Survivrons Nous ?!

Conjugue moi le verbe mourir

Le noir commença à défaire son étreinte. Je voulu me lever mais un tintement de chaîne me fit comprendre que j'étais attachée. En effet j'avais le poignet droit et l'épaule gauche pris dans des fers et attachés derrière moi, sur le mur, me forçant à avoir le bras derrière le dos. Mathieu était attaché de la même manière en face de moi. Il avait la tête baissé et ses cheveux tombés devant lui. Je forçais sur mes chaînes dans l'espoir de me dégager.
Mathieu: "Laisse tomber j'ai déjà essayer."
Je voulu répondre mais la porte s'ouvrit dans un grincement digne d'une porte de prison.
Jade: "Ça y est vous êtes réveillés!!! Ça fait plaisir, n'est ce pas Mathieu. Quand à toi petit bout de viande."
Elle sorti sa barre de fer de derrière son dos.
Jade: "Tu vois j'aimerai parler en privé...avec notre cher ami en commun."
Elle s'avanca vers moi en fesant rebondir la barre dans sa main.
Jade: "Mais le problème c'est que j'ai déjà du t'en donner deux pour t'emmener ici en étant dans les vapes. Donc..."
Je priais de toute mes forces pour qu'elle trouve une autre solution.
Jade: "Oh et puis c'est rigolo."
Et la barre rencontra mon crâne une troisième fois. Je senti un léger filet de sang coulait le long de mon visage. Mes cheveux cachés le faite que je n'étais pas totalement assommée. Même carrément pas en faite.
Jade: "Bon...enfin seul."
Elle lui tournée au tour, fesant traîné la barre sur le goudron.
Jade: "T'as fini de jouer avec, je peux en faite ce que je veux!?"
Mathieu: "Tu n'as pas le droit de lui faire du mal."
Jade: "Ah parce que c'est toi qui vas m'en empêcher???"
Mathieu: "Laisse moi la finir moi même..."
Quoi!? Non j'ai mal entendu?!
Jade: "Comment ça?!"
Mathieu: "Sérieux!? T'as cru que j'allais l'aider?! T'as cru que j'allais la suivre en vous laissant tomber!? T'es vraiment trop conne. Je voulais juste te montrer qu'il y a un meilleur moyen de jouer avec les humains. En prime elle voulait aller à la rencontre d'autres humains."
Je sentée la rage montée en moi. Espèce de salaud.
Mathieu: "Je voulais juste prendre un peu l'aire. Mais pas seule. Je dois avouer que c'était carrément marrant."
Jade: "Alors pourquoi tu nous as pas laissé la bouffer, si tu voulais t'en débarrasser après!?"
Mathieu: "Je voulais juste la faire souffrir encore plus. Me lié d'amitié avec elle, créé une confiance. La sauver de vos griffes toujours au dernier moment. Prendre soin d'elle. Puis l'attachée dans un coin et la laisser mourir à petit feu. Ne pas la nourir, mais bien mangé devant elle. Boire serai la même torture."
Jade: "Je dois avouer que sur ce coup la, tu es encore plus machiavélique que moi."
Mathieu: "J'aime bien faire mon connard juste pour le plaisir."
Un rire sinistre s'échappa d'entre mes lèvres entrouvertes.
Moi: "Moi qui penser avoir trouver quelqu'un de bien...qu'elle belle preuve de naïveté enfantine."
Je releva la tête. Mes cheveux déjà salles collés à mon front à cause du sang. Je devais sûrement avoir une tête digne de Jack Nicholson.
Moi: "On dit toujours plus c'est petit plus c'est mignon. Moi j'ai pour habitude de dire plus c'est petit plus c'est con. Ça c'est toujours révélé faux...jusqu'à aujourd'hui. C'est sur que du haut de tes 1m60 t'as pas beaucoup d'intelligence. Sauf si la cruauté en est un signe."
Je lui crachais chaque mots au visage. J'avais presque l'impression de les voir l'atteindre.
Mathieu: "Je te signale que nous fesons la même taille."
Moi: "C'est sa ta reparti. Laisse moi rire. Moi au moins je vais continuer de grandir."
Mathieu: "C'est sûr que tu vas prendre encore 30cm."
Moi: "Peut être pas tant, mais ce sera toujours plus que toi!!!"
Mathieu: "De toute façon tu n'en vaudrais pas la peine."
Moi: "Alors toi qu'est ce que tu vaux!??"
Mathieu: "Je..."
Moi: "Ah!!! Tu n'es même pas capable de tenir tête à une gamine de 14 ans. Tu n'es qu'un minable, un hypocrite et égocentrique. Si il y avait un monde fait de gens comme toi, j'en aurai honte. Et si par malheur je devait devenir comme toi, je n'oserai même pas me regarder dans un miroir."
Mathieu: "Si tu voyais ta tête tu ne le fairais pas quand même. De toute façon dans ce monde tu n'as pas le choix. Tu t'adaptes ou tu crève. Je pense que pour toi le deuxième cas est fortement conseillé."
Moi: "Moi au moins je ne suis pas déjà morte."
Touché. Son visage afficha un aire de tristesse profonde. J'en avais peut-être assez fait...nan.
Moi: "Tu en pleurerais d'être mort. Je m'en réjouirais moi. Après tout t'as plus à attendre très longtemps avant de ne plus voir ta salle tronche."
Encore touché. Son visage sombré encore plus dans la dépression.
Moi: "En plus tu-
Mathieu: "LA FERME!!!"
Il se jetta sur moi. Par réflexe je rentra la tête dans mes épaules en fermant les yeux. Le tintement de ses chaînes me rappela qu'il ne pouvait pas m'atteindre. Je rouvris juste un oeil. Il avait les bras tendu derrière lui, les chaînes étirée jusqu'au bout. Ce n'étais plus de la tristesse qui animé son visage mais de la rage. Une flamme de vengeance allumée ses yeux. Il ne manqué plus que le filet de bave et on aurait dit un fou enfermé dans sa chambre avec une camisole.
Jade jusqu'ici silencieuse se mit à rire.
Jade: "Deux chiens qui s'amusent à se mordre le nez. Le jeu du qui mieux mieux. Vous me faites marrer. Mathieu toi tu me fais marrer parce que tu m'as fait exactement le même coup. Et il t'amuse encore ce "tour"???
Quand à toi petit bout de viande, tu l'as dit toi même: tu es naïve."
Mathieu: "Vas te faire voir. En plus ça avait super bien fonctionné avec toi."
Elle soupira. Si j'ai bien compris Jade c'est fait avoir par Mathieu!? Il...il la tuée!??
Jade: "Bon j'en ai marre."
Elle me sourit et, d'un coup, sorti le pistolet que j'avais trouver il y a déjà pas mal de temps. Elle visait ma tête. Pitié non. Je me débats de toute mes forces. La chaîne censée retenir mon poignet inexistants commence à glisser le long de mon "bras". Elle baisse le cran de sûreté. Non, non non...Je continue de me déchaîner sur la chaîne. Je n'veux pas mourir. Elle pose son doigt sur la détente en poussant un rire sinistre. Je lui réponds en poussant un hurlement de terreur. Et le coup part.