Le Frère de Mon Fiancé. (TERMINÉE)

Chapitre 2 : L'Amour est Surfait

                                                                              FLASHBACK 1 AN AVANT :

- Serveur, je hurle en titubant jusqu'au bar, un autre shot !

Je sens qu'il veut me dire d'en rester à mon cinquième mais comme on dit, le client est roi et je suis déprimée au plus haut point.

Il pose mon énième verre devant moi, et je le remercie avec un sourire qui en dit long. Au moment d'attraper mon shot, il disparaît de mon champ de vision.

Furieuse, je tourne ma tête vers le voleur qui l'a déjà bu. Je n'ai qu'une envie c'est de lui mettre mon poing dans sa gueule. Mais, son regard se pose sur moi, et je ne fais rien, absolument rien, certains diront l'alcool, moi je dirai plus que ça.

Ses yeux marrons clairs, presque vert, transperce les miens. Il a une mâchoire très bien dessinée, des sourcils plutôt broussailleux et une barbe de trois jours. Il colle parfaitement au style de ce bar plutôt mal famé, mais pourtant, il y a quelque chose en lui qui le fait détoner de cet endroit comme si il n'était pas à sa place.

Et oui, l'alcool fait de moi une grande philosophe même si son regard m'a faite dessoûler aussi vite qu'une douche froide.

Merde Jess, réveille-toi, il a bu ton verre. TON verre de déprime.

- Eh, je cris pour être au dessus de la musique, tu t'es pris pour qui connard ?

Toujours soutenant mon regard, il me rit au nez, à mon avis je ne suis pas très crédible. Par contre, son sourire est tout simplement excitant.

Excitant ? Ne me dites pas que j'ai dit ça !

- Megan Fox, il va falloir qu'elle se clame, elle a assez bu pour ce soir.

J'écarquille les yeux de surprise, d'accord la comparaison est plus qu'agréable, mais ce mannequin tout droit sortit de Abercombich & Fich est un salaud.

- Va te faire foutre.

Je me lève de mon tabouret furieuse, mais une main d'un geste ferme s'enroule autour de mon poignet et me rassoit.

- Pas sans toi.

Il appuie sa phrase avec un sourire ravageur et j'en reste bouche bée : pour une fille comme moi ce genre de langage est banni, mais ça fait tellement de bien de pouvoir se sentir comme la plupart des gens pour une fois.

Si je n'avais pas de copain.., en y pensant, il vient de me briser le cœur et on ne se remettra sûrement jamais ensemble.

- Si tu es aussi doué à la drague qu'au lit, dis-je avec un regard hautain, tu as du soucis à te faire.

Comme un défi, il relâche la pression de mon bras, pour saisir mon visage entre ses mains. Il détaille mon visage pendant de douloureuses secondes, puis fixe mes lèvres et les scelles aux siennes.

Je le laisse faire en lui en donnant l'accès ; oubliant notre environnement je place mes mains autour de son cou. Il m'attire contre lui : je me heurte à un mur contre son torse, mais un mur incroyablement bien foutu.

Je ne veux pas que ça s'arrête, jamais. Ses mains se baladent sur mon corps se qui me rend complètement dingue.

Mais l'image de Jonathan gâche mon rêve.

Précipitamment je me détache de lui. Il me regarde avec incompréhension, je m'y prend à deux fois pour arriver à articuler entre mes halètements.