Chapitre 20

72 8 0
                                    


- Je ne vous mentirez pas... je me débrouille très bien mais je peux encore m'améliorer

- Un des Princes : Cet endroit est parfait pour les entrainements, mais qui me dit que vous ne me mentez pas chère Cali ?

- Je peux vous faire une petite démonstration si vous voulez

- Un des Princes : Bien sûr que je veux, il montre l'assemblée et me dit prenez qui vous voulez

- Je regarde Ariton et désigne Orias qui se décompose

- Un des Princes : Pourquoi lui ?

- Disons que nous avons un différend à régler, et lorsque je suis en colère... je suis meilleure, finis-je de dire

- Un des Princes : Orias avance donc

- Non ! Je le ferais venir à moi, dis-je méchamment. Si vous le permettez bien sûr

- Un des Princes : Je permets

Je fais face à Orias, qui me tue dix fois avec ses yeux, et avec un sourire méchant, comme lui tout à l'heure, je commence mes incantations à voix basse en me remémorant tout ce qu'il avait fait ou dis sur moi, je sens que mes pieds ne touchent plus le sol, mes incantations deviennent de plus en plus rapides et froide en intonations et Orias malgré lui se met à ramper jusqu'à mes pieds et là je redescends en posant un pied sur lui

- Un des Princes : J'adore cette fille ! dit-il à l'assemblée. Si tu te trouves pas au point maintenant mais que vas-tu nous offrir comme spectacle !!

- Merci, cela fais plaisir d'être reconnu à sa juste valeur

- Un des Princes : Qui a amené cette perle ?

- C'est moi, Ariton

- Un des Princes : Je te félicite pour l'avoir convaincue

- Ariton : C'est son propre choix de venir

- Un des Princes : Jeune fille que comptes-tu faire ? Nous rejoindre ?

- J'ai un gros dilemme, peut-être pourrez-vous m'aider

- Un des Princes : Je ne suis pas du style à aider, tu devrais le savoir

- Disons alors me conseillé

- Un des Princes : Disons cela, vas-y je t'écoute

- Si je ne fais rien vous me tuez, si je vous rejoins, le ciel me tue, que dois-je faire ?

- Un des Princes : Dilemme en effet, perfectionne toi pour le moment nous y réfléchirons ensuite cela te convient ?

- Dans l'immédiat cela me convient

- Un des Princes : Alors faisons cela

- Ah encore une chose, plus de sbires à mes trousses, Ariton me suffit

- Un des Princes : (rire) Elle est géniale ! Elle choisit le plus cruel !

- Merci pour votre entretien et votre écoute

- Un des Princes : Reviens me voir quand tu le désires

- Avec plaisir

Et la salle se vide peu à peu, et je reprends mon souffle, Ariton s'approche de moi et me dit

- Je t'ai trouvé très convaincante mais attention à toi

- Pourquoi attention à moi ?

- Ariton : Orias n'en restera pas là, je le connais c'est mon ami

- Il ne me fait pas peur du tout

- Ariton : Et autre chose aussi

- Quoi d'autre ?

- Ariton : Ici je suis moins sous ton influence, et toi plus noire... je risque d'être plus.... Violent, brutal voir méchant... je suis très cruel à la base et je ne veux pas qu'il t'arrive quoique ce soit

- Faut alors que je m'entraine au plus vite

- Ariton : Nous devons rester un peu ici hélas mais dès que possible nous rentrons

- Mais j'ai besoin de mes grimoires et accessoires, dis-je

- Ariton : Ce n'est pas moi qui choisit tu comprends ? Sinon je vais avoir des ennuis surtout avec Orias sur le dos

- Ok je te suis, j'étais en train de dire ça quand Orias m'attrape par la main et me dit

- Tu vas me la payer cette humiliation

Ariton regarde mais ne fais rien, je pense ou plutôt j'espère que c'est pour voir comment je m'en sors toute seule

- Cela ne t'a pas suffi, lui dis-je

- Orias : Ici j'ai plus de pouvoir que toi, et j'ai trente légions à ma botte

- Tu comptes tout m'énumérer ? Parce que la taille de ta.. j'en ai rien à foutre

- Orias : Vas-y rigole, même ton copain ne bouge pas il apprécie le spectacle dit-il en me mettant une gifle monumentale

Je rentre alors dans une colère monstre, jamais je ne me suis autant énervée après quelqu'un, même lorsque j'ai brûlé les cheveux de l'autre pétasse, je me mets en lévitation et tends mon bras droit vers Orias, il se tient la gorge, je fais des incantations, encore et encore puis rajoute à voix haute

- Tu n'aurais jamais dû me touché !!

Et je sers à distance, de plus en plus fort mes yeux sont blancs mais plus à cause des lentilles, il tend son bras vers moi pour que j'arrête, alors je lévite plus haut et continue jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'une poupée de chiffon. Je touche à nouveau terre marche en passant par-dessus son corps et rejoins Ariton qui avec son sourire de satisfaction n'avait pas bougé d'un pouce

- Cette fois c'est ok je te suis, lui dis-je

Nous repartons dans des dédales un coup à droit un coup à gauche parfois en haut mais plus souvent en bas, puis nous entrons dans une espèce de salle avec autour des grilles et il me dit

- Ici c'est chez moi, là où je vis quand je ne suis pas chez toi... approche toi

- C'est moins douillet, dis-je en me rapprochant de lui

Il m'attrape violement par les poignets et m'attire à lui, il met sa tête dans le creux de mon cou, m'embrasse puis dit

- Pauvre Orias ! Il n'a pas fait un pli entre tes mains, j'ai adoré te voir faire ça

- J'avais remarqué, dis-je amère

- Ariton : Je t'avais dit comment j'étais ici, ne fais pas la surprise

- Je ne suis pas surprise mais je ne le voyais pas ainsi

- Ariton : Je me souviens aussi comment j'étais chez toi, j'aimais aussi être lui : Amaury

- Lequel préfères-tu ? sois franc

- Ariton : Ici je suis moi, répondit-il

- Et que veux-tu que je fasse ? J'ai eu la version d'Amaury déjà à présent je veux celle d'Ariton

Ariton : Que tu restes ici, que tu t'entraines etreste près de nous, bâts toi à nos côtés

Mes Démons IntérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant