'au travail y en a qui ne font pas leur taff après c'est moi qui prend..

Moi: Il c'est passé quoi encore ?

Salim: Laisse tomber c'est trop long à expliquer. Mais promet moi que quoi qu'il arrive, tu seras toujours avec moi.

Moi: Mais Salim, ça ce n'est pas une promesse, c'est une certitude.

Salim: Oui... Mais prépare toi a ce qu'il va arrivé, je t'aurai prévenu.

Moi: Bébé tu me fais peur la...

Salim: C'est le but. Embrasse moi.

Je l'ai embrassé mais je ne suis pas sereine du tout. Pourquoi il me dit tout ça ? Je ne comprends plus rien. Mais il c'est passé ce qu'il c'est passé...

Quatre semaines plus tard.

En ce moment c'est trop bizarre... Il y a des voitures noires qui tournent sans arrêt dans notre zone pavillonnaire en plus c'est toujours la même personne.

Salim ne part presque plus au travail, ou si il y va il rentre vachement tard...

Bref je ne pige plus rien...

On rentre tous en famille du match de foot de Daniel. Son équipe à gagné 4-2 et il a marqué un but mon chéri. Donc pour fêter sa grande victoire, on part au Flunch en famille.

(...)

Après avoir rempli nos ventres, nous sommes tous rentrées à la maison dans les alentours de 20h30. On est parti mettre les enfants dans leurs chambres et nous sommes redescendus.

Salim: Mon fils il va percer dans le foot moi je te dis !

Moi: J'espère hein ! Il a vraiment du talent.

Salim: Ça vient de moi quand j'étais petit ça.

Moi: Tout vient de chez toi... D'après toi !

Je m'approche de lui et je l'embrasse. Comment j'aime trop mon époux.

TOC TOC TOC.

Qui ça peut bien être un samedi soir qui toque chez nous ? Je vais donc ouvrir et j'aperçois...