Chapitre 8.

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(Media: Reese Peeters)


Je sortais de ma salle de bain, toujours en pyjama et non maquillée. Le Dimanche doit être le jour où le monde entier exprime sa paresse. Et je ne faisais pas exception. Je traînais des pieds décidée à prendre un bon petit déjeuner, jusqu'à ce que je me rende compte qu'il était déjà 13h30, et que l'heure était plus à déjeuner qu'autre chose. Je débarquais dans le salon, et au lieu d'y trouver Alice comme je l'espérais, je tombais sur Josh. Il ne prend pas de jour de congé lui. Je me mordis la lèvre pour m'empêcher de l'envoyer chier. J'avais décidé quelque chose. Et il fallait que j'essaie. Que je fasse des efforts. Si on devenait amis, peut-être que j'arriverai à le pardonner plus facilement. Mais étais-je vraiment prête à me détacher de cette haine qui avait forgé la personne que j'étais ?

Non, je ne devais pas douter. Tiens-toi à ta décision. Fais le sortir de ta vie une bonne fois pour toute.



- Salut. Dis-je en m'asseyant à côté de lui sur le canapé.

- Salut Trésor, tu as fais de beaux rêves ?

- Je ne sais pas, je ne m'en souviens plus. Affirmais-je un petit sourire au coin des lèvres.

- Dommage.



Il avait un rictus suspect sur les lèvres. Savait-il que j'avais rêvée de nos ébats amoureux passés ? Espérons que non.

Je sentis mes joues s'empourprer à cette pensée, je détournais alors rapidement le visage.



- Alice dort encore ? Demandais-je pour changer de sujet.

- Non, elle est sortit il y a une trentaine de minutes je crois.

- Oh... Je vois.



Déjà que je ne la voyais pas beaucoup, si en plus elle ne restait pas avec moi quand elle pouvait, ça allait être compliqué.



- Nina ?

- Oui ?

- Par rapport à hier...Je suis désolé si ça t'a blessé.



Il remarqua l'incompréhension qui prenait place sur mon visage.



- Je veux dire, vu que tu as pleuré, tout ça. Tu avais l'air bouleversée.

- Oh, ça ! Non, ne t'inquiète pas ça va. Je n'étais pas bien réveillée. Vraiment, c'était rien.

- Tant mieux, j'avais peur d'avoir encore fais quelque chose de mal.

- Non, ça va, vraiment. Je ne vois pas pourquoi j'aurais été bouleversé. Mentis-je en le gratifiant d''un sourire.

- Parce que c'est notre chanson post-rupture.



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