Mes Démons Intérieur

Chapitre 37

Moi je sais pourquoi je les voulais ces ailes et je suis contente d'avoir réussi à les avoir, maintenant j'espère seulement ne pas en avoir besoin, nous verrons bien le moment venu.

Ariton se sent coincé dans tout ça, doit-il récupérer les petits au péril de sa vie en sachant que je ne pourrais pas vivre cette situation, laissez tomber et rentre sans les enfants et essuyé mes foudres, quoi qu'il fasse, il a peur de mal le faire, de prendre mauvaise décision, je lui mets la pression !

J'apprends que mon fils Humtaba veut faire partie de l'expédition, c'est vrai il a encore grandi, c'est un ado, un bel ado même je dirais, il va en faire saigner des cœurs, mais non je ne suis pas d'accord pour le sauvetage, il n'a pas l'expérience du terrain et si je le perds lui aussi, toute ma famille décimée, je n'y survivrai pas ou alors je ferais un carnage avant.

Nous apprenons que le départ sera donné dans deux jours, le temps de s'organiser et de réunir les troupes et les légions, je suis contente mais cela va être mes deux journées les plus longues. Je décide d'aller parler à mon fis Humtaba de tout ça.

Je sais qu'il traine avec un groupe, pas des plus tendres et qu'il en est pratiquement le leader. Lorsque j'arrive mon entrée est remarquée, de par ma réputation qui marque le respect

- Comment vas-tu mon chéri ? Tu es de plus en plus beau, tu vas faire des ravages auprès des filles ou démone

- Humtaba : Je tiens ça de ma mère, plaisante-t-il

- Tu sais pourquoi je suis là ?

- Humtaba : J'ai une vague idée oui

- Et qu'as-tu à me dire là-dessus ?

- Humtaba : Ce sont mes frères et sœur, c'est normal que je fasse partie du voyage

- Voyage ? Tu crois que c'est une sortie organisée ? C'est une guerre !

- Humtaba : Je le sais tout ça

- Et s'il t'arrive quelque chose ?

- Humtaba : Je suis assez fort pour me battre

- Je l'étais aussi et j'ai failli y rester

- Humtaba : Moi je suis un démon j'ai plus de chance

- En as-t parlé avec ton père ?

- Humtaba : Non pas encore, mais ma décision est prise

- Imagine que tu y restes ? Je deviens quoi moi ?

- Humtaba : Cela n'arrivera pas t'inquiète

- Tu n'en sais rien, et si c'est pareil pour ton père ? Ou vous deux ?

- Humtaba : Tu te mets la pression toute seule, prends le plus cool

- Plus cool, je crois que c'est toi qui le prends trop cool, comme un jeu

- Humtaba : Arrête maman tout le monde nous regarde

- Je m'en contre fou, ils peuvent tous regarder et même écouter cela ne change rien, si je vous perds tous les deux moi je meurs !

- Humtaba : J'en parlerai avec papa, cela te rassures un peu ?

- Un peu seulement, allez, je te laisse avec tes potes

- Humtaba : Ok maman, à plus, je t'aime

- Moi aussi je t'aime beau gosse !

Cette conversation ne m'a pas rassurée du tout bien au contraire mais déjà il va parler avec son père c'est une bonne chose, je rentre tranquillement et raconte ma discussion avec Humtaba à Ariton et il est de mon avis, c'est vrai notre fils est très fort en magie mais il n'a jamais fait d'expédition extérieur, donc il n'a pas assez d'expérience.

Je me demande si mes amies et ma tante seront là et dans quel camp elles vont être, bien que je me doute de la réponse, mais comme ce sont mes enfants peut-être les aideront-elles indirectement, j'aimerai tant ! Cela me ferai plaisir, je revois parfois nos délires, nos fou rires et cette époque me manque parfois, je demande à Ariton, puisqu'il a le pouvoir de manipuler les esprits avec des visions et qu'il a accès au passe, présent et futur, s'il peut me montrer mon ancienne vie, juste un peu, je me sens l'âme nostalgique, il accepte bien sûr, nous nous asseyons sur le lit et il tient mes mains, je ferme les yeux et laisse les images défilées comme un film, comme cela fait du bien de revoir tout ça, j'ai l'impression d'être au cinéma, parfois je souris, parfois je ris mais mon cœur se serre alors je coupe le contact en enlevant mes mains de celle d'Ariton

- Ariton : Cela ne ta pas fais du bien ? demande-t-il inquiet

- Si au début mais au fur et à mesure cela me faisais mal de me dire que cela appartenait au passé et qu'il n'y aura plus de moment comme ceux là

- Ariton : Non il n'y en aura plus mais y'en aura d'autres qui les remplaceront

- Comme lesquels ?

- Ariton : Nous avec nos enfants jouant dehors

- Tu sais que je t'aime toi ?

- Ariton : Je crois le savoir mais tu peux aussi me le prouver

- Tu es en manque d'amour ?

- Ariton : Tu as tout compris

- Mais nous le faisons tous les jours, tu abuses !

- Ariton : Tu oublies que je suis un démon et nous c'est à longueur de journée

- Dépravé ! Obsédé ! Tu n'as pas honte ?

- Ariton : Pas le moins du monde, j'aime ça avec toi alors c'est ta faute

- Oh je ne le crois pas comme tu retournes la situation

- Ariton : Il ne faut pas me sous-estimer sorcière !

- (rire) Démon de mes deux...

- Ariton : Ah ! Nous en sommes aux insultes maintenant

- Ce n'était pas une insulte mais une constatation

- Ariton : C'est ça essaye de rattraper le coup !

- Je t'aime tu sais

- Ariton : Je le sais mais toi sais t à quel point je t'aime ?

- Non, j'en sais rien, tu me le montres

- Ariton : J'attendais que tu me le demandes

Et il me sauta pratiquement dessus me couvrants et de baisers et de caresse toutes meilleures les unes que les autres, nous faisons l'amour longtemps et plusieurs fois comme deux insatiables, se nourrissant de l'amour de l'un et de l'autre.

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