Retour d'un traître

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Il rigole d'un rire sonore. Un rire cruel, guttural.
Marc: "Surprise de me revoir!? T'aurai préféré que je crève comme cette conne de Hoa!? Dommage c'est louper."
Il reparti de son rire, qui doit même glacé le sang des morts. Je sers les dents tellement fort que je suis sûr qu'il les entends grincer.
Moi: "Tu l'as tuée sans aucune raison."
Marc:  "Je te visais toi, à la base."
Il esquisse un mouvement pour contourner son bureau. Ses machettes sonnent lorsque les deux lames se rencontrent.
Moi: "Ne bouge pas!!!"
Un sourire satisfait apparaît sur ses lèvres mais il continue d'avancer.
Moi: "Je t'ai dit..."
Marc: "Je suis pas sourd warrior."
Je dégaine mon arme alors qu'il est maintenant face à moi. Ma main ne tremble pas. Je monte l'arme, le viseur en joue sur son crâne.
Moi: "Ne-m'appelle-pas-comme ça!!!"
Marc: "Comment!? Warrior!?"
Il se fout de ma gueule. Lorsqu'il fini sa phrase, mon doigt glisse rapidement vers la gâchette.
Marc: "Allez...tire..."
Son sourire flotte toujours sur son affreux visage. Je n'peux pas tirer. Il ne me reste qu'une balle et...je sais pour qui elle est. Je baisse l'arme, vaincu.
Moi: "Je te turai."
Marc: "Pas aujourd'hui faut croire."
Rageusement, je ferme l'étui de l'arme et commence à partir.
Marc: "Woh je t'ai pas donner l'ordre de partir."
Je me retour violement.
Moi: "Je n'ai pas besoin de ton ordre."
Marc: "Si tu veux rester ici, si."
Moi: "J'ai pas dit que je rester ici."
Marc: "Et tu laisserais ta mère!?"
Forcée de lui obéir. Il s'approche vers moi, tranquillement. À chacun de ses pas, je me raidis un peu plus. Finalement une fois à ma hauteur, il pose sa main sur mon épaule. Je tresaute à se contacte.
Marc: "T'inquiète pas warrior, j'ai pas assez de doigt pour t'étrangler avec une main."
Il me pousse vers la sorti, lui sur mes talons. Ma mère m'attends encore devant la porte. L'homme me fait signe de continuer. Elle nous emboîte le pas. Finalement nous montons à l'étage supérieur où une grande salle commune à était aménagée.
Marc: "Tu peux aller me chercher les autres stp."
Elle aquiesse et repars en arrière.
Marc: "Toi pose ton cul ici."
Il me montre un canapé en cuir jaune, râpé. Sûrement un chat. Je m'assoies et attends sans un mot. Il fait de même dans un fauteil de la même matière, seul différence il est bordeau. Finalement ma mère reparaît même pas 5 minutes plus tard avec les jumeaux roux et la jeune fille de l'ascenseur.
Tous: "Bonjour..."
Ils s'assoient tous à une place, me laissant seule sur le canapé. Ma mère me couve du regard alors que les autres me jettent de mauvais coups d'oeil. Mon bras qui les interpellent.
Marc: "Bon vous avez tous sûrement déjà vu la gamine assise dans le canapé."
Ils aquiessent.
Marc: "Tu te présente warrior."
Je le fusille du regard lorsqu'il m'appelle comme ça.
Moi: Je m'appelle Léa j'ai..."
Je jette un coup d'oeil à un calendrier non loin. Les jours passés sont barrés. On est le 20 juillet aujourd'hui.
Moi: "...15 ans aujourd'hui."
Marc: "D'accord Léa qui as 15 ans aujourd'hui. C'est tout ce que t'as à dire!?"
À toi oui tête de vache. Je me retient de le dire et aquiesse seulement de la tête.
Marc: "OK, tu souhaite rester ou pas!?"
Je jette un regard à ma mère. Elle attends juste que je dise oui. Je pousse un long soupir.
Moi: "Oui..."
Ravi, Marc se lève et donne l'ordre à ma mère de me trouver un appartement de libre.
Maman: "Aller viens."
Je la suis jusqu'à l'étage où je me trouvais juste avant.
Maman: "Je suis contente que tu restes. Tu as eu l'aire d'hésiter. Je me trompe!?"
Moi: "C'est compliqué."
Elle me lance un regard inquiet mais ne dit mots. Finalement nous arrivons vers la double porte qui marque l'entrée de l'appartement de Marc. Le 17
Maman: "T'as qu'à prendre le 16 il est libre."
Elle rentre dans l'appartement de l'homme à la cicatrice et ouvre une petite boîte. Elle en sort une clé avec le numéro 16 dessus. L'idée de vivre à côté de l'homme qui à tué une innocente pour rien me répugne mais je n'en laisse rien paraître. Elle ouvre la porte et me fais visiter. Il est sommaire. On rentre dans une pièce à vivre minuscule avec une cuisine à notre gauche et un salon au fond. Une petite salle de bain se trouve en face de la cuisine. Et une porte vers le salon mène à une chambre avec un lit, une armoire et un bureau avec un ordinateur dessus.
Maman: "Voilà. C'est pas grand chose mais bon. Je ferai un brin de ménage si tu veux."
Moi: "Non."
De toute façon je n'ai pas l'intention de rester.
Maman: "L'horloge est à l'heure. Les chiffres surligner en jaune sont les heures ou on a de l'eau pour la douche. Je viens te chercher pour le dîner."
Elle repars, laissant la porte ouverte. Je jette un coup d'oeil dans le couloir. J'ai la cage d'escalier en face de moi. Celle ci est barricadé pour empêcher les morts des étages inférieurs de monté. Je ferme la porte et prends une douche. La sensation de l'eau qui coule sur moi est délicieuses. Cela fait tellement longtemps. Je me décrasse à fond et sors de la douche quand l'eau s'arrête de couleur. Je n'aime pas l'eau froide mais je ne cracherai pas sur cette douche. Je me regarde dans le miroir. Mes cheveux sont en bataille pas possible. Un ciseau traîne sur le plan de travail de la cuisine. Je le prends et coupe tout, ne laissant que des mèches de 4 centimètres sur mon crâne. Ma mère vient me chercher pour manger avec elle dans son appartement. Le 7. Même configuration que le miens. Pendant le repas je lui explique tout ce qui mets arrivé. Je ne parle pas de Marc et dit simplement que c'est Hoa qui ma sauvé mais elle a préférer mettre fin à ses jours. Et Mathieu ainsi que Jade ne sont plus des zombies. Je suis sûr quelle réagirait mal si je lui disais la vérité. Finalement Marc fini par débarquer et me demande de le suivre chez lui. J'obéis avec réticence. Il me fait signe d'entrée. Il ferme les deux portes derrières moi. Il éteins la lumière. Je comprends trop tard que c'est un piège. Je l'entend se mouvoir autour de moi. Je tourne sur moi-même mais l'obscurité habite la pièce. Je tâtonne à la recherche de la porte ou de l'interrupteur. J'attrape la poignée. J'y suis presque. Je commence à tourner la poignée. Un filet de lumière passe par le trou de la serrure. Un reflet attire mon attention sur ma gauche. Par réflexe, je me baisse rapidement. Mais une mains puissante à laquelle il manque des doigts me saisit par les cheveux et me redresse. Je lui attrape le poignée en grimaçant de douleur. Il me lâche. Je me précipite sur la poignée de la porte. Mais une lame de machette ce glisse sur ma gorge, m'empêchant d'avancer sans me trancher une artère et me noigner dans mon sang qui coulerait doucement sur le sol. Je sens la lame qui appuie un peu plus, un léger filet chaud coule sur ma gorge. Le silence s'installe. On entends juste nos respirations. La mienne, saccadée et paniquée. La sienne, calme et posé. Nous ne sommes pas seuls. Comme pour confirmer ma pensée, un laser rouge apparaît, monte doucement jusqu'à mon coeur, s'arrête, remonte encore jusqu'à se stoper définitivement entre mes deux yeux. Je vais mourir en me vidant de mon sang. Soit par la gorge, soit par le crâne.

Survivrons Nous ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant