Mes Démons Intérieur

Chapitre 25

Doucement j'arrive à calmer le flot de larmes mais mon cœur continue de saigner, rien ne me calme, ni la colère, ni les pleurs, ni les tortures, rien. Comment retrouver un équilibre ? Seul les bras d'Ariton m'offrent du réconfort, un bien-être, je ne me sens plus seule à me battre.

- Tu te sens mieux ? me demande-t-il

- Oui merci d'être là

- Ariton : Je n'aurais jamais dû te ramener chez toi

- C'est vrai, j'aurais été près de toi et enceinte ici

- Ariton : Au fait comment es-tu revenu ici ?

- En me souvenant des paroles que tu disais quand on l'avait fait et en plus de la magie noire et j'ai eu mes ailes

- Ariton : Tu es vraiment douée et quand tu veux quelque chose tu l'obtiens

- J'espère qu'il en sera toujours ainsi

- Ariton : Je tenais quand même à t'avertir, ici y'a pas de mariage, de couple, tout le monde fais ce qu'il vaut avec qui il veut donc tu risques d'avoir des propositions

- Oh ! Je n'aurais jamais imaginé ça, pas de mariage je comprends mais le reste...

- Ariton : Moi j'ai toujours connu cela, sauf depuis que je te connais

- Et tu préfères quoi ? Le libertinage ou être en couple ?

- Ariton : Le libertinage a du bon, au moins tu ne te lasses pas de ta partenaire, surtout si elle ne vaut rien, ajoute-t-il en riant. Sinon j'aime aussi être en couple, y'a une osmose, une complicité

- Oui mais tu ne réponds pas à ma question, tu préfères quoi ? Moi je tenterai bien le libertinage, finis-je

- Ariton : Ah non t'es à moi ! Tu as déjà oublié ?

- Oui... tu veux bien me le rappeler ?

- Ariton : Comment veux-tu que je te le rappelle ? Avec douceur ou........

- Ou ?

Il me plaque alors contre le mur et maintient mes bras au-dessus de ma tête et m'embrasse dans le cou puis mords mes épaules tandis que je griffe son dos, nos ébats sont de plus en plus violent et puissant et j'aime y trouver du plaisir de plus en plus, le bien dans le mal, il me retourne et me penche en avant puis s'introduis en moi avec agressivité mais aussi avec puissance afin d'être au plus profond de moi et atteindre ensemble le paroxysme de la jouissance, il me retourne à nouveau vers lui et m'embrasse tendrement

- C'est toujours de plus en plus fort avec toi, murmure-t-il

- Et toujours de mieux en mieux avec toi, lui répondis-je

- Ariton : Je ne t'ai pas fait mal ?

- Que du bien, c'était d'une grande magnitude mais c'était bon, tu m'en réserve encore des comme ça ?

- Ariton : Après j'aurais peur de te faire du mal, tu n'es pas un démon je te rappelle

- Dommage j'aurais aimé connaitre

- Ariton : Au fait tu m'avais as promis de me faire crier de jouissance ?

- Si tu veux crier je peux te faire crier, dis-je sournoisement

- Ariton : Je ne parlais pas de magie, sorcière ! Non sérieusement...

- Oui j'y arriverai quand on aura récupérer les petits, quitte à les réveiller avec tes cris

- Ariton : Reposons nous un peu au cas où demain on est besoin de nous

- Tu as raison mon amour

Contrairement aux autres nous dormons ensemble, collés l'un à l'autre et essayons de récupérer un peu après cette journée de folie.

Au levé le lendemain nous sommes convoqués par Le Seigneur des enfers et dès notre arrivée il nous dit avoir une nouvelle, pas très bonne, à nous annoncer, déjà j'imagine le pire pour mes enfants et sens le malaise pointer son nez, Ariton me soutien me voyant vaciller. Le seigneur me rassure en me disant que cela ne concerne pas Orias et Hecate, seulement moi

- Moi ? lui dis-je

- Le Seigneur : Les anges veulent votre mort

- Cali : Comment vais-je faire alors pour remonter sur terre ?

- Le Seigneur : Il ne faut pas y aller jeune Cali, il faut monter plus haut directement

- Cali : Avec ces ailes c'est faisable ?

- Le Seigneur : Des ailes sont des ailes mais il y a un risque pour vous

- Cali : Lequel ?

- Le Seigneur : Y trouver la mort plutôt que vos enfants

- Ariton : Et si moi je vais les chercher ?

- Le Seigneur : C'est à essayer

- Ariton : Puis-je convenir de mes vingt-deux serviteurs afin de m'aider ?

- Cali : NOUS aider, je viens coûte que coûte

- Ariton : Non tu ne vas pas risquer ta vie

- Cali : Et toi tu as le droit de risquer la tienne ?

- Le Seigneur : Je peux vous mettre à disposition une légion

- Cali et Ariton : Merci Seigneur

Maintenant il faut que nous ayons un plan car nous ne savons pas où sont nos enfants exactement, si seulement notre lien télépathique fonctionnait toujours. Nous allions partir quand Le Seigneur nous fait revenir

- Cali : Y'a-t-il un souci Seigneur ?

- Le Seigneur : J'ai dit que j'enverrai une légion

- Cali : Oui en effet et ?

- Le Seigneur : Elle sera bien envoyé, sachez que c'est une déclaration de guerre

- Cali : Je n'en doute pas

- Le Seigneur : Ils iront en reconnaissance et renseignement donc votre présence comme celle d'Ariton n'est pas souhaitable ni utile

- Cali : Mais...

- Le Seigneur : Il n'y a pas de mais ici jeune Cali, je décide, soyez heureuse que je le fasse pour vous qui n'êtes même pas un démon

- Cali : Je comprends, mais sachez que je peux partir aussi si je gêne, dis-je énervée

- Ariton : Cali !

Le Seigneur : Si tel est votre désir, au revoirjeune Cali