Ce matin la

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Mon réveil sonne. Enfin beugle même si le son est au minimun. J'appuie sur le petit bouton en allumant ma lampe de chevet. Je me dresse dans mon lit et me penche par dessus la barrière pour atteindre l'interrupteur plus bas. J'eteinds la lampe de chevet et descends de mon lit. (Vive les lits en hauteurs.) Je descends l'escalier et allume le salon. Puis la cuisine. Oui avec moi ma maison c'est Versaille. Je prends ma tasse, mets le lait dans la tasse la fait chauffer et me fais mes tartines de brioches. J'avale tout ça en une demi heure. Je suis longue. Puis je remonte dans ma chambre enfile mon jean noir avec ma chemise et ma veste de costard. Puis direction salle de bain. Tout ça en un quart d'heure. Je croyais que les filles devaient passer une demi heure dans la salle de bain. Bref. Je regarde mon téléphone et j'ai bien reçu le message de mon amie (la seule fille) Emma qui me demande si on monte ensemble. Oui on doit faire 800m pour aller à notre arrêt de bus et nous vivons dans la même rue. Je lui dit oui et enfile mes baskets en toile. J'attrape ma clé et mon sac en partant. La clé tourne dans la serrure m'indiquant que la porte et fermé. Mes écouteurs vissé dans mes oreilles le son à fond je marche rapidement jusque devant chez mon amie. Comme d'habitude elle est en retard. Je m'assoie sur les parpaing mon sac à mes pieds. Il est bientôt 6h55 et le bus ne va pas tarder. Je me lève et envoie un message à Emma lui disant que je ne l'attends plus. Je remets mon sac sur mes épaules en râlant. Punaise qu'il est lourd. J'arrive au croisement qui me permets d'accéder à la rue de mon arrêt. Je suis presque arrivée quand un bruit sourd attire mon attention. Je lève la tête en enlevant mes écouteurs. Et la je vois la mairie en proie au flamme. Puis elle s'écroule sur elle même en créant un nuage de débris qui fonce droit sur moi. Je pose mon sac et m'abbrite derrière une maison. Le nuage passe et une petite partie passe dans la ruelle ou je me suis accroupi. Je me lève quand il commence à ce dissipé. La mairie est tombé. J'arrive pas à y croire. Qu'est ce qui a bien pu se passer?! Et tout les gens qui étaient à l'arrêt. Donc dessous. J'hésite à y aller pour les secourir. Ça peut paraître sadique et dégonflé mais j'ai peur. Et j'ai vraiment mais vraiment très envie de rentrer chez moi en courant. Finalement je reprends mes esprits. J'ouvre ma poche pour prendre mon portable et appelé les secours. Je compose le numéro. Mais tout ce coupe. Je regarde mon téléphone interloquée. Pas de réseau.
Moi: "Rue à la con"
Je m'essuie un peu. Le nuage c'est complètement dissipé. Je peux largement voir les décombres de l'ancienne mairie. Je ramasse mon sac et part en courant jusqu'à chez moi. La peur reprends le dessus. J'arrive au croisement totalement à bout de souffle. Et j'ai pas fait la moitié du chemin. Faudrait peut être que je fasse du sport moi. Je me retourne encore vers la rue. Puis je me rends compte de quelque chose. Pourquoi est-ce que personne n'est sorti dans la rue pour secourir les gens sous les décombres. Oui bah je l'ai pas fait moi même mais merde j'ai 14 ans. Je fais demi tour et me redirige (doucement cette fois) vers les décombres. Cette fois il y a des gens attroupés devant les gravas. Les secours sont sûrement arrivé. Quoi que. Ils sont habillés bizarrement. Peut-être des survivants. Je m'avance tout sourire en faisant de grands signes de main.
Moi: "Eh oh les gens!!! Ça va???"
Ils se retournent tous au son de ma voix. Décidément ils sont vraiment bizarres. Puis soudain tout mon univers s'effondre. Ils sont maculé de sang les habits en lambeaux. Ils ont un teint blanc horrible. Punaise je me demande comment ils tiennent debout. Ils s'ébranlent comme un train qui démarre et s'avance tous vers moi. Je distingue de plus en plus de détail. Certains ont une partie du visage arraché. D'autres les os qui ressort. Bordel mais ils devraient être morts. Je pose mon sac et commence à reculais doucement. Puis je me retourne vivement et part en courant. Ils font vraiment trop flipper. J'arrive une fois de plus au croisement. Je m'arrête juste un peu pour reprendre mon souffle. Je me retourne. Rien, ils ont du arrêté de me suivre.
Moi: "Bordel c'était quoi ça. On aurait dit les zombies dans Dying Light."
Je reprends mon portable. J'ai un message de mon amie Emma qui me dit qu'elle était déjà à la mairie. Merde ça veut dire qu'elle est sûrement sous les débris. Je rappelle les urgences. Ça sonne et enfin quelqu'un décroche.

oOoOo
Voilà le deuxième chapitre. J'espère que ça vous plait. J'ai pas grand chose à vous dire. Donc à la prochaine ^^

Survivrons Nous ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant