Oiseau de mauvaise augure

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Nous sommes encore à l'ombre de l'immeuble ou nous nous sommes installés après que je sois tombée dans les pommes à cause des conditions dans lesquelles nous vivons. Je ne me souviens pas combien de temps nous avons marcher. Ni depuis combien de temps nous sommes ici. De toute façon nous n'avons plus rien. Je suis allongée, la tête sur les genoux de Mathieu, assoupi lui aussi.
Mathieu: "Arrête de me fixer tu me stresse."
Moi: "Et toi arrête de parler alors que je penser que tu dormais."
Mathieu: "Pardon."
Je fini par me lever. J'ai l'impression qu'on nous observe. Je m'empresse de le dire à Mathieu, bien que je ne lui fasse toujours pas confiance.
Mathieu: "C'est sûrement ton imagination qui te joue un tour."
Moi: "Non j'en suis sûr. Il y a quelqu'un pas loin."
Mathieu: "Arrête de dire n'imp-"
Moi: "Chuuuut!!!"
Je lui mis ma main sur la bouche, lui intimant le silence.
Moi: "Écoute au lieu de te débattre."
Un ronflement sourd s'approche de nous à grande vitesse. Sans que je m'en rende compte, ma main a glissée de la bouche de Mathieu et nous nous exclamons en même temps:
Moi/Mathieu: "Une moto..."
Je m'élance sur la route, sans faire attention à quoi que se soit. Mathieu me suis précipitamment. Une moto déboule en face de nous à vive allure. Nous lui fesons signe de s'arrêter. Nous hurlons même. Il fini par nous voir et s'arrête dans coupé le moteur.
Motard: "FUYEZ!!!"
Et il reparti sans demander son reste.
Moi: "T'as oublié le "pauvre fou" connard. D'après toi pourquoi il avait si peur???"
Mathieu: "Léa..."
Moi: "Quoi?!"
Je me retourne pour faire face à Mathieu.
Mathieu: "Cours..."
Un mur immense de morts s'avance vers nous à grande vitesse. Je vais pas dire qu'ils courent...mais presque. On en vois même pas le bout. Je reste figée sur place, incapable de comprendre ce qu'il ce passe. Ils s'approchent dangeureusement de nous. Une main se saisit de la mienne, me tirant vers l'arrière. J'entends une voix, loin de moi.
Mathieu: "COURS COURS COURS!!!"
Je ne réagis pas. Je sens qu'on me soulève, qu'on me jette sur une épaule et que je suis secouée dans tous les sens. Je réagis enfin. Mathieu cours le plus vite qu'il peut, moi sur son épaule.
Moi: "Pose moi!!!"
Mathieu: "Tu veux crever ou quoi!?"
Je lui tambourine le dos avec ma main.
Moi: "POSE MOI!!! POSE MOI, POSE MOI!!!"
Mathieu: "Ok d'accord c'est bon. Mais arrête de me frapper."
Il s'arrête et me pose droite sur mes jambes.
Mathieu: "Maintenant cours!!!"
Il m'attrape la main et cours. Mais je ne le suis pas.
Mathieu: "Qu'est ce que tu fais?!?"
Moi: "Il faut qu'on traverse ce mur."
Mathieu: "Tu rigoles j'espère?!"
Moi: "J'ai une tête à rigoler?!!"
Mathieu: "J'y crois pas...je suis tombé sur une cinglée."
Moi: "La cinglée t'emmerde. Imagine: si on traverse le mur, on est sorti de la ville. C'est notre seul chance pour le moment. "
Mathieu: "Oui, pour le moment. On trouvera autre chose plus tard. Allez cours fait pas chier."
Je réfléchi. Je sais que je n'ai pas le temps mais c'est peut-être notre seule chance.
Mathieu: "Allez s'il te plaît, je te demande pas la lune!!!"
Je me saisi de sa main et nous nous mettons enfin à courir. Ils étaient si proche de nous, et nous n'avions aucune chance. Nous courons, nous courons le plus vite que nous pouvons. Je vois, loin devant nous, une silhouette qui nous fait signe. À nous ou aux zombies!? Mathieu ne l'as pas vu. D'un coup j'empreinte la ruelle où l'ombre à disparu.
Mathieu: "Qu'est ce que tu fais!!?
Moi: "Discute pas et cours!!!"
Femme: "Par la!!! Venez vite!!!"
Je connais cette voix. Elle nous montre une porte qu'elle maintient ouverte. Nous nous y jettons sans même regarder. La porte en fer claque et nous sommes plongés dans le noir. Seuls nos respirations saccadées brise le silence. Nous ne nous lâchons pas.
Femme: "Vous l'avez échappé belle vous deux. Encore une fois."
Elle allume une lampe torche et la pointe sur nous. Nous sommes affalés par terre.
Moi: "Merci..."
Femme: "Je vous devez bien ça."
Elle leva sa torche sur son visage montrant enfin son visage. Je failli m'étrangler de surprise.
Moi: "Toi...mais pourquoi!?"
Mathieu: "...Jade..."
Jade: "Oui moi..."
Son teint blafard montre son épuisement. Elle n'a plus son aire victorieux et sûr d'elle. Elle semble...à bout. Une larme coula sur sa joue.
Jade: "Je vous en pris...achever moi."
Moi: "Quoi!?"
Jade: "Tuez moi, pitié tuez moi. Je vous en pris."
Mathieu: "Mais pourquoi!?"
Il se leva, me lâchant la main par la même occasion, et la pris dans ses bras. Elle si blottie et laissa libre cours à ses larmes.
Jade: "Vous êtes le seul souvenir qu'il me reste. Je vais rentrer dans la dernière phase très vite. Et je ne veux pas. Pitié je ne veux pas mourir à nouveau."
Elle sorti des bras de Mathieu et sécha ses larmes du revers de sa manche.
Jade: "Je sais que j'ai fais ma salope avec vous...mais je m'excuse...sincèrement. Léa, il ne ma jamais tuer. J'ai dit ça pour vous monter l'un contre l'autre. Je voyais juste en toi, un peu de nourriture en plus. Pitié tuer moi. Pour tout ce que je vous ai fait...achever moi."
Je regardais Mathieu droit dans les yeux.
Mathieu: "Je vais le faire."
Moi: "NON....je le fais."
Je me mis debout, et regarda Jade. J'avais pitié d'elle. En être réduite à quémander sa mort. Je lui tendis la main avec un sourire triste. Elle la saisit comme une petite fille. Mais c'est une petite fille au fond. Elle n'a que 15 ans. Elle essuya de nouveau ses larmes et murmura un faible merci. Il y avait des escaliers face à nous. Je les montés, lui tenant toujours la main. Elle est glacée. Les sanglots la secoue doucement. Au bout de l'escalier, une porte donnant sur le toit gisait à terre. Nous nous mettions au bord du toit. Elle me regarda, me suppliant du regard.
Jade: "Net et précis. Sans tâches."
Elle me tendis son couteau.
Jade: "Et merci."
Je pris le couteau, serrant le manche s toute mes forces. Elle avait arrêté de pleurer, confiante et...sûr d'elle. Une dernière fois. Je la pris dans mes bras.
Jade: "Je ne t'en voudrais pas si tu demander à Mathieu de le faire."
Moi: "Non, je m'en occupe moi même. En souvenir."
Je la regarda une dernière fois. Ses yeux étaient d'un blanc sale. Comme mon père. Une larme vint se glisser sur ma joue.
Moi: "Adieu..."
Elle sourit.
Jade: "Je n'aimes pas dire au revoir."
Je plaça la lame sur son coeur. Elle posa sa main sur la mienne, m'encourageant à le faire. Je ferma les yeux et appuya de toute mes forces. Puis dès que ce fus fini je lâcha le couteau comme s'il était brûlant. J'hurlais de rage, pendant qu'un torrant de larmes salées inondées mes joues.
Moi: "Pardonne moi..."
Je rouvris enfin les yeux. Son corps frêle gisait sans vie, un couteau dans le coeur. Un filet de sang coulait doucement de la plaie. Une petite flaque se formé déjà. Elle avait l'aire bien...pour une fois. Détendu, sereine. Je descendi les escaliers après avoir enlever le couteau du corps de Jade et de l'avoir mis entre ses mains. Mathieu m'attendais, assit dos à l'escalier.
Moi: "Ça va???"
Les dernières larmes coulaient encore sur mes joues.
Moi: "Mathieu...???"
La seul réponse que j'eu fus un grognement guturale.

Survivrons Nous ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant