Le soleil traverse le par brise avant de traverser la petite fenêtre permettant une petite vu sur la cabine du volant. J'ouvre les yeux doucement, m'étire et baille. J'ai de nouveau très mal dormi. Je me tourne pour réveiller Mathieu. Mais rien. Je tourne sur moi même mais toujours rien. J'y crois pas. Il m'a abandonné. J'essaie d'ouvrir les portes mais elles sont bloquées. Et en plus il ma enfermée. Notre confiance aura durée une nuit. Ouah, bravo belle exemple. Je commence à bouillir de rage. Je savais que je n'aurai pas du lui parler de moi. Quelle idiote je fais. Franchement je... Une secousse me sors de mes pensées. C'est bizarre on dirait qu'on...oui qu'on roule. Mais la voiture est en panne. Et qui conduit?! J'ouvre la petite fenêtre et reste bouche bée. Les immeubles défilent par la fenêtre pendant que Mathieu conduit en pestant contre la voiture. Maintenant je m'en veux un peu d'avoir penser tout ça.
Mathieu: "Rhââ ça m'énerve!!!"
Il tape de rage sur le volant pendant que je me retient de rire.
Mathieu: "Rigole. Mais en attendant je galère totalement. Au faites j'espère que je t'ai pas réveillée."
Je calme mon rire pour pouvoir lui répondre. Ça fait du bien de rire un peu pour des choses futiles qu'on a si vite oublier.
Moi: "Non non t'inquiètes pas. Et bah t'as oublié comment on conduit!?"
Mathieu: "J'ai jamais su. J'avais pas le permis."
Moi: "Oh...pardon."
Mathieu: "Pas grave je m'en foutais."
Un silence pesant s'installe entre nous pendant que Mathieu continue d'avancer. Nous ne savons pas quoi dire tout les deux.
Mathieu: "Sinon..."
Moi: "Attention"
Mathieu: "Quoi attention???"
Moi: "ATTENTION ARRÊTE TOI!!!"
Il ne le fait pas et nous roulons droit vers la sortie de la ville.
Mathieu: "Je comprends pas pourquoi tu...MERDE!!!"
Il s'arrête enfin quand la garde se mets en place pour faire barrage.
Mathieu: "La vache. Je comprends pourquoi j'avais pas envie de passer mon permis. En tout cas merci."
Moi: "De rien..."
Les zombies nous regardent. Certains ont l'aire de se parler. Ils ont sûrement reconnu Mathieu. Puis un zombie s'avance. Elle à les cheveux presque noir qui lui arrive aux épaules. Elle est sûrement originaire de la Guadeloupe car elle a la peau un peu bronzée. Elle s'approche de la fenêtre de Mathieu qui lui la regarde approché. Je pense qu'elle ne m'as pas vue, chance à saisir en me fesant le plus discrète possible. Je me laisse glisser le long de la tôle sans fermé le minuscule hublot. J'entends Mathieu baissé la vitre.
Mathieu: "Jaaaade...comme je suis content de te voir."
Jade: "La ferme gros débile. Elle est où ta nouvelle meilleure amie l'humaine?!"
Je reconnais la voix de la femme de l'autre fois. Donc elle me cherche encore.
Mathieu: "Oh elle...je l'ai abandonnée dans un coin pour plus tard. T'as pas assez de bouffe que tu t'acharnes sur elle!?"
Jade: "En quoi ça te regarde espèce de traître!!!"
Mathieu: "Pourquoi traître!? Je l'ai abandonnée. D'ailleurs je sais même pas pourquoi j'écoute une gamine de 15 ans putain."
Jade: "Parce que c'est moi le chef de ton groupe. Enfin ton ancien groupe. Et si tu l'as vraiment abandonnée, tu verras pas d'inconvénients pour qu'on fouille ta voiture!?"
Je l'imagine avec un sourire sadique trônant sur son visage pendant que Mathieu doit paniqué. Pourquoi est-ce qu'il ne lui dit pas non?! J'entends d'autres voix s'approcher. Elle a sûrement demander à certains de venir fouiller le coffre.
Jade: "Descends tu veux bien."
Ce n'était pas une question. Je l'entends ouvrir la portière et obéir à cette Jade. Puis j'entends quelqu'un se glisser sur les fauteils.
Zombie: "Rien ici Jade."
Jade: "Je t'en pris Mathieu."
Je l'entend maintenant remonter dans la voiture. Puis on appuie sur les poignées des portières arrières. Ils forcent mais elles ne cèdent pas.
Zombie: "Madame c'est fermé."
Madame nan mais sérieux elle se prends pour qui.
Jade: "Vous m'énervez!!!"
Elle doit s'avancer vers les portes. Puis on force de nouveau dessus mais plus fort. Alors c'est comme ça que ça doit finir.
Jade: "Mathieu file nous les clés!!!"
Mathieu: "Je les ai pas."
Jade: "Quoi!?"
À quoi tu joue bordel l'énerve pas.
Mathieu: "J'ai pas les clés. Elle devait les avoir sur elle."
Jade: "Espèce d'incapable."
Ils commencent à secouer les portes et taper dessus. J'ai pas envie de mourir comme ça. Sérieux. Tout ça pour quoi!? Ça??! Ils secouent de plus en plus. Je m'imaginais pas mourir comme ça. Des frissons glacés me traversent de part en part pendant que la sueur perle sur mon échine. Oui j'ai peur. J'ai peur de la mort.
Jade: "Toi, file moi le pied de biche."
J'attends juste de voir la lumière inondée le coffre et je me laisserai faire. J'ai décidé de ne pas lutter. À quoi bon. Moi qui faisais confiance au zombie qui tient le volant. Mais oui le volant. Mathieu pourquoi tu n'avance pas. Roule bordel roule. Allez...s'il te plait...Mathieu. Ça ne sert à rien. Je suis sûr qu'au fond il est de leur côté. Je suis foutu. Je baisse la tête. J'attends. J'aurai quand même souhaitée une mort plus...digne peut-être. J'ai juste envie d'en finir. Maintenant. J'entends le moteur démarré.
Jade: "Qu'est ce que tu fous. MATHIEU!!!"
Pas de réponse. S'il te plait joue pas au con.
Jade: "Mathieu réponds?!"
Je suis propulsée vers les portes avec tout le matériel. J'ai étais tellement surprise que je hurle de peur et de douleur. Je me tape les portes en pleines côtes. La voiture se secoue comme si nous roulions sur quelque chose. Puis je suis de nouveau propulsée contre les deux parois. Je me cogne partout et me prends le matériels en pleine figure. Je suis complètement sonnée. J'entends juste Jade hurler de rage puis Mathieu rire aux éclats. J'ai mal partout.
Mathieu: "LÉA ÇA VA???"
Moi: "Je crois oui. Mise à part que des zombies on faillit me faire la peau avant que je sois balancée dans tout les sens par un autre zombie."
Mathieu: "Désolé..."
Moi: "De quoi gros bêta. Merci imbécile tu m'as sauvé la vie!!!"
Mathieu: "Je...je crois que c'est normal. Mais je m'excuse quand même."
Moi: "Pourquoi???"
Mathieu: "Parce que...j'ai hésité avant de démarrer. J'ai faillit te tuer. Ça aurait été ma faute."
Je suis abasourdie. Mais pas par le matériel. Non par ce qu'il vient de me dire.
Moi: "Oui mais...mais tu l'as pas fait. Tu m'as sauvé quand même. Je ne suis pas morte."
La camionette s'arrête d'un seul coup me valant un nouveau voyage à travers le coffre.
Mathieu: "MÊME J'AI HÉSITÉ!!! J'AURAI PUS TUER LA SEULE PERSONNE QUI ME FAIT CONFIANCE!!!"
Il ouvre sa portière et la claque de rage.
Moi: "Mathieu attends."
Je me sors de tout le matériel qui me recouvre et appuie sur les poignées. Mais j'avais oubliée qu'elles étaient verrouillés.
Moi: "Mathieu ouvre s'il te plait. Mathieu!?"
Je n'entends rien à l'extérieur. Pas de bruit de pas, pas de réponse. J'en ai mart. Il y a deux secondes il me remercie de lui faire confiance et là il m'abandonne. Coincée dans un coffre en prime.
Moi: "TU ME SOULE!!! VOILÀ!!!"
Cela fait des heures que je suis enfermée dans le coffre. J'ai eu le temps de ranger toutes les affaires et de remettre le duvet à sa place initiale. J'ai bien eu le temps de réfléchir: si par chance il revient je dois rester calme à tout pris. De long heures après j'entends enfin la clé tournée. Il ouvre les portes en grand. Le soleil est très bas dans le ciel. J'ai vraiment du y passer un bout de temps dans cette voiture. Nous restons planté là où nous sommes.
Mathieu: "Je...je suis désolé. Vraiment."
Moi: "Désolé?! T'es désolé. Nan mais oui après tout C'EST NORMAL DE LAISSER DES GENS ENFERMÉS DANS UN COFFRE TOUTE LA JOURNÉE!!!"
Tant pis je reste pas calme.
Mathieu: "Je sais je suis désolé. J'avais oublié que les portes étaient verrouillées."
Moi: "Comment t'as pus oublier ça, c'est ce qui m'as sauvé la vie!!!"
Mathieu: "Pardonne moi."
Je soupire.
Moi: "On va voir."
Son visage se fige. Je sais que ce que je vient de lui dire lui fait beaucoup de mal. Mais j'ai passer toute ma journée dans un coffre et j'ai même failli mourir dans ce coffre.
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Survivrons Nous ?!
HorrorLéa avait une vie plutôt...facile. Sa passion?! Jouer au jeux vidéos d'horreurs. Jusqu'à ce qu'ils deviennent réalité. Tout bascule alors pour elle. Ce matin la son bus n'arriva jamais.