Le Frère de Mon Fiancé. (TERMINÉE)

Chapitre 8 : De quoi tu parles ?

Je rentre mon débardeur col roulé gris, dans ma jupe patineuse en cuir noire courte, mint&berry. J'attache mes cheveux dans un chignon coiffé-décoiffé dont moi seule à le secret. Je cours dans le dressing et enfile mes escarpins à talons hauts rouge Just Cavalli avant de me maquiller. Tout en évitant les pièces où il pourrait se trouver. J'attrape mon sac Michael Kors gris, SUTTON avant de prendre mon courage à deux mains et d'avancer jusque dans le salon.

Agréablement surprise, je retrouve le jeune homme assis sur le canapé, avec un costume.

Comme d'habitude, il me détaille de haut en bas. Néanmoins, je commence à m'y faire.

- Bonjour, où est mon frère ?

- Partis très tôt ce matin, pour s'entraîner, il doit partir au Canada, à Montréal, dans 5 jours.

En disant ça, une horrible constatation me vient : on va devoir rester tous les deux. Rien que tous les deux.

- Il faut qu'on parte maintenant si on ne veut pas être en retard.

Il ne répond pas mais me suis à l'extérieur de l'appartement.

Nous entrons dans la voiture pendant qu'il rigole.

- Quoi ? Je demande exaspérée.

- Sérieusement ? Une voiture rose ?

- Ce n'est pas une vulgaire voiture rose Jake, elle est rose PASTEL.

J'attends une réaction mais il se contente de me regarder en souriant, se penchant légèrement vers moi.

- Quoi encore ?

- J'aime la façon dont tu prononces mon prénom.

« Je pourrai l'embrasser, là tout de suite. »

Non Jessica. Non.

Je pose mes deux à plats sur le volant, regardant devant moi pour éviter de chavirer.

- Écoute Jake, nous devons essayer d'être, je ne sais pas moi, disons amis !

- J'ai très peu d'amis qui me fond bander en prononçant mon nom Jessie.

J'hallucine. Je pense que je ne m'habituerai jamais à ce genre de langage. J'évite de regarder son entre-jambes pour vérifier. Je sens le rouge me monter au joues.

- D'accord, je soupire, fais au moins semblant d'être amis avec moi, ça rendra les choses plus faciles pour tous les deux.

- Comme tu voudras Blanche-Neige, mais ne me demande pas d'être aimable, je peux pas tout faire non plus.

Ce gars est exaspérant. Et très énervant.

Je me gare sur le parking du Starbucks et sors un billet de mon porte-monnaie avant de le lui tendre.

- Prends moi un « Caramel Macchiato », avec du sucre en plus, prends toi ce que tu veux, c'est moi qui offre.

Au lieu de prendre le billet, il attrape ma main et regarde ma bague de fiançailles avec précision. Notre contact affole mon rythme cardiaque, j'espère au moins qu'il ne le remarque pas.

- Il ne t'a pas donné la bague de notre grand-mère ? Il chuchote.

- De quoi tu parles ?

- Le premier de nous deux qui se mariaient, devaient offrir la bague de mamie Annie à sa fiancée.

Je le fixe et je ne sais pas quoi dire. Il doit le sentir, vu qu'il sort de la voiture prenant l'argent. Je regarde attentivement mon gros diamant. Pourquoi ? Ce n'est pas une raison d'argent, c'est sentimental. Et il préfère m'offrir la bague d'une chaîne ?