Trésor perdu et retrouvailles

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Inconnue: "Je serai toi je ne ferai pas ça."
Je sursaute, lâche l'arme qui atterri lourdement sur mes jambes. Mes lèvres se mettent à trembler. Cette voix. Je la connaissais si bien.
Inconnue: "Je dois avouer que je ne pensais pas que tu m'écouterai."
Des tremblements incontrôlés s'emparent de mon corps. Je dois rêver. Soudain je sens le canon d'une arme sur l'arrière de mon crâne.
Inconnue: "Je préfère le faire moi même. Après tout, c'est dommage qu'un zombie se suicide. Préfère les voir mourir de ma main."
Je ne sais plus quoi penser. J'ai l'impression que cette personne derrière moi est...mais non c'est impossible. Jamais elle ne réagirait comme ça. Peut-être, sûrement même, ai-je une allucination. Ou alors mon cerveau fatiguée et ambuée me fait croire que cette voix et la même que celle de la personne à laquelle je pense.
Moi: "Je ne suis pas un zombie."
Ma voix monocorde trahis le faite qu'en aucun cas, je n'ai peur de l'arme glacée pointée sur moi.
Inconnue: "Oui oh, un ou une zombie. Il n'y a que très peu de différence. Voir aucune. Tu vas crever."
Moi: "Je ne suis pas un ou une zombie."
Ma voix ne tremble pas.
Inconnue: "Ah oui, et ça?!"
Elle parle de mon bras. Je sais quelle parle de mon bras.
Moi: "Ça???"
Je le lève d'un geste brusque. La cicatrice est plus que moche et elle ne me laisse que des boursouflures qui virent vers le blanc laiteux d'une peau de bébé. Moche la peau de bébé.
Inconnue: "Ne bouge pas!!!"
Elle commence à s'énerver. C'est bête je n'aimais pas quand elle s'énervait.
Moi: "Tu pense vraiment que je vais pouvoir te faire du mal avec ça?! Ou te faire du mal tout court. Dois-je te rappeler que j'ai, accessoirement, un canon vissée sur la cervelle!??"
Ma voix prenait un aire plus sûr de lui et amplement plus sarcastique.
Moi: "Oh c'est vrai, je vais me levée, te désarmée et t'assomée avec un moignon bien dégueulasse!!!"
Inconnue: "Tu esquisse rien qu'un mouvement pour faire ça et je te plombe la cervelle."
Elle a pris beaucoup, beaucoup plus d'assurance depuis la dernière fois que je l'ai vu. Il faut que j'arrête de me persuader que c'est elle. C'est complètement impossible. Mon con de cerveau me joue des tours. J'éclate alors d'un rire franc. Je rigole à en pleurer.
Inconnue: "Pour...pourquoi tu rigole!?"
Je l'ai déstabilisée.
Moi: "Parce que tu ma crue. Sérieusement, tu t'es dit que j'allais te désarmer avec mon pseudo bras!??"
Inconnue: "Je ne fais pas confiance au zombie."
Moi: "Mais puisque je te dis que je ne suis pas un zombie!!!"
Elle m'énerve. Toujours aussi bornée. Arrête Léa, tu sais que ce n'est pas elle. Ça ne peut pas être elle.
Inconnue: "Prouve le."
Moi: "Certe...tu as une autre merveilleuse idée!?"
Inconnue: "Te planter une balle dans le crâne et rentrée me mettre au chaud parce que je me les cailles.
Moi: "Alors je te prouve que je suis belle et bien vivante et après tu me laisse tranquille!?"
Inconnue: "Bouge toi je suis pas excesivement pactiente.
Moi: "Je sais oui, je sais."
Je réfléchi rapidement à un moyen de lui prouver que mon bras en moins n'est pas une preuve de transformation en machine à tuer ambulante. Je jette un coup d'oeil aux derniers zombies qui suivent le mur depuis longtemps disparu. L'un des cadavres ce heurtent après une vitre brisée, s'arrachant un morceau de viande. Il ne saigne pas. Le sang!!!
Moi: "T'as un couteau!?"
Inconnue: "En quoi ça t'intéresse!? T'as l'intention de m'étriper!?"
Moi: "Non je cherche simplement à pas me faire tirer dessus. Alors est-ce que oui ou non tu as un couteau???"
Elle poussa un soupir d'agacement. Le manche d'un couteau apparu au dessus de mon épaule. Je le pris, me fis une légère coupure sur mon restant de bras et lui montra le sang, coulant lentement le long du muscle.
Inconnue: "C'est censé me prouver quoi!?"
Moi: "Les zombies ne saignent pas. Leurs coeurs ne bats plus, donc il n'y a pas de circulation sanguine."
Un main apparu à l'endroit même où se trouvé le couteau quelque minutes plus tôt.
Inconnue: "Couteau..."
Je pris la lame entre deux doigts et posa le manche dans la paume de la main tendu au dessus de moi.
Moi: "Puis-je???"
Je lui fis signe que je voulais me lever.
Inconnue: "Mouais."
Je pris l'arme, toujours sur mes cuisses, et la remis à sa place. Je ramène mes jambes du bon côté du mur et regarde où je mets les pieds. Je vois ceux de mon agresseuse.
Inconnue: "T'as de la chance. De une je t'ai pas tuer, de deux t'ai encore humaine et de trois j'avais pas vu ton flingue."
Moi: "Tu n'aurais pas tirer."
Inconnue: "Qu'est ce que t'en sais!?"
Tranquillement, très tranquillement, je lève les yeux vers le visage avec laquelle je parle depuis si longtemps. Je me suis préparée à la déception que sera la découverte de son visage, sûrement couvert de poussière. Je sais que mon cerveau ma fait interpréter la voix comme étant celle de la personne à laquelle je pensais juste avant. Je m'en suis convaincue. J'arrive enfin au niveau de son visage. Je plonge mon regard dans celui de la personne en face de moi. Tout aussi abasourdie l'une que l'autre je pense. Mon cerveau n'est, finalement, pas si con quand il le veut.
Moi: "Je le savais. C'est tout. Maman..."

Survivrons Nous ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant