Chapitre 32

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Je me retrouve sur le sol de mon studio mes ailes à côtés de moi, j'ai mal, au corps, à l'âme, au cœur, finalement je perds connaissance, je ne sais pas au bout de combien de temps je récupère mes esprits, je me lève me demandant qu'est-ce que je fais par terre.

Je regarde autour de moi et vois pleins de photo d'enfants et d'un homme, je n'ai pas le souvenir de mettre lancer dans la photographie, qui sont-ils ? Je trouve l'homme mignon, je décroche toutes ces photos et les range dans un coin du studio, puis me demande comment je faisais jusqu'à maintenant sans aucun frigo je me connecte donc à internet et en achète un en express.

Je descends au magasin et vois Sean, nous parlons un moment et je lui dis combien je suis contente de ses service et lui propose de rester à travailler avec moi-même si j'ai à nouveau plus de temps devant moi, puis je me demande pourquoi avant je ne pouvais pas, j'ai beau réfléchir je ne le sais pas.

Je remonte au studio faire un peu de rangement, et là comme pour les photos je me demande si je faisais du babysitting car il y a un berceau dans ma chambre, je le mets dans la remise, et continue de faire du rangement, je me dis que parfois je déconne, pourquoi suis-je aller mettre des signes kabbalistiques un peu partout, ok je suis un peu gothique mais quand même, j'en lève tout, nettoie tout puis regarde l'autel de magie noire et me demande pourquoi elle n'est pas en bas avec l'autel de magie blanche, bon je la descendrais plus tard, là je suis vannée, mais bon je ne vais pas laisser Sean se taper tout le boulot, je descends donc et l'aide, nous avons pas mal de client donc la journée passe assez vite, nous fermons le magasin et nous nous disons au revoir, car demain c'est dimanche.

Je remonte dans mon studio et souffle un peu, je suis tellement crevée que je n'ai même pas faim, je vais prendre un douche pour me détendre un peu, puis mets un pyjama, je me glisse dans les draps et me cale confortablement et fais le point de ma journée, rien d'exceptionnel, une bonne journée c'est tout, j'essaye de trouver le sommeil mais je n'y arrive pas, comme s'il me manquait quelque chose sans savoir ce que c'est, c'est pénible ! Je me force à rester au lit les yeux fermés, le sommeil finira bien par arrivé...puis il arriva

Le lendemain est rude, j'ai mal partout surtout dans le dos, je ne comprends pas je ne me suis pourtant pas blessé, je m'en souviendrais... et puis ce rêve... j'ai dû trop regarder la photo de cet homme car il était dans mon rêve toute la nuit et il me faisait l'amour comme un dieu... ah si cela pouvait être vrai ! Je traine au lit me remémorant mon rêve

- Faut que je me trouve un homme, me dis-je

Et pourtant en disant cela tout haut cela me semble débile et infaisable, comme si quelque chose ou quelqu'un m'en empêchait, comme si je trompais une personne que j'aime or je sais que je n'ai personne dans ma vie, parfois je me fais peur !

Ca me gratte et ça me fais mal dans le dos il faut que je regarde ça, finalement j'ai dû me blessée quand j'ai repris connaissance sur le sol, je vais donc au miroir et lève mon haut de pyjama et là je n'en reviens pas j'ai deux grosses plaies, faut absolument que je montre ç à un médecin. Je m'habille donc et vais à une consultation médicale, ça va il n'y a pas trop de monde avant moi, mais que vais-je lui dire ? Je ne sais pas comment s'est arrivé, c'est mon tour, je me lève donc et y vais

- Bonjour docteur, dis-je

- Le Doc : Bonjour mademoiselle, que vous arrive-t-il ?

- Je ne sais pas, hier je me suis retrouvé au sol après un évanouissement et depuis j'ai mal au dos, je me retrouve avec deux plaies je ne comprends pas

- Le Doc : Hum je vois il va falloir nettoyer et recoudre

- A ce point ?

- Le Doc : Pas d'autre solution, je vais vous le faire de suite

- Merci beaucoup

Puis me voilà dehors le dos cousu et des antibiotiques au cas où, en tout cas il n'y a pas été de main morte l'enfoiré !

Je rentre chez moi décidé à ne rien faire et profiter de mon dimanche, alors que je m'approche du magasin je vois un homme...non l'homme de la photo pas loin, je n'ose pas l'aborder s'il me connait il me parlera lui, cela me perturbe, je vibre de l'intérieur, c'est une sensation bizarre, je passe devant lui mais il ne me dit rien...tant pis... et je continue mon chemin jusqu'au magasin et monte au studio me posant la question mais que faisait cet homme, là à attendre y'a rien dans les parages. Dommage qu'il ne m'ait pas parlé je l'aurai bien invité à boire un coup...dehors car mon frigo n'est pas encore arrivé. Oh après tout et si je sortais boire un coup dehors moi toute seule comme une grande je rencontrerai peut-être un mec sympa. Je boucle mes cheveux pour changer un peu, prends mon sac et sors.

Je rentre dans le premier bar qui se présente et commande une vodka orange, je bois tranquille quand je vois l'homme qui rentre dans le bar, il se dirige vers moi, je ne suis pas très à l'aise

- Amaury : Nous nous connaissons il me semble, dit-il

- Possible car j'ai trouvé des photos de vous chez moi, vous avez dû m'embaucher comme photographe, moi c'est Cali, dis-je

- Amaury : Enchanté, moi c'est Amaury

- Joli prénom, tu es du coin je ne t'ai jamais vu

- Amaury : Non de passage seulement

- Dommage ça manque de beau mec dans le coin dis-je ouvertement

- Amaury : Tu ne dois pas manquer de prétendants, belle comme tu es

- Merci mais non, toujours célibataire, ça te dirais de venir chez moi ?

- Amaury : Avec plaisir

Nous partons donc pour le studio, je me dévergonde vraiment, je l'invite à une partie de jambes en l'air sans même le connaitre, nous arrivons et montons, il s'installe sur le canapé

- Je vais te paraitre quelque peu libertine mais je souffre du dos et je ne supporte rien dessus, donc je vais lever mon haut, si cela te dérange dis le sans honte

- Amaury : Non pas de souci, dis donc ce sont de sacrés plaies, dit-il en sachant exactement ce que cela veut dire

- Je me suis retrouvé dans les vaps sur le sol et avec ça, je ne sais même pas comment je me suis blessée

- Tu as des enfants ?

- Qui ? Moi ? Non pas du tout... tu préfères papoter ou t'amuser ?

Il me suit alors dans la chambre et là c'est comme dans mon rêve, à croire qu'il était prémonitoire, il fait ça tellement bien, avec tellement de douceur, j'en ai le cœur chaviré comme un souvenir qui remonte à la surface et je pleure en même temps que je jouis, il me cale dans le creux de son cou et attends que mes pleurs cesse, je ne sais même pas pourquoi je pleure.

Mes Démons IntérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant