Mes Démons Intérieur

Chapitre 22

- Ah ! C'est parce que c'est des jumeaux, pourquoi es-tu là demandais-je pour changer de sujet

- Amaury : Cela fait un moment que je suis dans le coin

- Qu'est-ce que tu appelles un moment ?

- Amaury : Quelques mois, histoire de laisser Ariton chez lui

- Pourquoi vouloir le laisser ? Il est toi, le vrai toi

- Amaury : Oui le moi vraiment qui a laissé son meilleur ami mourir

- Tu m'en veux de l'avoir tuer ?

- Amaury : Non tu n'étais plus toi-même non plus et il t'avait provoqué

- Attend je vais coucher les petits et j'arrive

- Amaury : Ok j'attends

Vive la duplication avec la magie car je n'avais rien en double, je les changes puis les couches, sans oublier de leur parler un peu avant, lorsque je me retourne Amaury est sur le pas de la porte de la chambre et nous regarde

- J'ai droit de les voir, me dit-il tristement

- Oui bien sûr mais ne les réveille pas, même si ils sont calme et ne pleurent jamais, en revanche, ils veulent que je leur parle tout le temps

- Amaury : Comment s'appellent-ils ?

- La maman est une amie alors je lui ai suggérer des prénoms originaux

- Amaury : Lesquels ? demande-t-il

- Orias et Hecate

- Amaury : Tu lui as donné des noms de démons ?

- Je les trouve originaux et jolis, vient retournons au salon

- Amaury : Pourquoi Orias ?

- Peut-être ma façon à moi de me faire pardonner, et de le faire revivre

- Amaury : C'est tout à ton honneur

- Alors pourquoi ce retour depuis des mois ? Voir mon évolution ?

- Amaury : Non pas du tout

- Parce que sinon sache sur je suis à fond, je suis la meilleure, mais avec le magasin et le babysitting je ne suis pas libre pour redescendre chez toi

- Amaury : J'avais juste envie et besoin de te voir

- Ben tu m'as vu, tu vois je vis toujours ici, je n'ai pas d'amie, ni de tante, je n'ai pas changé

- Amaury : Si tu as changé, tu es aigrie, tu as perdu ta joie de vivre

- T'inquiète j'ai un secret pour qu'elle revienne ma joie de vivre

- Amaury : Avec de la magie ? C'est que de l'apparence

- Non autrement, je ne peux pas t'en dire plus

A ce moment j'entends babiller dans la chambre, je me lève et vais chercher celui qui est réveillé avant qu'il ne réveille l'autre, je le mets sur mes jambes et je le berce ainsi tout en le caressant doucement, Amaury me regarde faire

- Je vois ta joie de vivre maintenant, ce sont ces enfants

- Oui ils ont besoin de moi, je me sens utile,