Street Fighters 2: Seattle

Chapitre 4

Ce chapitre est assez court mais le prochain est beaucoup plus long. Bonne lecture!

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DV Paige

Qu'est-ce qu'ils font là eux? Et puis pourquoi Carmen s'approche autant de Jason? Et puis pourquoi lui il fait rien, il est con ou quoi?!
-Alors c'est donc vrai hein? Commence Carmen. La p'tite anglaise est de retour.
-Et alors, ça te pose problème? Parce qu'on peut régler ça ce soir au tournoi si tu veux, je rétorque avec mépris.
-Non, j'ai déjà un combat ce soir. Mais tu pourrais te battre contre ma sœur par contre, dit-elle tout sourire. Elle vient d'arriver. Maria!
Une autre Mexicaine complètement tarée, génial!!! Elle s'approche en parlant à Carmen en espagnol.
-Elle veut se battre en plus, intervient Diego. Et fait attention Paige, Maria est pire que Carmen.
-Qui t'as parlé toi? Demande Jason.
Ouh là, ça va péter, Diego se tourne lentement vers Jason avec un sourire diabolique. Ça ne présage rien de bon ce genre de sourire.
-Jason, Jason, Jason. T'es pathétique. Durant cest trois derniers mois, tu m'as évité comme la peste tout en traînant h24 avec ma cousine.
Euh, pardon .... QUOI?! Jason a passé trois mois avec cette folle?! C'est une blague? Où sont les caméras?
-Et maintenat que l'Anglaise est de retour, tu fais le malin, termine Diego.
-Premièrement, je commence, l'Anglaise a un prénom. Deuxièment, j'accepte de me battre contre Maria ce soir. Mais à une condition.
-Laquelle? Demande Carmen.
-Pas d'arme, juste les poings et les pieds.
Carmen traduit à sa sœur et celle-ci me sourit diaboliquement en me disant quelque chose en espagnol.
-Elle a dit "aucun problème, je t'achèverai quand même", traduit Carmen.
-Ouais eh ben dis-lui que on verra bien qui bottera les fesses de qui. Et que je ne comprends pas un traître mot d'espagnol, je réponds en m'en allant.
Alors là, elle m'a cherchée et trouvée. Elle est dans la grosse merde, je suis remontée comme jamais. J'appelle Isaac, faut que j'aille m'entraîner avant le combat.
-Paige, attends, crie Jason.
-Tu veux quoi maintenant? Je demande sèchement.
-Bah j'te raccompagne, dit-il nonchalamment.
-Je ne crois pas non, j'ai déjà appelé Isaak.
-Tu m'as pas dit pourquoi t'étais là, dit-il.
-Sam devait être là. Mais il a dû te voir et partir, je réponds.
-Donc c'est de ma faute?
-Non, j'ai pas dit ça.
Un klaxon retentit. Ouf, enfin il en mis du temps lui.
-Bon salut, dis-je à Jason sans même le regarder.
Jay m'attrape le bras. Mais qu'est-ce qu'io me veut encore.
-Ne reviens plus ici seule. Les Mexicains aiment traîner ici, me prévient-il.
-Tu crois que Carmen et sa sœur me font peur?!
J'explose de rire. C'est la meilleure! Moi, peur de Carmen? Ou de Maria? Mais pour qui il me prend?
-Non, je ne parle pas d'elles. Ni même de Diego. Je te parle des traficants, des racailles qui traînent ici. Je suis sérieux Paige.
-Eh depuis quand tu es aussi protecteur? Je demande avec un grand sourire.
-Je ne le suis pas, dit-il sèchement. Maya, t'es sa meilleure amie. Elle m'a dit de te prévenir.
Isaak klaxonne une nouvelle fois. Je lui fais signe d'attendre. Il m'a bien fait attendre lui, non?
-Donc Maya sait que je suis venue ici? Je demande.
-Laisse tomber, dit-il en se retournant.
Il s'en va. Mais qu'est-ce qu'il lui prend? On s'entendait super bien avant. Et hier il a eu pratiquement le même conportement. Je comprends pas. Bref, je me dirige vers la voiture d'Isaak et entre.
-T'en a mis du temps, dit-il.
-Je pourrais dire la même chose, ça faisait 15min que j'attendais espèce de raton laveur.
Est-ce que je viens de traiter mon frère de raton laveur?? Gros silence. On se regarde et on explose de rire. Je suis contente d'avoir retrouvé mon frère. Par contre, j'aimerais retrouver mes amis.
-Alors, il est venu? Demande Isaak, curieux.
-Non, j'ai eu le droit à Diego, Carmen et la sœur de Carmen, fraîchement débarquée du Mexique. Elle m'a défiée et j'ai accepté.
-Elle est jolie? Demande-t-il.
-Mais qu'est-ce qu'il ne va pas chez toi? Je ris. Y'a que ça qui t'intéresse?
-Non, c'est une blague. Bon, c'est à quelle heure?
-Je sais pas, j'irai à 15h si il le faut, mais elles vont regretter d'être aussi arrgante.
-Oh j'adore quand tu parles comme ça, rit-il.
Ouais, et il va encore plus m'adorer quand j'aurai botter les fesses de Maria Suarez.