Chapitre 26

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Je me retrouve en quelque secondes chez moi, seule à nouveau, Ariton est resté là-bas, obligé surement, je fais le tour du studio et vérifié tous les symboles kabbalistiques pour être sûre qu'ils sont toujours en place et en bon état car vu que les anges veulent ma destruction.

Les anges n'ont rien voulu entendre de ma part, le seigneur des enfers qui devait m'aider me lâche tout à coup sans que je sache pourquoi donc c'est à moi pauvre mortelle à me débrouiller dans cette guerre célesto-démoniaque.

Je dors, je pleure, je tourne en rond et devient folle, je perds de plus en plus espoir de revoir mes petits bébés, je fais le calcule depuis que je suis partie, cela fait près de 2 mois maintenant qu'ils ont été enlevés, demandent-ils après moi ? Qu'est-ce qu'on leurs réponds ? Est-ce qu'ils leurs ont fait un lavage du cerveau et de l'esprit ?

Je fais plein de tirage photo de mes trois amours et je les placarde partout dans le studio ainsi j'ai toujours un œil sur l'un d'eux, ça fait mal de les voir mais ça fais aussi du bien, de la même façon dont Ariton me fais l'amour, du mal et du bien, j'aurais tellement besoin qu'il soit là et me fasse tout oublier comme il sait si bien le faire avec ses victimes, rentrer dans ma tête et la vidée, je me fais apparaître une bouteille d'alcool et noie mon chagrin et ma douleur, je suis complètement ivre mais je continue, je veux oublier sinon je vais rendre l'âme avant même qu'on me la prenne.

Je me réveille dans une flaque de vomi, plein les cheveux j'en ai le haut de cœur je pars de suite sous la douche et me lave aussi les cheveux, je reste longtemps comme ça, réfléchissant et ne trouvant pas d'issue, ni de solution, quelle mère abandonnerai ses propres enfants ? Si encore je pouvais échanger ma vie contre la leur mais je ne sais même pas si cela marcherai, peut-être en profiteraient-ils pour me détruire et continuer à garder mes amours. A chaque fois que j'ai une solution à la fin il y a un si ou un mais, finalement je sors de la douche et décide de reprendre ma copine la bouteille.

Plus de tante, plus d'amies, plus d'Ariton, plus d'Orias, plus d'Hecate, plus d'espoir, ma douleur est trop réelle et je crois que je ne pourrais jamais cicatriser, j'aurais au moins eu une dernière nuit d'amour avec Ariton cela me fera toujours un souvenir car je ne crois pas qu'il y en aura d'autre, désolé mon amour je ne pourrais pas tenir ma promesse, tout à coup je suis prise d'une grande colère assise par terre la tête en arrière j'invoque les esprits, tout deviens noir des éclairs apparaissent dans le studio et il se met à pleuvoir dans la maison et je ris, je ris comme une forcené et je continue de boire à m'en rendre encore malade mais cette fois j'ai le temps d'aller au toilette ou je vomi mes tripes puis la question suprême et si c'était pas l'alcool qui te faisait vomir ? Non pas encore, le magasin n'est pas fermé j'appelle Sean et lui demande de m'apporter un test de grossesse, ça le gêne un peu mais gentil comme il est il y va sans problème, lorsqu'il me le ramène je fais comme la dernière fois j'hésite puis au diable on verra... résultat... positif ! NOOooonn ! Je ne veux pas revivre tout ça en plus je ne peux pas sortir pour faire les examens ni pour accoucher donc je ferais ça là, seule de chez seule, putain Ariton !! Tu ne pourrais pas être moins productif ??

J'ai virer tous les alcools, je mange sainement je parle beaucoup à mon bébé comme je faisais avec ses frères et sœurs, je lui parle d'eux, de son papa et cette fois je lui apprends la meilleur des magies, la noire dès le début quitte à ce que cela me tue de l'intérieur mais je ne le pense pas, les semaines passent, puis les mois... j'attends tous les jours que l'accouchement se déclenche avec la trouille de ma vie, faire ça toute seule c'est chaud quand même.

Dans la nuit les contractions commencent, j'essaye de m'aider tant bien que mal avec la magie mais à ce niveau-là ce n'est pas une science exacte, pas vraiment prévu pour ça, pourtant j'y arrive comme une grande, je m'occupe de mon bébé avant de m'occuper de moi, il a l'air de bien se porter, c'est un beau petit gars aux yeux de son papa mais avec les cheveux de sa maman, maintenant il faut lui trouver un prénom

- Que penses-tu de Humtaba ? lui demandais-je

Je pense que son coup de pied et son sourire en coin veut dire que de la lui plait, tant mieux car moi aussi.

- Je suis heureuse de faire enfin ta connaissance petit gars, tu es beau comme un cœur, le mélange parfait de ton père et ta mère, par contre je préfère t'avertir il existe un extérieur mais nous n'irons jamais c'est beaucoup trop dangereux pour nous, j'espère que tu comprends et que tu ne m'en veux pas

Je sais, je n'ai droit qu'à des babillages mais cela fais quand même du bien de parler à un être humain, enfin un quart humain trois quart démon, je lui mets un change propre, lui donne le biberon et vais le coucher dans ma chambre, à côté de mon lit, il est hors de question qu'il me quitte d'une semelle.

Ariton si tu voyais ce que nous avons créé encore une fois, une merveille, il est ma réalité et toi devenu mon rêve, mon amour par-delà les océans, les montagnes, les cieux ou les enfers je t'aimerai toujours et resterai à toi, rien qu'à toi, même si toi tu dois t'amuser et faire ton devoir là-bas sache que moi dans ma vie il n'y a que toi et dans mon lit il n'y a que moi, je me rappelle de toutes les choses que je pensais vouloir être et avec le temps je m'aperçois que la seule chose que je veux être c'est près de toi, ne m'oublie pas même si tu ne reviens jamais, ne m'oublie pas.

Je commençais à peine à m'endormir que, mon petit homme a besoin de moi, je me lève et allume la lampe de chevet

- Que t'arrive-t-il ? tu as mangé il n'y a pas longtemps et ta couche et propre, tu fais comme tes frères et sœurs tu veux que je te fasse la conversation ? Ok mais viens avec moi dans mon lit alors on y sera mieux, que veux-tu savoir que tu ne sais déjà ? Ton papa est quelqu'un de fantastique et que j'aime plus que tout au monde, il ne te connaît pas encore mais je te montrerai à quoi il ressemble, tu as les même cheveux que moi mais tu as les yeux de ton papa comme ton frère Orias et ta sœur Hecate, est-ce que cela te suffit pour ce soir car il faudrait dormir quand même un peu, hou ! Tu bailles, allez, zou, au dodo et à demain bonhomme.

J'éteints la lampe de chevet et me remet au lit, mais je n'arrive pas à dormir alors doucement je me lève et vais dans le salon, et là qu'elle n'est pas ma surprise, voir ma panique, le velux du toit est entre ouvert, ce n'est pas possible les symboles de la kabbale ne servent à rien, je cours chercher mon fils et le sert contre moi, non cela ne recommencera pas, non, non je préfère mourir plutôt que de perdre aussi Humtaba !

Lorsque j'entends un petit bruit derrière moi, ilscomptent me la faire à l'envers ? Par derrière l'air de rien je t'embrouille,non je me mets dos à un mur, seulement il n'y a pas de lumière et n'arrive pasà distinguer qui es-là, mon fils se mets à pleurer ce n'est pas bon signe il nepleure jamais, je tremble, j'ai peur, j'angoisse, je mets une main en avantprête à envoyer le premier sort qui me viendra à l'esprit, quand tout à coup lapersonne s'avance doucement vers moi et attrape mon poignet...    

Mes Démons IntérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant